Synthèse de presse

Espace
  • Espace
    Le 1er lancement d’Ariane 6 aura lieu le 9 juillet 2024
    Le nouveau lanceur lourd européen Ariane 6 décollera pour la 1re fois le 9 juillet du Centre spatial guyanais à Kourou. Josef Aschbacher, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), s'est montré « très confiant » sur la date du vol inaugural, qui « marquera le retour à l'accès indépendant pour l'Europe ». Initialement prévu pour 2020, le 1er vol d'Ariane 6 a été reporté à plusieurs reprises et l'Europe ne dispose plus de lanceurs opérationnels dans l’espace depuis le dernier vol d’Ariane 5 en juillet 2023 et l'échec du 1er vol commercial du lanceur léger italien Vega-C en 2022. La cadence de lancements d'Ariane 6 est prévue pour 9 vols par an. Mais, selon Josef Aschbacher, Arianespace pourra opérer jusqu'à « 10 vols par an en fonction des circonstances », a-t-il expliqué. « Ariane 6 est le lanceur européen qui correspond à nos besoins d'aujourd'hui, adaptable à nos ambitions futures », a-t-il déclaré. Ariane 6 est polyvalente, avec un étage supérieur réallumable lui permettant de placer plusieurs satellites sur différentes orbites pendant le même vol. Le vol inaugural « ouvrira la voie à l'exploitation commerciale et à une forte montée en cadence au cours des 2 prochaines années », a de son côté estimé Martin Sion, président exécutif d'ArianeGroup. Ariane 6 dispose déjà de 30 missions dans son carnet de commandes.

    Ensemble de la presse du 6 juin
  • Espace
    Le vaisseau Starliner de Boeing a décollé en direction de l’ISS
    Le décollage de la fusée Atlas V du groupe ULA, avec la capsule Starliner de Boeing à son sommet, a eu lieu mercredi 5 juin depuis Cap Canaveral en Floride. La capsule a décollé en direction de la Station spatiale internationale (ISS) avec pour la 1ère fois des astronautes à bord. Une petite fuite d'hélium sur l'un des propulseurs du vaisseau de Boeing a entraîné du temps d'analyse supplémentaire, mais il a finalement été décidé de ne pas la réparer avant le vol, celle-ci ne représentant pas de danger selon la NASA. Après plusieurs années de reports et 2 tentatives de décollage annulées au dernier moment en un mois, Boeing espère démontrer avec ce vol test que Starliner est sûr pour commencer ses opérations régulières, avec toutefois 4 ans de retard sur SpaceX, qui assure déjà le transport d'astronautes de la NASA vers l’ISS depuis 2020.

    Le Figaro, L’Usine Nouvelle et Les Échos du 6 juin

Industrie
  • Industrie
    L’industrie aéronautique et spatiale française est présente à ILA Berlin 2024
    Le GIFAS fédère le Pavillon France au salon aéronautique et spatial ILA Berlin 2024, qui se déroule du 5 au 9 juin et accueille une délégation de 15 entreprises française : AD Industries / Motherson, Aerometals & Alloys, Aeroprotech, Bureau Veritas Exploitation, CetraC.io, CT Ingenieros, Cybermeca, Dedienne Aerospace Europe, Defontaine, Faure Herman, Hexcel, Satys Services Group, Spaleck Industries, Stacem et Win-MS. D’autres entreprises françaises membres du GIFAS sont également présentes avec leur propre stand sur le salon : Axon, Airbus, ArianeGroup, Hexcel, Lebronze Alloys, Liebherr Aerospace, MBDA, OEM Defence Services, Safran et Thales. Parmi les temps forts de l’évènement, le GIFAS organise le 6 juin, en collaboration avec son homologue allemande le BDLI (Bundesverband der Deutschen Luft– und Raumfahrtindustrie), une rencontre entre les équipementiers français (membres du GEAD) et allemands (membres du Forum BDLI « Équipements et matériaux »).

    Le MOCI du 5 juin
  • Industrie
    L'Italie donne son accord au rachat de Microtecnica par Safran
    Safran a reçu l'approbation du gouvernement italien pour l'acquisition de Microtecnica, société regroupant les actifs de Collins Aerospace localisés en Italie. L'opération avait été initialement bloquée fin 2023 par l’Italie, soutenue par l’Allemagne. Safran a pris « un certain nombre d'engagements, compatibles avec les objectifs visés par cette acquisition, qui répondent aux préoccupations exprimées dans le décret initial italien du 16 novembre 2023 et fournissent des garanties adéquates pour les intérêts nationaux italiens », explique le groupe dans un communiqué se félicitant de cette décision. En outre, au Royaume-Uni, le Secretary of State a examiné la notification faite en vertu du National Security and Investment Act et a informé Safran qu'il ne prendrait aucune autre mesure concernant ce projet d'acquisition. Cette décision constitue « une autorisation inconditionnelle », a également estimé Safran dans son communiqué.

