La vente de Preligens témoigne du difficile financement d’une startup d’IA de défense en France et en Europe

Les Echos du 31 mai
Preligens, spécialiste de l’analyse par IA d’images satellites militaires, cherche un repreneur industriel. La startup ne peut pas, en effet, lever de l’argent auprès d’un fonds dit « de croissance » pour son développement. « Il n’y a pas en Europe de fonds qui ont la taille nécessaire et qui s’intéressent à la défense », indique Jean-Yves Courtois, CEO de Preligens. Or, pour une entreprise stratégique, recourir à des fonds non européens est impossible, souligne le dirigeant. Un acheteur industriel pourrait apporter « des synergies » et ses agréments pour passer des contrats avec les Etats-Unis, notamment. Safran et le groupe franco-italien Telespazio (coentreprise entre Leonardo et Thales) sont cités, ainsi que le groupe de technologies suédois Hexagon AB.