Synthèse de presse

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    Entretien avec Josef Aschbacher, Directeur général de l’Agence spatiale européenne
    Josef Aschbacher, le Directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), accorde un entretien à L’Opinion, dans lequel il explique les enjeux des prochaines réunions internationales. Il évoque le Sommet spatial européen qui sera organisé par la France à Toulouse le mois prochain, une réunion qui « permettra de clarifier et de concrétiser les priorités que nous avons identifiées en fin d’année dernière, au Portugal ». Il détaille : « A l’Agence spatiale européenne (ESA), nous avons trois projets « accélérateurs » : le verdissement des économies pour lutter contre le changement climatique, la gestion de crise, notamment durant les catastrophes naturelles, et la protection des activités spatiales européennes, avec notamment la gestion des débris spatiaux. Nous avons aussi deux projets « inspirateurs », qui ont vocation à déclencher une réflexion sur le développement de programmes d’exploration humaine spatiale et l’ambition de recueillir des échantillons d’une lune glacée du système solaire ». Josef Aschbacher soulève aussi les enjeux de la réunion interministérielle des Etats membres de l’ESA prévue en novembre 2022, en termes de financements : « notre budget a augmenté quasiment chaque année, et notamment de 12% cette année par rapport à l’an dernier. Il s'élève à 7,1 Md€ en 2022 », se félicite-t-il. Il souligne que la France va probablement redevenir la première contributrice de l’ESA, devant l’Allemagne : « L’industrie spatiale française bénéficie beaucoup de nos programmes et la France soutient fortement nos priorités ».

    L’Opinion du 26 janvier
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    Safran embarque à bord de Galileo avec le propulseur plasmique PPS®5000
    Thales Alenia Space a sélectionné le propulseur plasmique PPS®5000 de Safran Aircraft Engines pour équiper 6 satellites de 2ème génération de la constellation Galileo. Dans le cadre de ce contrat, Safran Aircraft Engines livrera à Thales Alenia Space les premiers PPS®5000 d’ici début 2023, en prévision d’une mise en orbite des premiers satellites Galileo d’ici fin 2024, pour réaliser des missions, civiles ou militaires, de géolocalisation par satellite, de défense et de sécurité. « Les propulseurs de nouvelle génération PPS®5000, qualifiés jusqu’à 5kW, sont conçus pour mener à bien les différentes étapes de la mission du satellite depuis le transfert en orbite géostationnaire jusqu’à son transfert en orbite dite cimetière à la fin de la mission », indique Safran. Développé avec le soutien du CNES et de l’ESA, le propulseur PPS®5000 a obtenu en juin 2021 sa qualification complète, après avoir accumulé plus de 13 000 heures de tir sous vide à pleine puissance. En octobre 2021, il a réalisé son vol inaugural en propulsant le satellite de télécommunication militaire Syracuse IV développé par Thales Alenia Space. « Nous sommes honorés de ce nouveau contrat qui renforce le partenariat qui nous unit à Thales Alenia Space, à l’ESA et au CNES depuis de nombreuses années, et qui nous propulse à bord d’un projet stratégique pour la souveraineté spatiale européenne », déclare Olivier Ferrandon, directeur de la division moteurs plasmiques de Safran Aircraft Engines. « Spécialement conçu pour équiper les plateformes de satellites 100% électriques de nouvelle génération, le PPS®5000 permet d’offrir une plus grande flexibilité pour optimiser les opérations de nos clients », ajoute-t-il.

    Zone-Bourse.com du 27 janvier
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    Un lanceur de SpaceX risque de s'écraser sur la Lune
    Le second étage d'un lanceur Falcon 9 de SpaceX devrait s'écraser en mars 2022 sur la Lune, ont annoncé, mercredi 26 janvier, des astronomes ayant observé la trajectoire de l'appareil, qui est à l'abandon dans l'espace depuis son lancement il y a sept ans. Le lanceur avait été utilisé en 2015 pour mettre en orbite un satellite d'observation du climat sur Terre, le Deep Space Climate Observatory (DSCOVR). Il est passé assez près de la Lune début janvier, ce qui a modifié son orbite. L'impact avec la surface lunaire devrait avoir lieu le 4 mars, à plus de 9 000 km/h. « J'ai suivi des déchets spatiaux de ce type depuis environ 15 ans, et c'est le premier impact lunaire non intentionnel » détecté, a souligné l'astronome Bill Gray, à l'origine d'un logiciel de référence pour suivre les objets proches de la Terre, les astéroïdes, les planètes mineures et les comètes, qui s'est le premier rendu compte de la possibilité d’un impact.

