Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Entretien avec Guillaume Faury qui prévoit une reprise de la demande de gros-porteurs
    Airbus observe les 1ers signes de la reprise de la demande d'avions long-courriers, qui pourrait déboucher sur la remontée des cadences pour les gros-porteurs plus tôt que prévu, explique Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus, dans un entretien à Aviation Week. À ce stade, Airbus prévoit de faire passer la production mensuelle d'A350 de 5 à 6 appareils au début de 2023 et celle des A330neo de 2 à 3 d’ici la fin de cette année. Guillaume Faury reconnaît toutefois l'existence de problèmes dans la chaîne d'approvisionnement d'Airbus, qui constituent un défi pour la montée en puissance prévue de 75 appareils par mois en 2025 et l'objectif de livrer 720 avions commerciaux en 2022. « Sur le marché des monocouloirs, l'offre est limitée, du moins à court terme », explique ensuite le président exécutif d’Airbus. Pour faire face à l'augmentation de la production au cours des 3 prochaines années, Airbus construit 2 nouvelles chaînes d'assemblage final, l'une à Toulouse et l'autre à Mobile, en Alabama, ce qui porte le nombre total de chaînes à 10. Sur l’avion à hydrogène liquide, qu'Airbus prévoit de développer pour 2035, il ne sera pas un remplacement direct des produits monocouloirs actuels, assure Guillaume Faury. « Notre 1er avion sera probablement proche de la petite taille (de moins de 100 passagers avec un rayon d'action de 1 000 nm), mais ce n'est que ma supposition, pas la conclusion de l'étude ». En attendant, les espoirs du secteur reposent sur les carburants aéronautiques durables (SAF). « Je suis stupéfait de voir la vitesse à laquelle les choses évoluent » déclare-t-il.

    Aviation Week du 6 juillet
  • Industrie
    Trescal, leader mondial des services de métrologie, annonce un partenariat avec AnaPico, le fabricant suisse d’instruments de test et de mesure hautes fréquences
    Ce partenariat entre les deux sociétés permettra de réaliser la vérification et le correctif du matériel de mesure d’AnaPico chez Trescal France dont le système de management de la qualité répond aux exigences ISO/IEC 17025. La durée d’immobilisation des appareils et les coûts de transfert seront ainsi réduits. Trescal a investi dans des étalons et mis en place les procédures de vérification nécessaires. En complément, l’agence de Trescal Toulouse a déployé le logiciel AnaPico de diagnostic et d’ajustage des générateurs haute fréquence des gammes APSIN, APULN, APSYN, APMS, et formé ses techniciens à l’usage de l’outil. « Cet accord est une 1ère entre un fabricant et un expert en services d’étalonnage. Il témoigne de l’expertise de Trescal dans le domaine de la vérification des analyseurs de bruit de phase et des générateurs hautes fréquences », a souligné Thierry Feuvrier, directeur technique chez Trescal France. AnaPico, représenté en France par la société Versys, propose des générateurs de signaux jusqu’à 40 GHz, des synthétiseurs de fréquences jusqu’à 43,5 GHz et des analyseurs de bruit de phase jusqu’à 40 GHz.

    Actutem du 6 juillet
  • Industrie
    Airbus réorganise son activité de cybersécurité
    Depuis le 1er juillet, Airbus s’est mis en ordre de bataille dans le domaine de la cybersécurité, en réorganisant ses activités. Sa filiale Airbus Defence and Space (DS) garde la main sur les projets d’intégration et composantes cyber des grands programmes (Défense, Opérateurs d’Importance Vitale (OIV) et grands clients). Tandis qu’une nouvelle entité, baptisée Airbus Protect, est dédiée aux activités de services et de conseils. Enfin, Stormshield, filiale d’Airbus DS, spécialiste des logiciels de cybersécurité, conserve son autonomie. « Stormshield est le 1er éditeur pure player français dans le domaine des firewalls dédiés à la protection des réseaux informatiques et industriels (barrages hydrauliques, usines de production, châteaux d’eau…), à la protection des données bureautiques (chiffrage des fichiers excel, word…) et enfin la protection des postes de travail, notamment des ordinateurs portables », explique Pierre-Yves Hentzen, PDG de la société. Ses produits sont distribués par Airbus Protect à ses clients, ainsi que par 1 200 revendeurs, intégrateurs et sociétés spécialisées comme Orange ou Thales. Le marché de la cyberprotection est en forte croissance, d’autant plus que les métavers, univers virtuels avec leur offre marchande, offrent un nouveau terrain de jeu aux hackers de tous poils. Or le niveau de protection n’est pas encore assez élevé. « Les OIV ont l’obligation de se protéger », relève Pierre-Yves Hentzen. « Mais c’est loin d’être le cas pour les petites entreprises, qui sont souvent la porte d’entrée des cyberattaques contre les grands groupes ». D’où le rôle que doivent jouer les donneurs d’ordre dans la prise de conscience et l’accompagnement de leurs sous-traitants. À l’instar d’Airbus, qui achète plus de 60% de la valeur ajoutée de ses avions sous forme de pièces et sous-ensembles. Le géant européen veille à ce que ses sous-traitants renforcent leurs outils de cyberprotection.

