Focus sur un métier qui recrute : peintre aéronautique

Capital du 4 octobre
Un avion en chaîne d’assemblage final est de couleur verte et a besoin d’être peint aux couleurs de la compagnie aérienne avant d’être livré. C’est le travail du peintre aéronautique. Après avoir effectué des opérations de préparation et de traitement des surfaces en utilisant différents procédés (décapage, ponçage, trempage, polissage), le peintre aéronautique va appliquer sur ces surfaces préparées des couches de peinture à l’aide le plus souvent d’un pistolet. Viendra ensuite le temps de poser les décorations et les marquages spécifiques à chaque compagnie aérienne avant d’appliquer le vernis. Le peintre aéronautique, équipé de gants, d’un masque pour ne pas inhaler les odeurs de peinture, d’une combinaison intégrale et d’un harnais de protection pour parer à toute chute, mettra en moyenne 6 jours pour peindre un avion de moyenne taille, et plus de 10 jours pour un gros porteur. Quant à la quantité de peinture, elle varie en fonction de la taille de l’avion : de 130L à 500L pour un avion de ligne. L’épaisseur de la peinture sur un avion est infime : entre 0.15 et 0.35mm pour un total de 3 couches : une couche d’accrochage, une couche d’anticorrosion et enfin la couche finale aux couleurs de la compagnie aérienne. Pour accéder à ce métier, il faut un CAP/BEP peinture en carrosserie ou un certificat de qualification paritaire à la métallurgie (CQPM) d’opérateur en traitement de surface, galvanoplastie ou peintre aéronautique.