    Ensemble de la presse du 27 janvier

Environnement
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    Le démonstrateur technologique d’Airbus basé sur le C295 prend son envol dans le cadre de Clean Sky 2
    Airbus a réalisé le vol inaugural du banc d’essai en vol 2 (FTB2) du C295, effectué avec succès depuis la ligne d'assemblage final de Séville. L'appareil entame maintenant une campagne de vol dans le but de tester la nouvelle aile semi-morphe, le nouveau système de commande de vol abordable, ainsi qu'une antenne SatCom intégrée au fuselage de l'appareil. « Le premier vol du C295 FTB2 est une étape clé qui représente une avancée importante dans le programme, après l'intégration réussie des nouvelles structures aérodynamiques, la mise sous tension et les essais au sol. Il y a quelques années, ce programme n'était qu'un rêve pour un avenir plus durable de l'aviation. Aujourd'hui, nous sommes à l'étape finale et nous l'avons finalement fait voler », a déclaré Francisco Javier Sánchez Segura, Executive Vice President Engineering au sein d’Airbus Defence and Space. Basé sur le C295, le banc d'essai en vol 2 est un démonstrateur en vol du programme européen Clean Sky 2 (CS2) et du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020 de l'UE. Les modifications comprennent de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies visant à réduire le bruit et les émissions de CO2 et de NOx (oxydes d’azote). L'application de ces technologies à la configuration du futur appareil permet de réduire de 43% les émissions de CO2 et de 70% les émissions de NOx lors d'une mission typique de recherche et de sauvetage de 400 miles nautiques, ainsi que de réduire de 45% le bruit au décollage.

    Skies Magazine du 27 janvier
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    Les défis de l’aviation décarbonée
    Un rapport du cabinet Archery Strategy Consulting, réalisé sous l’égide de l’Institut Montaigne et publié ce jeudi, analyse les leviers à actionner pour atteindre l’objectif de neutralité carbone du transport aérien à horizon 2050, annoncé en 2021 par l’Air Transport Action Group (ATAG). Le rapport souligne que cette volonté doit s’accompagner d’un engagement « rapide et fort des États et de l’ensemble des acteurs du secteur autour d’une feuille de route commune ». Quatre leviers sont identifiés : les carburants d’aviation durables (SAF), qui contribueront à 53% à l’effort de décarbonation, l’innovation technologique, qui contribuera à l’objectif à hauteur de 34%, l’optimisation des opérations en vol et au sol (7%), et les compensations (6%). En matière de SAF, le soutien public s’organise, avec la mise en œuvre, fin 2022, du programme Clean Aviation, doté de 1,7 Md€, qui prend le relais de Clean Sky 2. En France, le gouvernement a décidé une nette hausse du budget du Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC), qui dispose de 1,5 Md€ sur la période 2020-2022, et d’une enveloppe de 800 M€ dans le cadre du plan France 2030. Les industriels se mobilisent également : fin septembre 2021, TotalEnergies s’est allié avec Safran, qui vient d’investir dans Ineratec, une startup allemande, qui a mis en service 13 usines de SAF. « Ces partenariats nous permettent d’optimiser le couple moteur-carburant. Nous partageons des informations et menons des tests ensemble, afin de voir comment nos moteurs Leap et notre démonstrateur Rise de moteur du futur pourront fonctionner avec 100% de SAF », explique Éric Dalbiès, directeur R&T et Stratégie de Safran, cité par Le Figaro. Le rapport souligne que les SAF constituent la solution de court terme pour décarboner les vols moyen et long-courriers, en attendant que les technologies soient mûres pour lancer un avion à hydrogène, dont la mise en service est prévue par Airbus à l’horizon 2035. Les compagnies cherchent elles aussi à réduire leur bilan carbone. Air France doit préciser cette année la répartition de ses efforts : « Le renouvellement de la flotte est le principal levier pour réduire nos émissions de CO2, car un avion de nouvelle génération émet 20% à 25% de CO2 en moins que son prédécesseur », indique Vincent Etchebehere, directeur du développement durable et des nouvelles mobilités d’Air France. L’optimisation du trafic aérien (ATM), dont Thales est un acteur majeur, permettrait aussi de réaliser d’importantes économies d’émissions, en particulier sur les pistes des aéroports.

