Focus sur Coriolis Composites, PME de la « composite valley » de Lorient

Les Echos du 23 août
Le quotidien Les Echos consacre une série de reportages à la rencontre des acteurs de la « composite valley » de Lorient. Parmi eux, Coriolis Composites s'est imposée dans le domaine de la robotisation appliquée aux matériaux composites, notamment pour les secteurs de l'aéronautique, de la défense et du spatial. Fondée à la fin des années 1990, l'entreprise a relevé le défi de concurrencer les acteurs allemands et japonais en modifiant des robots pour fabriquer des pièces en carbone. Malgré des débuts difficiles et une baisse d'activité de 40% pendant la crise Covid, Coriolis a survécu grâce à l'aide de l'État, diversifié ses marchés, et maintient une activité stable avec un chiffre d'affaires de 22 M€. Au total, Coriolis Composites a vendu une centaine de machines à travers le monde, en Europe, comme en Asie. L'aéronautique représente toujours 80% des débouchés de Coriolis, mais la PME s’intéresse aux différents univers gagnés par la technologie composite, comme les secteurs du nautisme. « C'est le bon moment pour transformer les process : les technologies sont matures, les PME évoluent et seront bientôt prêtes », assure Clémentine Gallet, CEO de Coriolis Composites et Présidente du comité Aéro-PME du GIFAS. Participant à la Convention des entreprises pour le climat (CEC), Coriolis travaille également sur la réduction de son empreinte carbone. À terme, son objectif est de réduire, au minimum, de 25% ses consommations énergétiques.