Synthèse de presse

Innovation
  • Innovation
    Liebherr-Aerospace livre le démonstrateur d’un système d’alimentation en air pour la pile à combustion hydrogène d’Airbus
    Liebherr-Aerospace élabore un système d’alimentation en air pour la pile à combustible destinée aux démonstrateurs à hydrogène d’Airbus. Au terme de la 1ère phase d’étude, Liebherr-Aerospace a conçu et livré un démonstrateur fonctionnel d’une puissance de 1 MW, qui est actuellement en test dans les installations d’essais d’Airbus. La 2ème phase d’étude en cours vise la conception et la qualification d’un démonstrateur d’alimentation en air conforme aux normes de sécurité en vol, et adapté aux contraintes d’intégration, dans un environnement opérationnel proche du système de propulsion. Ce démonstrateur sera au cœur d’une campagne d’essais en vol, qui devra valider les performances du système dans des conditions opérationnelles à horizon 2025.

    Aerobuzz du 18 avril

Formation
  • Formation
    72% des lycéens en parcours scientifique ont une image positive de l’industrie
    La 10ème édition du baromètre « Les jeunes et l’industrie » menée par OpinionWay pour Arts & Métiers ParisTech, en partenariat avec Bpifrance et la French Fab révèle que les lycéens des parcours scientifiques ont un véritable attrait pour le secteur industriel. Mené auprès d’un échantillon représentatif de 450 jeunes en série scientifique et technologique, le sondage met en avant que 72% des répondants ont une opinion positive de l’industrie, soit 3 points de plus qu’en 2013. Aujourd’hui, ils sont près de la moitié à émettre le souhait de travailler dans ce milieu à l’issue de leurs études, domaine dont ils reconnaissent unanimement le vivier d’emploi qu’il représente. L’étude montre notamment que les jeunes étudiants ont conscience des opportunités que leur offre le secteur industriel. Ainsi, au total, 68% des répondants ont confiance dans l’avenir de l’industrie en France. En outre, les domaines les plus attractifs correspondent aux enjeux cruciaux pour l’avenir, comme, l’aéronautique, les équipements électriques et numériques ou encore les énergies renouvelables.

    La French Fab et Big Media du 17 avril

Espace
  • Espace
    Le secteur spatial français à l’honneur du 38ème Space Symposium à Colorado Springs
    Le secteur spatial français est à l’honneur à l'occasion du 38ème Space Symposium, qui se déroule du 17 au 20 avril à Colorado Springs aux Etats-Unis. Créé en 1984, le Space Symposium est organisé par la Space Foundation, qui réunit les chefs d’agences spatiales autour des derniers développements techniques et des évolutions du secteur. Pour la 1ere fois lors de ce rendez-vous de la communauté spatiale internationale, un stand « France » réunira le CNES, le Commandement de l’Espace, le GIFAS, Business France, la Newspace Factory et des industriels français. Ces 3 jours sont une opportunité pour les industriels, PME et startups de mettre en avant leurs produits ou services et de prendre des contacts commerciaux à l’international.

    Futura sciences et Spacewatch du 18 avril
  • Espace
    Les débris d'un lanceur chinois tombent au large de Taïwan
    Le lancement par la Chine, dimanche 16 avril, d'un satellite météorologique a provoqué une chute de débris dans une zone maritime que Pékin avait préalablement interdite à la navigation, au nord de Taïwan, a annoncé le ministère taïwanais de la Défense. Le lanceur est passé au large de la côte nord de Taïwan et des débris du lanceur sont tombés dans la zone d'alerte, a-t-il précisé. Les médias d'État chinois ont confirmé de leur côté le lancement d’un nouveau satellite météorologique depuis le centre spatial de Jiuquan situé dans le nord de la Chine. Le satellite « fournira des services de prévision météorologique, de prévention et d'atténuation des catastrophes, de réponse au changement climatique et de conservation écologique », selon l'agence Chine nouvelle. Situé en Mongolie intérieure dans le désert de Gobi, le centre spatial de Jiuquan est la 1ère base de lancement chinoise ouverte en 1958. Elle demeure la plus importante base spatiale chinoise et s'inscrit dans une politique spatiale de plus en plus ambitieuse.

