La nouvelle taxe concernera-t-elle les billets d’avion ou les concessions aéroportuaires ?

Ensemble de la presse du 20 septembre
Le gouvernement « ne confirme pas » l’abandon d’une taxe supplémentaire sur les billets d’avion pour financer le ferroviaire, ont indiqué hier soir les ministères de l’Economie et des Transports, réagissant à des informations parues dans Les Echos. « Bercy, qui n’a jamais confirmé une taxe sur les billets d’avion, ne confirme pas l’abandon d’une taxe sur les billets d’avion » dans le cadre du projet de budget 2024, a déclaré un porte-parole du ministère de l’Economie. D’après Les Echos, les derniers arbitrages autour du projet de loi de finances pour 2024 avaient enterré ce dispositif sur les billets d’avion. « Il fallait éviter la double peine à l’égard du secteur aérien », a expliqué le journal, alors que Bercy prépare en parallèle depuis cet été « une autre offensive fiscale » visant à taxer des concessions aéroportuaires. Selon Les Echos, « les critères retenus pour le moment par Bercy reviendraient à viser les 4 principales plateformes régionales (les aéroports de Lyon, Marseille, Nice et Toulouse), ainsi que les aéroports parisiens d’ADP (Aéroports de Paris) ». « L’exécutif s’attend à ce que la taxe » sur les aéroports « soit ensuite répercutée sur les compagnies aériennes », ajoute le journal.