Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    ACG commande 60 avions à Airbus
    Airbus a réalisé une fin d'année 2021 particulièrement énergique. Après les grosses annonces de Dubaï en novembre, puis les annonces de décembre avec Singapore Airlines, Qantas et Air France-KLM, les équipes du directeur commercial Christian Scherer ont conclu un accord le 30 décembre pour l’achat de 60 avions moyen-courriers par le loueur américain Aviation Capital Group (ACG). Filiale du groupe japonais Tokyo Century Corporation, ACG a signé une commande ferme pour 40 appareils de la famille A320neo ("New engine option", version remotorisée de la famille A320). A cette commande ferme pour la famille A320neo s'ajoute la signature d'un protocole d'accord (MoU) pour 20 avions de la famille A220. « Nous sommes ravis d'élargir notre portefeuille avec des appareils supplémentaires de la famille A220 et A320neo » s'est ainsi réjouit Thomas Baker, PDG d'ACG. « Cette commande est une autre approbation gratifiante de nos produits monocouloirs par l’un des principaux gestionnaires d’actifs aéronautiques au monde (…). Il confirme également avec force l’A220 comme un investissement dans le paysage de l’aviation commerciale », a ajouté Christian Scherer, directeur commercial et directeur d’Airbus International.

    La Tribune et Franceinfo du 30 décembre
  • Industrie
    Safran prévoit 3 000 embauches en France en 2022 et son PDG s’exprime sur les défis d’avenir
    Dans un entretien au Figaro, Olivier Andriès, directeur général de Safran, revient sur l’année 2021 et les défis en 2022. Estimant que « le groupe a démontré sa résilience et sa capacité d’adaptation rapide à une crise inédite », il salue les mesures de soutien public adoptées en France qui ont permis de préserver l’emploi, ce qui n’a pas été le cas aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Se disant confiant dans l’avenir, le dirigeant annonce que Safran va embaucher 12 000 personnes dans le monde en 2022, dont 3 000 en France, afin de répondre à l'augmentation des cadences de production : « Safran conserve une hypothèse de retour à la situation pré-Covid à horizon fin 2022 sur le marché des moyen-courriers ». Parmi les défis identifiés par Olivier Andriès, les hausses de cadence décidées par Airbus et Boeing – qui vont se traduire pour Safran par une augmentation de la production du moteur Leap de 800 à 2 000 exemplaires par an entre 2020 et 2023 – et la disponibilité des matières premières sont un sujet, alors que des difficultés d’approvisionnement apparaissent. Le défi du recrutement reste lui aussi aigu selon le dirigeant : « Nous avons besoin de compétences pour monter en cadence, renforcer nos bureaux d’études et accélérer la numérisation de nos activités ». Enfin, Safran se positionne sur l’avion zéro émission : Olivier Andriès rappelle que l’entreprise est « leader mondial des moteurs d’avions moyen-courriers » et travaille sur le moteur de rupture, les carburants durables d’aviation (SAF) et, à plus long terme, l’hydrogène : « Nous avons engagé, avec GE, le programme technologique Rise qui vise à offrir un moteur de rupture. (…) Combiné aux autres innovations sur l’avion, Rise pourrait réduire de 30% les émissions de CO2 de la prochaine génération d’appareil pour une entrée en service en 2035. D’ici à 2025, nous allons démontrer la pertinence du concept et sa robustesse technologique ».