    La Tribune du 18 avril
  • Espace
    Le décollage du Starship de SpaceX reporté
    Alors qu'il devait être lancé lundi 1er avril depuis la base spatiale de Boca Chica, au Texas, pour son 1er vol orbital, le lanceur géant de SpaceX n'a pas quitté son pas de tir, victime d'une défaillance de dernière minute. « Une valve de pressurisation semble avoir gelé », a déclaré Elon Musk sur Twitter peu après l'annonce du report du vol. « Nous avons appris beaucoup aujourd'hui, nous retenterons dans quelques jours », a-t-il ajouté. La prochaine tentative ne devrait pas avoir lieu avant au moins 48 heures, selon la firme. La défaillance est survenue sur le 1er étage Super Heavy. Equipé de 33 moteurs Raptor développant chacun une poussée de 230 tonnes, pour un total de 7 590 tonnes, celui-ci doit faire du système Starship le lanceur le plus puissant du monde. Il doit, par ailleurs, inaugurer un nouveau type de propulsion cryogénique, remplaçant l'hydrogène liquide traditionnellement utilisé par du méthane liquide, moins puissant mais d'un usage plus aisé, associé à de l'oxygène liquide. La valve incriminée semble donc n'avoir pas supporté le passage de ces ergols, qui circulent à des températures respectives de -162 et -183 °C.

    Ensemble de la presse du 18 avril

Industrie
  • Industrie
    Airbus augmente les salaires de 5,5% en France, face à l'inflation
    Airbus a confirmé un accord aboutissant à une hausse de 5,5% des salaires à partir du 1er juillet prochain dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, pour faire face à l’inflation. Cet accord signé en France prévoit une augmentation minimale de 100 € brut pour les salaires les plus bas. L'an dernier, en France, un précédent accord salarial avait prévu une hausse de 3,9% des salaires en juillet 2022, au titre de l'année 2022/2023, puis une augmentation de 2,9% en juillet 2023 (pour l'année 2023-2024). Airbus a également souligné que ses salariés avaient reçu une prime de 1 500 € en novembre 2022. L’avionneur européen compte 54 000 salariés en France, dont environ 30 000 à Toulouse. En 2022, il a enregistré le bénéfice net le plus important de son histoire, à 4,2 Md€, mais a dû adapter le rythme de remontée en cadence de sa production face aux difficultés de sa chaîne de fournisseurs.

    Ensemble de la presse du 18 avril
  • Industrie
    Focus sur l’impression 3D pour les pièces de moteurs de l’avion du futur chez Safran
    Le groupe Safran a ouvert les portes de ses laboratoires à la presse, où grâce à l’impression en 3D, il fabrique les pièces des moteurs de l’avion du futur. Avec des lasers qui fusionnent des petits grains d'aluminium entre eux, des couches de matières se superposent les unes sur les autres, permettant d’économiser de la matière première. « Aujourd'hui, en aéronautique, on peut avoir jusqu'à 80% de déchets dans une pièce. Là, on a de l'ordre de 10% de déchets », explique Anne Thenaisie, directrice de fabrication additive chez Safran. Cette technique change complètement la manière de fabriquer des moteurs. C’est la promesse d’avions qui polluent moins, à la construction, mais aussi en vol. Pour 2 pièces de même fonctionnalité et même durée de vie, la 1ère, réalisée via les techniques conventionnelles, pèsera 18 kilos, et la 2ème pièce, sortant de l’imprimante 3D, sera 8 kg moins lourde. Moins de matières premières, c’est moins d’énergie pour la produire, et donc moins d’émissions de gaz à effet de serre. « Les 8 kg gagnés, c'est l'équivalent des émissions émises par une voiture sur toute sa durée de vie », précise Sébastien Messé, responsable qualité chez Safran. Cette technologie est au cœur du nouveau moteur que le groupe a imaginé pour l'avion du futur. Un moteur sans carénages, les hélices sont à l'air libre et deux fois plus grandes que sur un moteur classique, ce qui permet de faire rentrer beaucoup plus d'air à l'intérieur. La consommation du moteur est ainsi réduite, avec l'espoir de constater 20% d'émissions de gaz à effet de serre en moins en vol. Le nouveau moteur sera par ailleurs compatible avec les biocarburants, et l'hydrogène liquide, qui permettront un jour des vols sans émissions de CO2.

