Les projets de constellations de satellites en orbite basse se multiplient dans le monde

Les Echos du 26 juillet
Les Echos soulignent l’intensité de la compétition mondiale pour le développement de constellations en orbite basse, destinées à apporter de l'Internet très haut débit. Aux Etats-Unis, Starlink, le projet d'Elon Musk, possède 3 000 satellites en service, sur plus de 40 000 prévus à terme. Le canadien Telesat est doté de 188 satellites. Amazon, de son côté, veut mettre en orbite plus de 3 200 satellites dans le cadre de son projet Kuiper. En Europe, Eutelsat s'était lancé sur ce marché fin 2019, avec pour objectif d'avoir 25 minisatellites d'ici la fin 2022. Mais seuls 2 ont été lancés l'année dernière. Depuis le premier lancement en 2019, OneWeb, quant à lui, a déjà placé 428 satellites en orbite, soit les deux tiers de son objectif. L’Union européenne souhaite développer son propre projet de constellation. En Chine, le constructeur automobile Geely a lancé, en juin dernier, 9 satellites en orbite basse (sur un objectif de 240) pour améliorer la navigation des voitures autonomes. Enfin, le gouvernement chinois envisage le lancement d’une constellation de 13 000 satellites.