    Le Figaro du 3 janvier
  • Industrie
    Mecachrome aborde 2022 avec confiance
    C'est un changement d'échelle pour Mecachrome. L'équipementier, qui va racheter le groupe industriel WeAre, va élargir son portefeuille de produits et renforcer sa supply chain proposée à ses deux principaux clients sur ce segment, Airbus et Boeing. L'ETI, dont le siège a déménagé en 2020 d'Amboise en Indre et Loire à Blagnac près de Toulouse, est détenue à 65% par Tikehau Ace Capital et à 35% par BPI France. Avec cette acquisition, l'entreprise présidée par Christian Cornille atteindra une taille critique. Aux 250 M€ de chiffre d'affaires réalisé en 2021, elle viendra ajouter les 100 M€ de recettes générés par WeAre. Baptisée One Mecachrome, la future entité emploiera par ailleurs environ 3 200 salariés sur une dizaine de sites en France. Pour Mecachrome, le rachat de WeAre pour un montant non dévoilé intervient dans un contexte économique reparti à la hausse pour l'aéronautique. « Ce rapprochement lui assurera plus de résilience face aux aléas », estime Christian Cornille. Après l'arrêt des vols en 2020, le groupe avait dû supprimer environ 300 postes sur ses sites d'Amboise et d'Aubigny. Le retour complet de l'activité, notamment chez les avionneurs, est désormais prévu pour 2023-2024, et Mecachrome atteindra cette année ses performances de 2019.

    La Tribune du 30 décembre

Espace
  • Espace
    Le télescope James Webb a été lancé avec succès par la fusée Ariane 5
    Samedi 25 décembre, le télescope spatial James Webb a été lancé sans accroc par la fusée Ariane 5 depuis la base de Kourou, en Guyane. Les propulseurs puis la coiffe de la fusée ont été largués comme prévu, avant la propulsion de l'étage principal, qui s'est également bien déroulée. Cet instrument révolutionnaire est le fruit d'une collaboration internationale dirigée par la NASA. Ayant coûté 9 Md$, il est considéré par la NASA comme le premier observatoire spatial de la prochaine décennie. Il observera principalement le cosmos dans le spectre infrarouge. En comparaison, Webb est environ 100 fois plus sensible que son prédécesseur, le télescope spatial Hubble, âgé de 30 ans. Le lancement quasi parfait d'Ariane 5, qui a séparé l'observatoire James Webb sur une orbite dite de transfert vers le point de Lagrange 2 à une vitesse idéale, devrait permettre au télescope de fonctionner pendant plus de 10 ans. Après les premières corrections de trajectoires, les premières mesures ont en effet montré que la consommation des propergols a été en deçà de ce qui était prévu. James Webb devrait donc arriver à sa position définitive avec un surplus de carburant qui rallongera sa durée de vie selon les techniciens de la NASA. Le télescope poursuit désormais sa route en direction de son orbite opérationnelle L2, à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

    Ensemble de la presse du 25 décembre
  • Espace
    Spatial : OneWeb toujours dans la course pour mettre en service un internet mondial
    Opéré par Arianespace et sa filiale Starsem, le lanceur russe Soyouz a mis sur orbite à une altitude de 450 kilomètres (LEO) 36 nouveaux satellites de la constellation OneWeb, détenue par le groupe indien Bharti (30%), l'opérateur de satellites européens Eutelsat (22,9%) ainsi que le gouvernement britannique (17,6%), le groupe japonais Softbank (17,6%) et le conglomérat coréen Hanwa (8,8%). Grâce à ce nouveau vol, plus de 60% de la constellation, qui doit fournir un internet haut débit partout dans le monde, est désormais en orbite, portant le nombre de satellites en orbite à 394 (sur les 648 prévus). Des satellites fabriqués en Floride par OneWeb Satellites, entreprise commune entre OneWeb et Airbus Defence and Space. « Nous sommes ravis d'annoncer un succès, après avoir pris contact avec les 36 satellites. Cela nous amène à mi-chemin de notre constellation et plus près de notre vision d'une connectivité fiable et à faible latence pour tous », a twitté OneWeb. OneWeb termine 2021 avec neuf lancements réalisés depuis décembre 2020 et a confirmé sa prévision de mettre en service un internet mondial fin 2022. La constellation fournira une connectivité à haut débit et à faible latence à un large éventail de secteurs clients, notamment l'aviation, la marine, les entreprises et le gouvernement. Au cœur de son objectif, OneWeb cherche à apporter la connectivité aux endroits que la fibre ne peut pas atteindre, et ainsi à combler la fracture numérique.