    TF1 du 17 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La transition du secteur aérien fera monter les prix et ralentir la demande, selon un rapport britannique
    Le coût pour réduire les émissions de carbone du secteur aérien britannique se répercutera sur le prix des billets, ce qui ralentira la progression de la demande des passagers, sans toutefois l'arrêter, détaille un rapport de l’association Sustainable Aviation publié lundi 17 avril. Cette organisation rassemblant les acteurs du secteur en vue de sa transition énergétique, prédit que le coût de la décarbonation va entraîner une réduction de l'activité projetée du secteur en 2050. « Cette modélisation montre également que, même avec des coûts légèrement plus élevés, les gens voudront toujours voler, avec une croissance globale du nombre de passagers de près de 250 millions d'ici 2050 », indique l'organisme dans un communiqué. « Nous sommes dans une décennie critique où l'aviation doit prouver qu'elle se décarbonera », alors que « les États-Unis et l'Europe progressent dans la course à la création de nouvelles industries de carburants et de technologies d'aviation durables », Sustainable Aviation appelle le gouvernement britannique à prendre des mesures « urgentes » pour soutenir les investissements dans les innovations de réduction des émissions de carbone. En effet, le secteur aérien européen redoute particulièrement de se faire distancer par des concurrents situés hors du continent, et non soumis aux règles en cours d'adoption et aux coûts liés à la réduction des émissions de CO2.

    Le Figaro du 18 avril
  • Aviation Commerciale
    Airbus et Air France relaxés dans le procès de l’accident du vol Rio-Paris
    Airbus et Air France ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris lundi 17 avril dans le procès de l’accident du vol Rio-Paris survenu en 2009. Le juge a suivi les réquisitions des deux procureurs qui n'avaient pas demandé de sanctions. Les deux entreprises sont donc mises hors de cause par la justice française qui a estimé que si des « fautes » avaient été commises, il n'existe « aucun lien de causalité certain » avec l'accident.

    Ensemble de la presse du 18 avril

Défense
  • Défense
    Comment la DGA a relancé une filière industrielle française du quartz de synthèse près de Chambéry
    Après l’arrêt de la production du dernier fabricant français et européen de quartz de synthèse de haute qualité en 2010, la Direction générale de l’armement (DGA) s’est associée à la plateforme d’innovation technologique Cristal Innov pour remettre sur pied une filière stratégique. À Sainte-Hélène-du-Lac, au sud de Chambéry, Cristal Innov produit du quartz de synthèse de très haute qualité, un matériau essentiel pour la conception de radars ou de systèmes de guidage et de navigation, notamment pour des applications militaires. Préoccupée par la sécurité de ses approvisionnements stratégiques, la DGA s’était saisie de cet enjeu de souveraineté en 2014, en lançant le projet « Quartz » doté d’un budget de 1,87 M€. Avec le temps nécessaire pour remettre sur pied la filière et lancer la production, Cristal Innov n'est parvenu à produire des pièces standards qu'à partir de 2021, 7 ans après le début du programme. Cristal Innov avait ainsi une double obligation de résultat : la conception d’une solution technique de qualité suffisante mais également d’un modèle économique pérenne. La DGA a donc animé des ateliers en parallèle des développements technologiques afin de réunir différents types de clients potentiels. Aujourd’hui, forte de son succès, Cristal Innov livre plusieurs milliers de pièces par an à de nombreux clients.

