Le GIFAS mobilisé face aux considérables besoins de recrutement

Les Echos, Le Figaro et Ensemble de la presse du 28 avril
La filière aérospatiale s’organise face à la pénurie de main-d'œuvre. Les membres du GIFAS prévoient de recruter 25 000 personnes en 2023, dont 18 000 en CDI et 7 000 en contrats d'alternance et d'apprentissage, à l’issue desquels « la plupart des jeunes se voient proposer un CDI au sein de l'entreprise qui les a formés », précise Le Figaro. Les contrats d'intérim font aussi office de « sas de formation » débouchant souvent sur des CDI, souligne Philippe Dujaric, directeur des affaires sociales et de la formation au GIFAS. Les liens avec Pôle emploi sont renforcés, dans le cadre d'une convention de trois ans. L'objectif est de faire connaître l'industrie et de faciliter, par la formation, les reconversions de personnes ayant perdu leur emploi, notamment dans le tertiaire ou l'habillement. « 1 400 demandeurs d'emploi ont ainsi intégré la filière en 2022, contre 700 à 800 en 2021 », précise Philippe Dujaric. « D'ici fin 2023, la filière devrait retrouver, avec plus de 200 000 personnes, son niveau d'emploi de 2019, et devrait avoir créé 7 000 emplois nets », résume Clémentine Gallet, présidente du Comité Aéro-PME du GIFAS. Dans un entretien aux Echos, Clémentine Gallet indique comment le GIFAS entend stimuler les vocations, notamment chez les jeunes filles. « Au sein du GIFAS, nous avons déjà lancé plusieurs initiatives, comme le site L'Aéro recrute, qui regroupe les offres d'emploi sur toute la France. Le prochain salon aéronautique du Bourget, en juin, sera l'occasion de grandes opérations de recrutement ».