    La Tribune du 27 décembre
  • Espace
    Collisions spatiales : la Chine pointe la menace SpaceX
    La multiplication des engins spatiaux en orbite basse commence à poser des problèmes de trafic, avec une multiplication des risques de collision. Et la constellation géante Starlink de SpaceX tend à se retrouver au centre des tensions. Si elle n'a pas cité nommément SpaceX, la Chine a accusé le 28 décembre les États-Unis de « manquer à leurs obligations internationales » dans l'espace, suite à des risques de collisions répétées entre des satellites Starlink et sa station orbitale Tiangong » ; « Cela constitue une menace grave pour la vie et la sécurité des astronautes » chinois, a fustigé devant la presse un porte-parole de la diplomatie, Zhao Lijian. L'Administration spatiale chinoise (CNSA) aurait procédé à des manœuvres d'évitement à deux reprises, en juillet et en octobre, afin de prévenir « une rencontre » entre Tiangong et des engins de SpaceX. En 2019, un Starlink et le satellite d'observation de la Terre Aeolus de l'ESA avait également frôlé la collision. L'ESA avait alors appelé à la mise en place de règles pour gérer ce type de conflits orbitaux. Le Bureau des affaires spatiales de l'ONU a appelé à une meilleure collaboration et à une amélioration du partage d'informations, avec la publication cette année de lignes directrices par son Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique.

    La Tribune du 28 décembre
  • Espace
    En 2021, la Chine en tête des lancements spatiaux
    En 2021, la Chine et ses fusées Long March ont dépassé SpaceX. Avec cette famille de fusées, la Chine a réalisé 48 tirs en un an, quand SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, a procédé à 31 lancements de Falcon 9. La Chine est ainsi passée devant les Etats-Unis en matière d'activités spatiales, si on mesure ces dernières au nombre de lancements de fusées. Le 29 décembre, Pékin a mené avec succès deux lancements orbitaux depuis les ports spatiaux de Jiuquan dans le désert de Gobi et de Xichang dans le sud-ouest du pays, clôturant ainsi l'année avec un nombre record de 55 lancements spatiaux au total. En face, les Etats-Unis alignent 45 lancements dont l'essentiel a été réalisé par la fusée Falcon 9 de SpaceX, qui a consacré 60% de ses tirs au déploiement de sa constellation de distribution d'internet Starlink. Au total, la Chine a ainsi représenté 38% des tirs de fusées réalisés dans le monde, contre 31% pour l'Amérique ; 17% pour la Russie, et l'Europe 4%. Arianespace a terminé 2021 sur une activité record avec 15 tirs accomplis contre une dizaine en 2020. A Kourou, les lanceurs européens, Ariane 5 et Vega, ont été utilisés trois fois chacun, un nombre insuffisant pour espérer atteindre la rentabilité. Malgré tout, l'Europe a terminé l'année en beauté avec la mise en orbite réussie par Ariane 5 du télescope James Webb.

    Les Echos du 3 janvier

Covid-19
  • Covid-19
    Avec le variant Omicron, la question des créneaux aéroportuaires ressurgit
    Après près de deux ans de pandémie, Carsten Spohr, le PDG de la compagnie aérienne allemande Lufthansa, qui a déjà supprimé plus de 30 000 vols cet hiver (10% du total), a déclaré que celle-ci maintenait 18 000 vols pratiquement à vide, afin de conserver ses créneaux aéroportuaires. Une situation déjà dénoncée en 2020 lorsque l'intégralité des flottes des compagnies aériennes avait été clouée au sol par la première vague de Covid-19. Le scénario se répète cette fois-ci avec le variant Omicron, menaçant les compagnies aériennes qui n'utilisent pas au moins 80% de leurs créneaux de décollage ou d'atterrissage (« slots ») de les perdre l'année suivante. L'Union européenne avait suspendu cette règle de mars à octobre 2020, puis de février à l'été 2021, et pourrait recommencer, ce que demande Lufthansa. L'an dernier, l'UE avait motivé sa décision par la chute brutale du trafic. Aux enjeux économiques s'ajoutent évidemment des questions environnementales : le fait de faire voler inutilement des avions « nuit au climat et c'est exactement le contraire de ce que la Commission européenne veut atteindre avec son programme 'Fit for 55' », a rappelé le PDG de Lufthansa le 23 décembre.

