CFM va pouvoir évaluer l’ampleur de la falsification des pièces de moteurs d’avions

Ensemble de la presse du 6 octobre
La société britannique AOG Technics, soupçonnée de falsification de documents de certification de pièces de moteurs d'avion, a remis la documentation exigée par un juge britannique à CFM International, la coentreprise de Safran et GE. La Haute cour de Londres avait donné jusqu'à cette date à AOG Technics, soit 14 jours, pour remettre au fabricant de moteurs d'avions CFM la documentation devant permettre de déterminer le périmètre des pièces de moteur vendues avec des documents falsifiés. Les moteurs concernés sont de type CFM56, produits par CFM International. Ils équipent aussi bien les A320 que les B737 NG. Ils ont été produits à 34 000 exemplaires en une trentaine d'années, dont 22 600 sont encore en service. « Nous travaillons en lien étroit avec les compagnies aériennes afin qu'elles puissent rapidement retirer les pièces non-autorisées de leurs moteurs, en cohérence avec les recommandations formulées par les autorités de régulation, l'EASA européenne et la FAA américaine », souligne CFM. À ce stade, 126 moteurs contenant des pièces fournies par AOG Technics ont été identifiés, 16 dans les ateliers de maintenance de CFM, et 110 dans des ateliers tiers. Néanmoins, aucune documentation falsifiée liée à des pièces à durée de vie limitée, les plus critiques, n'a été identifiée.