La startup Latitude a été sélectionnée par le CNES pour intégrer le Centre spatial guyanais

Les Echos du 14 septembre
Latitude, ex-Venture Orbital Systems, connue pour avoir mis au point un micro-lanceur pour petits satellites, a été retenue par le Centre national d'études spatiales (CNES) pour intégrer le Centre spatial guyanais. L'usine de la startup située à Reims a été inaugurée il y a un an à peine, et devrait permettre de tenir son objectif de lancer 50 fusées Zéphyr chaque année en 2027. Mesurant 17 m de hauteur, ces fusées sont capables de placer en orbite basse (500 km environ) des satellites d'une centaine de kilos. Cette décision du CNES ouvre de belles opportunités à Latitude, qui opérera, en parallèle, depuis la base SaxaVord, dans les îles Shetland, en Ecosse. De l'hémisphère Nord, ses lanceurs pourront atteindre facilement une orbite polaire. De Guyane, ils pourront gagner une orbite tropicale. « Travailler à partir de ces deux sites va nous offrir de la flexibilité. Nous pourrons répondre à l'ensemble des demandes », justifie Stanislas Maximin, le PDG de Latitude. Les premiers essais en conditions réelles sont prévus en novembre. La startup a levé 10 M€ en juin auprès de Crédit Mutuel Innovation, du fonds Expansion, de Bpifrance, d'UI Gestion et d'investisseurs industriels. « L'objectif est bien de finaliser notre lanceur, de mener la campagne d'essais sur le moteur Navier, mais aussi de développer les moyens au sol », détaille Stanislas Maximin. Latitude, qui compte 65 salariés, recrute actuellement une dizaine de personnes.