    L’Usine Nouvelle du 18 avril

Emploi
  • Emploi
    Derichebourg Interim teste de nouvelles approches pour recruter dans l’aéronautique
    Derichebourg Intérim multiplie les pistes pour recruter autrement face à la pénurie de talents dans le secteur aéronautique. La société recherche actuellement 700 cols blancs et 850 cols bleus pour l'intérim à Toulouse, notamment pour Airbus, avec beaucoup de postes d'ajusteurs-monteurs, d'intégrateurs cabine, de câbleurs, d'électriciens mais aussi dans les fonctions support, la qualité, les achats, etc. La société, qui compte une soixantaine d'agences en France et une base de 325 000 candidats, doit transformer ses méthodes de travail pour attirer de nouveaux profils. « La pénurie de compétences nous oblige à recruter différemment et à aller explorer des lieux dans lesquels nous n'aurions jamais mis les pieds il y a quelques années », explique Céline Dirson, directrice générale chez Derichebourg Intérim et recrutement. Monter un stand à la Foire de Toulouse ou durant le festival Rio Loco, nouer des partenariats avec des salles de sport fait désormais parti des moyens utilisés par la société pour toucher le plus grand nombre. En parallèle, Derichebourg Intérim veut s'appuyer sur les bailleurs sociaux pour mieux toucher les quartiers prioritaires. « J'ai été très étonnée lors d'un récent forum emploi à Drancy en Seine-Saint-Denis d'entendre des jeunes de quartiers qui ne pensaient même pas pouvoir intégrer des formations en aéronautique. Il faut désacraliser ces métiers qui sont ouverts à tous à condition évidemment d'un excellent savoir-être », poursuit Céline Dirson. Le groupe testera le 25 mai à la Cité Jardins à Blagnac une première journée avec des ateliers de découverte des métiers et des formations de l'aéronautique.

    La Tribune du 18 avril

Environnement
  • Environnement
    ZeroAvia et Absolut Hydrogen s’associent pour le ravitaillement en hydrogène liquide
    ZeroAvia et Absolut Hydrogen ont annoncé lundi 17 avril un partenariat visant à explorer conjointement la production, le stockage et le ravitaillement en hydrogène liquide dans les aéroports. Les partenaires travailleront ensemble pour construire et démontrer la liquéfaction et le stockage de l'hydrogène liquide dans un complexe aéroportuaire et, à terme, explorer les développements technologiques, l‘exploitation opérationnelle, les procédures de sécurité et les normes pour un déploiement à plus grande échelle afin de fournir de l'hydrogène liquide aux aéronefs. Le partenariat entre les deux leaders mondiaux du transport de l’hydrogène liquide vise à rendre possible l’opérabilité d'ici 2027 des avions jusqu'à 80 sièges. Alors que les premiers moteurs certifiés de ZeroAvia pour des avions jusqu'à 19 places seront alimentés par de l'hydrogène gazeux, son ZA2000, un groupe moteur modulaire de 2 à 5,4 MW pour des avions de 40 à 80 places dont la mise en service est prévue pour 2027, nécessitera de l'hydrogène liquide. La densité énergétique volumétrique du carburant s'en trouvera améliorée, ce qui permettra de prendre en charge des avions plus grands, transportant plus de passagers, aux itinéraires types plus longs. Ce partenariat permettra de renforcer l'avantage de ZeroAvia dans le développement de solutions pour les gros avions régionaux, grâce à sa technologie de pile à combustible à haute température, qui promet la puissance nécessaire pour des avions de plus grande taille.

    Air & Cosmos et Aerobuzz du 18 avril