    Le Figaro du 6 juillet

Espace
  • Espace
    Airbus choisi par l’Agence américaine de développement spatial pour fournir 42 plateformes de satellites
    Airbus U.S. Defence and Space a été choisi par Northrop Grumman dans le cadre de la Tranche 1 de la constellation prototype du réseau d’échange (Transport Layer) pour l’Agence américaine de développement spatial (SDA). Airbus U.S. Defence and Space est ainsi chargé de fournir 42 plates-formes de satellites ainsi que des services d'assemblage, d'intégration et de test (AIT), de lancement et de soutien à la mise en service de satellites, la future constellation de connectivité militaire ultrasécurisée des armées américaines. C’est une victoire pour Airbus, après « plusieurs années d’efforts » et une reconnaissance de l’excellence de la technologie satellitaire européenne. Le montant du contrat reste confidentiel, mais porte sur plusieurs dizaines de millions de dollars. « Airbus est considéré comme un fournisseur de confiance par le Pentagone », se félicite le groupe européen. « Ce contrat met en lumière la vocation d’Airbus US à développer et à livrer, depuis les États-Unis, des technologies essentielles pour le combattant américain », estime Robert Geckle, PDG d’Airbus U.S. Defence and Space aux États-Unis. Le satellite proposé a déjà fait ses preuves, la plateforme modulaire Arrow, construite dans une usine installée en Floride, est celle qui équipe la constellation OneWeb. Déjà 394 satellites sont en orbite et 254 restent encore à livrer. Airbus y assemblera également les satellites commandés par le Pentagone et fournira des services d’intégration, de tests et de soutien à leur mise en service.

    Ensemble de la presse du 6 juillet
  • Espace
    Premières Assises du NewSpace en France les 7 et 8 juillet
    Les premières Assises du NewSpace en France se tiendront les 7 et 8 juillet à Station F, le campus de startups créé en 2017 dans le 13ème arrondissement de Paris par Xavier Niel. Deux jours de rencontres et de débats rassembleront les acteurs et clients finaux de l’écosystème spatial, numérique et de l’innovation en France, atour de tables rondes, d’interventions et d’ateliers traitant de thématiques structurantes : financement, commandes publiques, partenariats, recherche et formation, etc. Une place à part entière sera donnée aux spacetech dans un village dédié. L’initiative revient à un collectif d’acteurs du spatial, « pleinement convaincus de la nécessité d’accélérer la transformation de l’écosystème » : l’Agence spatiale européenne (ESA), Alliance NewSpace France, le GIFAS, ASTech Paris Région, le CNES et son offre de services « Connect by CNES », Eutelsat, Geodesic, Isae-Supaéro, le NewSpace Club, 3i3s Europa, le Paris-Saclay Hardware Accelerator, Safe et l’Université Toulouse Capitole (Chaire Sirius).

    Air & Cosmos du 6 juillet
  • Espace
    La startup Latitude lancera sa 1ère mini-fusée en 2025
    Lancé sous le nom « Venture Orbital Systems », l’opérateur de lanceurs spatiaux établi à Reims a bouclé une levée de 10 M€ dans le cadre d'un tour de table mené par Crédit Mutuel Innovation, Expansion Ventures (le fonds spatial de Charles Beigbeder) et French Tech Seed (Bpifrance). UI Investissement, Comat, le groupe ADF et Nicomatic participent également, en tant qu'actionnaires minoritaires, à cette première levée de fonds. L’entreprise, fondée en 2019, en profite pour changer d'identité et se rebaptiser « Latitude ». Le futur lanceur Zéphyr, une fusée de 17 m de hauteur, sera capable d'envoyer plusieurs nanosatellites en orbite. Le premier tir est prévu en 2025, suivi d'une montée en cadence régulière pour s'établir en 2030 à plusieurs dizaines de lancements par an. Implanté depuis sa création à Reims, Latitude entend y finaliser ses 1ers essais jusqu'en 2024. L'enjeu consiste notamment à valider la conception et les process de production du moteur Navier, son prototype réalisé en impression 3D par un prestataire luxembourgeois et livré en juin 2022. Avec ses mini-fusées, dont les décollages s’effectueront depuis l’Ecosse, Latitude proposera un tarif d'accès à l'espace de 35 000 € par kg.

