Budget de l’Agence spatiale européenne : « Notre approche est celle de l’efficacité de chaque euro investi », souligne Philippe Baptiste, président du CNES

Le Figaro du 27 juillet
Le Figaro rappelle qu’en novembre prochain, les 22 États membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) devront se mettre d’accord sur le budget de l’ESA pour les trois ans à venir. « La France investit en moyenne 3 Md€ par an dans le spatial, contre plus de 2 Md€ pour l’Allemagne et plus de 1 Md€ pour l’Italie. Cela, via différents canaux : l’ESA, les programmes menés par le CNES avec d’autres agences comme la NASA, le plan France 2030, des commandes et des achats de services à l’industrie et aux startups, mais aussi des contributions directes à la Commission européenne », précise Philippe Baptiste, président du CNES, dans un entretien au Figaro. Si l’ambition spatiale française est forte, « notre approche est celle de l’efficacité de chaque euro investi. C’est pourquoi nous allons identifier, sujet par sujet, le meilleur vecteur d’investissement », ajoute-t-il. Il ne s’agit pas « d’un désengagement de l’ESA par la France, bien au contraire. Contrairement à d’autres pays, la France ne répartit pas son effort de la même façon et doit aussi financer ses programmes de Défense », insiste encore Philippe Baptiste. « Le cadre de l’ESA est adapté aux programmes scientifiques, à l’exploration et l’observation de la Terre. Avec de très grands succès sur ce dernier sujet, crucial pour le climat », souligne le dirigeant.