CFM confirme que jusqu’à 96 avions seraient concernés par les pièces frauduleuses

BFMTV du 21 septembre
Le constructeur de moteurs CFM International a annoncé mercredi 20 septembre que jusqu'à 96 avions de ligne pourraient être mis hors service pour des contrôles car embarquant potentiellement des pièces frauduleuses. Le fournisseur britannique AOG Technics est soupçonné d'avoir fourni des documents falsifiés de certification accompagnant des pièces à l'origine inconnue pour la maintenance de moteurs vendues à Airbus et Boeing pour des A320 et des B737 NG d'ancienne génération. Il s'agit des moteurs CFM-56 qui ont été produits à 34 000 exemplaires. Matthew Reeve, avocat de CFM, a déclaré qu'AOG Technics s'était engagé dans un « stratagème délibéré, malhonnête et sophistiqué visant à tromper le marché avec des documents falsifiés sur une échelle industrielle ». L'agence européenne de sécurité aérienne (EASA) exige désormais que les compagnies aériennes inspectent « leurs archives pour déterminer si des pièces d’appareils ou de moteurs ont été obtenues auprès d’AOG Technics, directement ou indirectement ».