    Le Figaro du 3 janvier
  • Covid-19
    L'IATA déplore la panique autour du variant Omicron qui met en péril la reprise aérienne
    La demande totale pour le transport aérien international (mesurée en RPK, ou revenu-passager-kilomètre) s’établissait à 49,1% en octobre 2021 par rapport au même mois de 2019, selon les chiffres de l'IATA (Association internationale de transport aérien). Il s'agit d'une amélioration par rapport aux chiffres de septembre 2021 (-53,3%). Cependant, « les réponses gouvernementales à l'émergence du variant Omicron mettent en péril la connectivité globale qu'il a fallu tant de temps à reconstruire », a regretté Willie Walsh, directeur général de l'IATA. « La levée des restrictions américaines sur le voyage au départ de 33 pays le mois dernier a créé des espoirs sur le fait qu'une hausse de la demande croissante de voyage puisse soutenir le trafic hiver dans l'Hémisphère nord. Mais l'émergence du variant Omicron a créé la panique pour beaucoup de gouvernements qui ont à nouveau mis en place des restrictions ou totalement fermé les frontières, alors que l'OMS a clairement indiqué que les travel bans n'empêcheraient pas la transmission internationale » a asséné Willie Walsh.

    Air & Cosmos du 3 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Aux Etats-Unis, le déploiement de la 5G suscite des inquiétudes chez les compagnies aériennes
    Le ministre américain des Transports, Pete Buttigieg, et le patron du régulateur américain de l'aviation (FAA), Steve Dickson, ont demandé aux opérateurs téléphoniques AT&T et Verizon un nouveau délai pour déployer les nouvelles fréquences 5G dans la critique « bande C », alors que certains s'inquiètent d'interférences avec les appareils de navigation des avions, notamment les radioaltimètres. La mise en service de cette bande de fréquence dite aussi bande haute ou « bande coeur », initialement prévue le 5 décembre, avait déjà été repoussée d'un mois et devait prendre effet le 5 janvier. Des représentants de l'industrie de l'aviation comme Airlines for America, l'association des plus grandes compagnies, ou l'Association of Flight Attendants-CWA, ainsi que les constructeurs d'avion Boeing et Airbus, s'inquiètent des perturbations potentielles. Pete Buttigieg et le patron de la FAA assurent que le service pourra débuter « comme prévu en janvier, avec certaines exceptions autour de certains aéroports », et disent vouloir « trouver une solution qui donnera l'assurance que la bande C 5G et l'aviation coexisteront en toute sécurité aux Etats-Unis ». Les opérateurs télécoms pourraient devoir mettre en place des zones tampons dans les aéroports identifiés.

    Les Echos du 2 janvier

Sécurité
  • Sécurité
    Un bilan largement positif pour la sécurité aérienne en 2021
    En 2021, les progrès de la sécurité aérienne ont été palpables et les craintes liées à la pandémie se sont révélées largement infondées. Les enquêtes ouvertes dans le monde par les différents organismes experts, comme le BEA du Bourget, comptabilisaient 170 incidents en 2019, et ce chiffre est retombé à une centaine en 2020 et en 2021, année où le trafic a retrouvé 75% de l’activité de référence. Le ratio est nettement en faveur d’un niveau de sécurité en hausse. Chez Airbus comme chez Boeing, on se félicite de voir les craintes liées au Covid non fondées. Le stockage et déstockage des avions n’a pas posé de problème, ni le réentraînement des pilotes au simulateur après plusieurs mois d’inactivité, alors que l’inactivité du transport aérien depuis 2020 aurait pu être génératrice d’accidents : Patrick Ky, directeur de l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne) pointait du doigt la remise en service des avions cloués au sol et la perte d’habitude des vols répétitifs par les navigants professionnels. En revanche sont notées en nette hausse les collisions aviaires au décollage, dont le nombre, en ce qui concerne Paris, est plus important à Orly qu’à Roissy-CDG. Pour 2022, Airbus et Boeing travaillent à comprendre les interférences potentielles des radiations de la 5G avec les radioaltimètres, afin d’identifier les solutions évitant de renoncer à l’atterrissage automatique.