    La Tribune du 6 juillet

Innovation
  • Innovation
    Thales accélère sa stratégie d'investissement dans l'open source hardware
    En tant qu'initiateur du deuxième concours national étudiant RISC-V, co-organisé avec le Groupement de Recherche SOC2 du CNRS et le CNFM (Coordination Nationale de la Formation en Microélectronique et en nanotechnologies), Thales a récompensé le 28 juin 2022 à Strasbourg trois équipes d'étudiants dont la solution permet de réduire la consommation électrique du processeur CORE-V CVA6, un processeur RISC-V open-source développé au sein de l'OpenHW Group. Le Groupe organise par ailleurs un challenge interne, « l'Open Source Hardware Contest », dont les contributions dans le secteur des drones, des interfaces neuronales et des communications à haut-débit seront publiées courant 2022. Cette initiative participe à la dynamique de renforcement de la production d’Open Hardware (matériel libre). Ce concept a pour objectif de favoriser la co-innovation avec de larges communautés, d'augmenter la transparence grâce à de nombreux acteurs impliqués, de réduire les coûts et d'accélérer les temps de développement. La démarche de Thales est en ligne avec la politique européenne volontariste en faveur de la constitution d'un écosystème Open Hardware souverain, permettant de répondre à un double défi : favoriser les capacités de conception et de fabrication de microprocesseurs et faire progresser ces technologies sur les marchés actuels et à venir. Bernhard Quendt, directeur technique de Thales, déclare « L'Open Hardware fait partie des piliers de la stratégie d'innovation de Thales, au même titre que l'intelligence artificielle, le quantique, la connectivité et la cybersécurité. Nous sommes déterminés à soutenir toute initiative permettant à nos clients d'acquérir une plus grande autonomie, souveraineté et flexibilité dans le développement de leurs solutions, des atouts différenciants cruciaux sur nos marchés de Défense et de sécurité ».

    Zonebourse du 6 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM commande 200 moteurs Leap 1-A pour ses A320neo
    Le groupe Air France-KLM a signé le 5 juillet 2022 un accord avec CFM International portant sur l’acquisition de 200 moteurs LEAP 1-A, qui équiperont les A320neo et A321neo destinés à la compagnie aérienne néerlandaise et à la low-cost Transavia. Cette décision fait suite à la commande ferme en décembre dernier de 100 appareils de la famille A320neo, avec des droits d’acquisition pour 60 appareils supplémentaires. Air France-KLM était dès le mois d’avril entré en négociations exclusives avec le motoriste, aux dépens de Pratt & Whitney et son PW1100G. Les 1ères livraisons de ces avions sont attendues au cours du second semestre de l’année 2023. Fabriqué par CFM International, une coentreprise à 50% entre GE Aviation et Safran Aircraft Engines, le moteur LEAP 1-A est, selon le communiqué du groupe, « un moteur de dernière génération, qui contribue à la performance globale et à l’efficacité des avions de la famille A320neo ». Ben Smith, Directeur général d’Air France-KLM, a déclaré : « Air France-KLM met tout en œuvre pour améliorer sa performance économique et environnementale. Les avions de dernière génération comme nos futurs A320neo et A321neo permettent une réduction de 10% du coût unitaire, émettent 15% de CO2 en moins et leur empreinte sonore est divisée par 2, en partie grâce à leurs moteurs particulièrement performants. De son côté, le Président-directeur général de CFM International, Gaël Méheust, a ajouté : « Nous sommes honorés de renforcer notre partenariat avec l’un des plus grands acteurs du secteur et de faire partie intégrante de la stratégie de développement durable d’Air France-KLM ».

