La France réfléchit à augmenter sa commande d’A400M Atlas

Air & Cosmos du 24 janvier
Alors qu’à peine la moitié des A400 M Atlas prévus a été livrée pour l’instant (20 appareils sur 50 prévus, avec 25 livrés en 2025), la France vient d'engager les discussions avec Airbus et les principaux partenaires du programme, Espagnols et Allemands, afin d’aller au-delà des commandes prévues, sans encore le quantifier précisément. Il s’agit du résultat à la fois des succès opérationnels de l’avion, et du triptyque qu’il forme désormais avec le chasseur Rafale et le tanker Phénix, de l’enveloppe dévoilée promise par Emmanuel Macron dans le cadre de la prochaine Loi de programmation militaire, mais aussi de la haute intensité et du fait que l’appareil est construit en Europe. L’A400M, vrai couteau suisse utilisé par les forces spéciales, possède aussi un potentiel encore peu exploité pour l’emport de charges. L’appareil peut alors être un réservoir à « remote carriers », une capacité qui peut aussi être utilisée pour l’emport de drones et de munitions destinées à des tirs d’opportunité. Enfin, même s'il a encore été peu utilisé pour cela en France, il a aussi des capacités à ravitailler en vol des chasseurs et désormais, les Caracal des forces spéciales Air (BFSA). Ces questions doivent être tranchées dès maintenant, car les créneaux de livraisons auront un impact sur les facturations, sans rater non plus le coche de la fin d'activité de la chaîne.