Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Thales et Amelia travaillent ensemble à l’amélioration des trajectoires de vol
    Pour réduire la consommation de ses avions, la compagnie régionale Amelia s’est associée à Thales. Grâce à l’application Flight Footprint Estimator développée par Thales, Amelia va évaluer les trajectoires de vol pour réduire à court terme ses émissions de gaz à effet de serre en adéquation avec son projet de transition énergétique, Amelia Green. L’optimisation des trajectoires demeure un levier majeur pour la décarbonation de l’aéronautique.

    Aerobuzz du 28 février

Industrie
  • Industrie
    Les ventes d’avions légers sont dopées par la formation
    En 2021, 1 512 avions monomoteurs et bimoteurs ont été livrés en 2021, dont une large part à destination des écoles. A l’exclusion des CS-VLA, l’association Gama comptabilise 1 393 livraisons d’avions à pistons et électriques en 2021, soit une hausse de 5,5% par rapport à 2020 (1 321 livraisons). Géographiquement, l’Amérique du Nord concentre 68,7% des livraisons mondiales devant l’Asie-Pacifique avec 14,4% et l’Europe, 11,5%. S’agissant des constructeurs, Cirrus Aircraft a livré 442 avions à pistons en 2021, dont 230 SR22T. Viennent ensuite Textron Aviation avec 254 Cessna monomoteurs livrés, puis Diamond Aircraft avec 240 avions.

    Aerobuzz du 28 février

Espace
  • Espace
    Les coopérations spatiales avec la Russie ébranlées par le conflit ukrainien
    La gestion de la Station spatiale internationale (ISS) repose sur une interdépendance entre les différentes puissances. Les Russes assurent la gestion de l’orbite de la station et se sont pour l’heure engagés à participer au programme jusqu’en 2024. Néanmoins, les observateurs du secteur sont davantage préoccupés par les conséquences de la suspension des lancements de Soyouz à Kourou. La constellation Oneweb, le satellite militaire CSO-3, et deux nouveaux satellites Galileo doivent être lancés sur Soyouz. La mission Exomars pourrait également être affectée. Le lancement est normalement attendu en octobre 2022. « Malgré le conflit actuel, la coopération spatiale reste un pont », a déclaré vendredi Josef Aschbacher, le directeur de l’agence spatiale européenne (ESA).

    L’Usine Nouvelle du 28 février
  • Espace
    Le « New Space » pourrait saturer les orbites et alimenter une bulle
    Alors que le 16 février dernier à Toulouse, l'Union européenne a déclaré vouloir lancer sa propre constellation de satellites, les observateurs s’inquiètent du risque de bulle et de saturation des orbites. En effet, durant la décennie à venir, près de 14 000 satellites devraient être lancés, dont 80% liés à des constellations d'observation ou de communication selon Euroconsult. Pour préserver son accès autonome et sa souveraineté dans l’espace, l’Union européenne s’appuie sur une myriade de startups comme Unseenlabs et sa constellation de cinq satellites qui surveille le trafic maritime. L'ambition de la jeune société rennaise est d'avoir en 2025 une vingtaine d'engins d'une dizaine de kilogrammes en orbite. Les ruptures technologiques touchent également le domaine des microlanceurs à l'image de Venture Orbital Systems ou de Exotrail, qui développe un propulseur pour minisatellites et un « space van ». Pour les analystes, le secteur du « New Space » connaît une frénésie digne des débuts du Web. Ils s’inquiètent du risque de crise financière et de bulle à travers les « Special Purpose Acquisition Company » (SPAC). « Certaines entreprises se sont introduites en Bourse trop tôt et le risque d'explosion de la bulle financière est réel », prévient Maxime Puteaux, consultant chez Euroconsult.

    Les Echos du 1er mars

Défense
  • Défense
    Le conflit ukrainien va stimuler les budgets européens de défense
    « Le monde est entré dans une nouvelle ère », a indiqué le chancelier allemand Olaf Scholz pour justifier sa décision d’accroître significativement son budget de la défense (100 Md€) durant les prochaines années. Cette décision « va catapulter l’Allemagne au troisième rang des nations en termes de dépenses de défense sur le plan international », selon Madeline Wild du cabinet GlobalData avec un budget total de 83,5 Md$ en 2024, soit une hausse de 45% par rapport à 2021. Pour l’analyste, le domaine aérospatial devrait bénéficier de ces nouveaux crédits avec en ligne de mire le remplacement des Tornado (Panavia). D’autres Etats européens devraient suivre selon Hélène Masson de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). « Le niveau d’ambition des Etats européens dans le domaine de la défense devrait s’en trouver nettement rehaussé, et les calendriers d’acquisition d’équipements de nouvelle génération accélérés » diagnostique la chercheuse. S’agissant de la France, si elle remplit la norme OTAN de consacrer 2% de son PIB aux dépenses militaires, elle ne serait pas prête à un conflit de haute intensité selon un rapport de l’Assemblée nationale.

    L’Usine Nouvelle du 28 février

international
  • international
    Les entreprises françaises exposées au marché russe
    Depuis hier, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance a mis en ligne une rubrique d’informations pour les entreprises qui pourraient subir les conséquences du conflit en Ukraine et des mesures de rétorsion (https://www.entreprises.gouv.fr/fr/actualites/crise-ukrainienne-impact-sur-les-activites-economiques). Parmi celles-ci, Airbus, Safran et Thales. L’avionneur dépend à 50% de la Russie pour ses approvisionnements directs en titane. Pour faire face à toute éventualité, Airbus a augmenté ses stocks et tente de diversifier ses sources d’approvisionnement. En outre, dans sa chaîne de valeurs, le groupe a fait le choix d’un système de double, voire de triple source, pour ne pas dépendre d’un seul équipementier ou d’un seul pays. A l’instar d’Airbus, Safran a constitué des stocks de titane lui permettant de tenir jusqu’à l’automne prochain. Le motoriste réalise avec Sukhoï le plus gros de son activité en Russie (300 M€ par an, soit 2% de son chiffre d’affaires). Il fournit à l’entreprise russe les moteurs SaM146, les trains d’atterrissage et les nacelles du Superjet 100. Dans le cadre d’une joint-venture avec VolgAero, il réalise des pièces entrant dans la fabrication des moteurs CFM56 et Leap. Mais là encore, le groupe est protégé par sa politique de double, voire triple source. Enfin, Thales est aussi partenaire du Superjet 100 dont il produit les cockpits.

    Le Figaro du 1er mars
  • international
    L’aviation civile russe au cœur des sanctions
    L’Union européenne veut « clouer au sol » les avions russes. Les sanctions sont qualifiées « d’ultra-violentes » par les analystes qui les comparent à celles prises auparavant contre l’Iran. La Russie sera privée des avions occidentaux, mais également des pièces détachées pour les appareils en circulation. Dans un pays vaste comme la Russie, cette décision emportera de lourdes conséquences. Sur une flotte de quelque 1 000 avions, moins de 10% des appareils sont russes. En outre, sera affecté également le programme de Superjet 100 de Sukhoï réalisés avec 70% de composants étrangers.

    Les Echos du 1er mars