Le Pentagone suspend l'acceptation de nouveaux F-35 en raison d'une pièce métallique fabriquée en Chine

Ensemble de la presse du 9 septembre
Le Joint Program Office du F-35 a appris fin août que l'un des métaux utilisés dans un aimant du F-35 avait été produit en Chine, ce qui constitue une violation potentielle d'une réglementation qui empêche l'équipement du ministère de la Défense d'utiliser sans autorisation des métaux provenant de Chine. Le Pentagone a donc cessé d'accepter de nouveaux avions de combat F-35. L'aimant se trouve dans la pompe turbomachine du jet, un composant qui aide à démarrer le moteur. Le Joint Program Office a confirmé que l'aimant ne transmet aucune information et n'endommage aucune partie de l'avion, de sorte que les F-35 déjà en service poursuivront leurs activités normales. Cette pause temporaire doit permettre au Pentagone de confirmer si l'utilisation du métal constitue une violation et, le cas échéant, comment y remédier. S'il s'avère que le métal n'est pas conforme, le Pentagone pourrait alors demander une dérogation de sécurité nationale pour autoriser l'utilisation du métal dans ces jets. « Nous travaillons avec nos partenaires et le Departement of Defense pour assurer la conformité contractuelle au sein de la chaîne d'approvisionnement », a déclaré Laura Siebert, porte-parole de Lockheed Martin, dans un communiqué.