OTAN : les industriels français de la défense face aux enjeux de réarmement

Le rapport du Groupe SCET, filiale à 100 % de la Caisse des dépôts est brutal : face à l'accélération du réarmement des pays de l'Otan, qui vont devoir réaliser un effort de défense à hauteur de 5 % du PIB, « la France n'est pas prête pour répondre aux enjeux de réarmement et garder sa place de 2ème exportateur mondial de défense ». Selon le Bureau T, cellule de conseil en stratégie et prospective du Groupe SCET : pour les industriels de la défense, un marché annuel additionnel compris entre 320 et 440 Md$ s’ouvre. Or « ni ses capacités industrielles ni ses infrastructures de formation ne sont aujourd'hui calibrées pour faire face à un tel saut d'échelle ». Les industriels français de la défense déclarent notamment rencontrer des difficultés d'approvisionnement et 50 % font face à des tensions de recrutement.