    Le Point du 29 décembre

Environnement
  • Environnement
    L'UE dévoile un projet de label vert pour le gaz et le nucléaire
    La Commission européenne a dévoilé le 1er janvier un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique. Elle fixe les critères permettant de classer comme « durables » les investissements dans les centrales nucléaires ou à gaz pour la production d'électricité, avec pour objectif d'orienter la « finance verte » vers les activités contribuant à la réduction des gaz à effet de serre. La France, qui veut relancer sa filière nucléaire - source d'électricité stable et décarbonée - et des pays d'Europe centrale, soutenant une telle classification, qui devrait permettre de réduire les coûts de financement. Concernant le gaz, qualifiée de « source d'énergie de transition », les investissements seront reconnus « durables » pour des centrales émettant peu de CO2. Les États membres et des experts consultés par la Commission ont désormais environ deux semaines pour réclamer des modifications à ce document. La publication du texte final est attendue à la mi-janvier.

    Le Figaro du 1er janvier

Défense
  • Défense
    Le Pakistan s'équipe de J-10C chinois pour faire face aux Rafale indiens
    Le 29 décembre, le ministre de l’intérieur pakistanais Sheikh Rashid Ahmed a annoncé l’achat de chasseurs J-10C chinois en réaction à la montée en puissance du Rafale dans la flotte de l’armée de l’Air indienne. Un escadron pakistanais de 25 de ces chasseurs devrait survoler la capitale pour la fête nationale dès le 23 mars 2022. Très peu d’informations sont aujourd’hui disponibles quant au nombre final de chasseurs, le montant du contrat, ou même sur les équipements disponibles ou encore la motorisation. Cette acquisition témoigne des liens étroits entre la Chine et le Pakistan, tous deux rivaux de l’Inde, qui renforcent leurs transferts de matériels militaires, le codéveloppement du petit chasseur monomoteur JF-17, la formation et la tenue d’exercices interalliés importants entre les armées de l’Air des deux pays. Le Pakistan serait le premier client export de l'avion J-10C. Plus de 300 exemplaires de toutes versions sont en service dans la Force aérienne chinoise.

    Air & Cosmos du 30 décembre
  • Défense
    Du haut débit par satellite pour les armées
    Fin octobre, Ariane 5 a mis sur orbite le satellite Syracuse 4A, le premier d’une constellation de trois. Ces satellites permettront aux centres de commandement des armées de communiquer plus efficacement avec les soldats déployés au sol, dans les mers comme dans les airs. Chaque exemplaire offre un débit de l’ordre de 1,5 Gbps, soit un triplement des performances par rapport à la génération précédente, entrée en service en 2007. « L’utilisation de deux bandes de fréquence offre une bande passante élargie et un débit beaucoup plus important », précisent les armées. Les militaires pourront aussi reprogrammer la mission du satellite grâce à son processeur numérique embarqué. De quoi optimiser les débits et la couverture au sol en fonction des besoins de connexion des unités sur le terrain. Enfin, grâce à ses petits moteurs électriques remplaçant les volumineux systèmes de propulsion classiques, Syracuse 4A embarque plus de capacités télécoms que ses prédécesseurs.

    Air & Cosmos du 1er janvier