    Le Figaro du 27 janvier
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    Boeing et Lockheed Martin poursuivent leurs investissements dans l’aviation électrique
    Les Américains Boeing et Lockheed Martin poursuivent leurs campagnes d’investissements au profit de startups développant des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux électriques (ADAVe). Lockheed Martin Ventures a investi au sein d’Electra.aero, constructeur d’avions hybrides électriques à décollage et atterrissage ultra-courts (ADACe), afin de soutenir les plans de la startup visant à commencer les essais en vol d'un avion démonstrateur de la technologie ADACe hybride, en grandeur réelle, dès 2022. De son côté, Boeing a annoncé avoir investi 450 M$ supplémentaires dans sa coentreprise Wisk Aero eVTOL, créée avec la startup Kittyhawk. Wisk Aero a déclaré que le financement soutiendrait les efforts de certification de ce qu'elle décrit comme sa 6ème génération d'ADAVe entièrement autonome, qui succèdera et remplacera le prototype biplace « Cora » de 5ème génération, lequel a réalisé par le passé environ 1 500 essais en vol.

    Air & Cosmos du 27 janvier

international
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    Boeing annonce des pertes pour la 3ème année consécutive
    Boeing a dévoilé ce mercredi une perte nette de 4,29 Md$ en 2021. C’est la 3ème année consécutive que Boeing est « dans le rouge » : en 2020, la perte s’élevait à 11,9 Md$, et à 636 M$ en 2019. Les pertes en 2021 sont supérieures aux chiffres attendus, en raison notamment d’une nouvelle charge exceptionnelle de 3,5 Md$, destinée à couvrir le coût des malfaçons et de l'arrêt des livraisons du B787, ce qui efface l'amélioration des comptes de la branche aviation civile au premier semestre. Boeing estime déjà à 2 Md$ le montant des surcoûts liés à cette crise d'ici à 2023, et n'est pas encore en mesure d’indiquer à ses clients quand ils pourront être livrés. Le chiffre d'affaires de Boeing, soutenu par le retour en vol du B737 MAX, a toutefois progressé de 7% sur l'ensemble de l'année, pour atteindre 62,3 Md$ (il a en revanche reculé de 3%, à 14,8 Md$, au quatrième trimestre). Le groupe a retrouvé un flux de trésorerie positif au quatrième trimestre 2021, pour la première fois depuis le premier trimestre 2019. Boeing a aussi légèrement réduit sa dette au cours du quatrième trimestre, de 4,3 Md$.

    Ensemble de la presse du 27 janvier

Industrie
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    Forte hausse des recrutements dans l’ensemble du secteur aéronautique
    Le Monde consacre un article à la hausse considérable des recrutements dans l’industrie aéronautique, orchestrée par les « grands donneurs d’ordre, Airbus, Dassault Aviation, Safran ». Safran a prévu d’embaucher 12 000 salariés en 2022 dans le monde, dont 3 000 pour la France. Airbus a annoncé le recrutement mondial de 6 000 nouveaux collaborateurs. Dassault Aviation, quant à lui, « n’a jamais arrêté de recruter pendant la crise, afin de faire face à l’envolée de ses commandes, autant de ses avions militaires, les Rafale, que de ses avions d’affaires ». Le groupe a embauché 1 000 salariés en 2021 et annonce vouloir poursuivre ses recrutements en 2022, sans en préciser, pour l’instant, le nombre. La hausse des recrutements se répercute chez les sous-traitants, qui multiplient les campagnes d’embauche et font face à une certaine pénurie de main d’oeuvre : Le Monde rappelle ainsi l’opération de « job dating » organisée par Sabena technics le 2 décembre 2021, afin de recruter 40 peintres aéronautiques, sans critère de diplôme ni d’expérience professionnelle.

    Le Monde du 27 janvier

Défense
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    La Corée du Nord multiplie les tirs de missiles
    La Corée du Nord a tiré jeudi 27 janvier un « projectile non identifié » dans la mer de l'Est, ou mer du Japon, a affirmé l'armée sud-coréenne. Il s'agirait du 6ème essai militaire cette année de la part de Pyongyang, qui n’avait pas testé autant d'armes en un mois depuis 2019, lors d’un épisode survenu après l'échec des négociations entre son dirigeant Kim Jong Un et le président des États-Unis de l'époque, Donald Trump.

    Le Figaro et Ensemble de la presse du 27 janvier