    Ensemble de la presse du 6 juillet

Environnement
  • Environnement
    Un ATR42 transformé en laboratoire volant analyse l’air francilien jusqu’au 7 juillet
    Jusqu’au 7 juillet, un avion survole la périphérie de la région parisienne à basse altitude pour recueillir des données sur les aérosols et les polluants atmosphériques. Dans le cadre du projet Across (Chimie atmosphérique des forêts suburbaines), les chercheurs doivent travailler à 300 m d’altitude, à l’intérieur d’un avion, véritable laboratoire volant. L’engin est un ATR42 complètement modifié pour porter une panoplie d’instruments scientifiques. Il appartient au Service des avions français instrumentés pour la recherche en environnement (Safire), une infrastructure de recherche publique qui regroupe Météo France, le CNRS et le CNES. Une quinzaine de vols ont été prévus autour de Paris au cours des mois de juin et juillet. Ils visent à mieux comprendre la pollution locale : la composition des polluants, la manière dont ils se forment, leurs transformations lorsqu’ils se dispersent, etc. Les 8 ingénieurs et scientifiques à bord suivent le panache de pollution depuis sa formation jusqu’à sa dilution dans des zones forestières en périphérie de Paris. Ces trajets peuvent aller jusqu’à 200 kilomètres autour de la ville, depuis l’aérodrome de Cergy-Pontoise. En vol, une veine de prélèvement sous l’avion achemine l’air à l’intérieur en continu vers les différents instruments d’analyse. La dernière campagne d’envergure qui visait l’étude de la pollution atmosphérique depuis Paris était le projet Megapoli, en 2009. Les nouvelles données récoltées, qui permettront d’affiner les modèles de prédiction de qualité de l’air et de changements climatiques seront rendues publiques.

    Le Monde du 6 juillet

Défense
  • Défense
    2ème édition du salon Aerosud à Istres
    Le 5 juillet s’est tenu à Istres le salon Aérosud, dédié aux professionnels des filières de l'aéronautique, du spatial et de la Défense. Un événement de grande ampleur qui rassemble les poids lourds industriels en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette 2ème édition accueillait 92 exposants et 300 participants, soit 3 fois plus que l'an dernier sur le Pôle Aéronautique d’Istres. Le salon bénéficie d’un appui industriel et institutionnel fort avec la présence des partenaires de la cellule régionale aéronautique, des partenaires du pôle d’innovation de Défense NovAero, ainsi que des acteurs majeurs des filières concernées tels que Airbus Helicopters, Thales Alenia Space, Thales AVS, Safran, Dassault. Avec 5,8 Md€ de chiffre d’affaires par an liés aux activités de défense, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur accueille près de 17 % des activités nationales de la Base Industrielle et Technologique de Défense. Renaud Muselier, le président de la région, avance : « À l’heure où les défis se multiplient pour notre pays dans les domaines de la sécurité et de la Défense, elles tiennent une place majeure dans la stratégie de développement économique de la Région Sud ». Les emplois de la filière dépendent en grande partie de deux pôles : un pôle aéronautique autour du site d’Airbus Helicopters à Marignane et un pôle spatial autour du site de Thales Alenia Space à Cannes.

    Presse Agence, Maritima Médias et Destimed du 6 juillet
  • Défense
    Le nouveau WC-135R Constant Phoenix aperçu en vol et bientôt livré à l’armée de l’Air américaine
    L'armée de l'Air américaine (USAF) avait débloqué 208,3 M$ durant son année fiscale 2019 et 8 M$ supplémentaires pour 2020, pour transformer 3 ravitailleurs KC-135R en 3 avions de recherche de particules nucléaires. Or, le 1er WC-135R Constant Phoenix a été aperçu lors d'un vol d'essai le 26 juin dernier. Une fois que L3 Harris Technologies aura terminé les modifications et validé l'appareil, il devrait être livré à l'USAF dans le courant du mois de juillet. Leur mission est de collecter et analyser les particules radioactives présentes dans l'air. Les particules sont collectées grâce à deux entrées d'air situées sur la cabine, au niveau des ailes. Ces avions peuvent détecter des nuages radioactifs en temps réel comme collecter l'air dans des conteneurs étanches. Durant la guerre froide, ils devaient permettre d'analyser les essais nucléaires des différentes autres nations disposant d'armes nucléaires. Ils sont toujours utilisés dans cette mission, notamment en Corée du Nord mais aussi utilisés lors de catastrophes nucléaires, comme à Tchernobyl en 1986 ou à Fukushima en 2011. Le 20 avril dernier, alors que la Russie testait un missile stratégique, 2 RC-135S Cobra Ball effectuaient un vol de reconnaissance non loin de la zone d'atterrissage du missile russe.

    Air & Cosmos du 6 juillet