La filière aéronautique française veut éviter la guerre commerciale

« L'objectif de la filière est de revenir à l'exonération, qui a bien réussi à l'aéronautique en Europe comme aux États-Unis. Mettre des droits de douane en représailles n'a pas de sens et ne ferait, à court terme au moins, que des perdants des deux côtés », souligne Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus et Président du GIFAS. En cas de mesures de rétorsion, la filière souhaiterait que Bruxelles se contente de taxer les Boeing arrivant en Europe, mais pas les pièces détachées. Si le secteur admet la nécessité d'une réplique européenne, en cas de maintien des droits de douane américains, les représentants du GIFAS espèrent qu'elle sera aussi modérée que possible, afin de ne pas faire plus de dégâts.