    La Tribune du 6 juin
  • Industrie
    Porté par la reprise du secteur, Celso double la taille de son usine
    Celso, la PME leader mondial dans la fabrication de coussins de sièges cockpits des avions d’Airbus, Boeing et Bombardier, fait face à une forte demande pour répondre à la montée en cadence des avionneurs. L’entreprise familiale, installée dans le Tarn-et-Garonne, va lancer des travaux pour doubler la taille de son usine. « Celso devrait réaliser plus de 30% de croissance pour arriver à plus de 12 M€ de chiffre d’affaires », relève Agnès Timbre, directrice générale de la PME. Et ces perspectives ont été confirmées la semaine dernière au salon Aircraft Interiors Expo de Hambourg. « Comme les délais de livraison s'allongent, le temps de recevoir leur nouvel avion, certaines compagnies aériennes modernisent l'intérieur de leurs appareils déjà en service. Emirates est, par exemple, actuellement en train de rénover ses A380 et cela nous fournit un surplus d'activité », remarque-t-elle. La dirigeante observe aussi « une forte poussée sur l'aviation d'affaires » pour laquelle Celso fournit également des coussins, sans compter les nouveaux acteurs tels qu'Aura Aero ou VoltAero, qui commencent à industrialiser la fabrication de leurs petits aéronefs. La PME doit donc démarrer en septembre les travaux d'agrandissement de son usine à Bressols qui va doubler de taille, passant de 4 500 m2 à 7 000 m2 pour un investissement de près de 6 M€. La société emploie aujourd'hui 70 salariés et aimerait recruter 20 personnes supplémentaires d'ici la fin de l'année.

    La Tribune du 6 juin
  • Industrie
    Eve Air Mobility sélectionne Latécoére comme fournisseur des portes de son eVTOL
    Le fabricant mondial d'aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) Eve Air Mobility a sélectionné Latécoère comme fournisseur des portes de son appareil. Basée en Floride, Eve Air Mobility s’appuie sur une équipe de près de 1 000 employés à travers le monde dédiée à la conception et au développement d'un eVTOL à 4 passagers et 1 pilote. Dans le cadre de cette nouvelle collaboration, Latécoère concevra et produira les portes-passagers et pilotes de l’eVTOL, contribuant à franchir les étapes du programme en termes de développement, de certification et de trajectoire d’augmentation rapide des cadences. L'accent sera mis principalement sur la sécurité des systèmes, l'optimisation du poids et les engagements de faible émission carbone. Ce contrat « permettra de renforcer notre expertise dans les composites et de positionner Latécoère sur un segment d'activité supplémentaire, notamment sur un programme aux perspectives de marché florissantes », a notamment déclaré Greg Huttner, Directeur général de Latécoère.

    Le Journal de l’Aviation du 6 juin

Défense
  • Défense
    L’Allemagne va commander 20 Eurofighter supplémentaires
    À l'occasion du salon aéronautique ILA Berlin 2024, Olaf Scholz, chancelier allemand, accompagné de Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, a annoncé l'acquisition de 20 avions de chasse Eurofighter supplémentaires. L’Allemagne entend ainsi renforcer les capacités des industries européennes de défense. Selon Bloomberg, le montant de la commande pourrait s'élever à environ 4 Md€, en incluant la logistique et la maintenance. La signature devrait intervenir avant les élections législatives de l'automne 2025. Airbus souhaite que le contrat soit signé au plus vite pour assurer la continuité de ses chaînes de fabrication. Le groupe a repris l'assemblage final des Eurofighter à Manching, en Bavière, grâce à une commande passée il y a 4 ans par l'Allemagne pour une tranche de 38 Eurofighter de 4ème génération pour un montant de 5,4 Md€. À ce jour, Airbus déclare avoir livré à l'armée allemande 143 Eurofighter sur 181 commandés. La Luftwaffe affiche pour sa part une flotte disponible de 138 appareils. Le financement des prochains Eurofighter risque néanmoins d’être compliqué. Avec l’acquisition de 35 F-35 auprès de Lockheed Martin pour une dizaine de milliards d'euros, la marge de manœuvre budgétaire de la coalition est réduite. Lors de son discours au salon de Berlin, Olaf Scholz a réitéré sa promesse de maintenir sur la durée les dépenses allemandes dans la défense à 2% du PIB.

    Ensemble de la presse du 6 juin

Emploi
  • Emploi
    200 postes à pourvoir au salon Synergie.Aéro dans les Hauts-de-France le 12 juin
    En partenariat avec le GIFAS et France Travail, Synergie s’apprête à accueillir dans les Hauts-de-France un salon dédié à l’emploi dans le secteur aéronautique. Le 12 juin 2024 se tiendra, à Albert, une nouvelle édition de Synergie.aéro, avec la présence de près de 20 entreprises du secteur et environ 200 postes à pourvoir en CDI, CDD, intérim ou CDI intérimaire. Des entreprises locales et les grands groupes du secteur seront représentés, tels qu’Airbus Atlantic, Blondel Aéro Logistique, Daher, Dassault Aviation, Daher, Europe Technologies, Expleo, Laroche Industries, Saci Technology, Segula Technologies, ou encore l’armée de l’Air & de l’Espace, ainsi que des organismes spécialisés dans l’emploi et la formation professionnelle, comme France Travail, la Mission locale, ou encore l’UIMM Proméo. Le salon permet de découvrir les différents métiers et formations possibles et d’échanger en direct avec les entreprises locales, et surtout, est ouvert à tous « y compris aux personnes en situation de handicap, qui pourront rencontrer sur place des structures pour les accompagner dans leur reconversion professionnelle », explique Patrice Vinet, directeur des Opérations Ouest et Nord chez Synergie.

    Aerocontact du 6 juin

Innovation
  • Innovation
    Airbus collabore avec Avincis pour définir un cadre d’exploitation des eVTOL
    Airbus a annoncé avoir signé un protocole d'accord avec l'opérateur européen d'hélicoptères Avincis, pour explorer les possibilités d'exploiter des aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) dans toute l'Europe. Dans le cadre de cet accord, les 2 partenaires se concentreront sur la définition du concept d'exploitation de ces appareils, travaillant conjointement à la définition de profils de mission pour les opérations eVTOL en Europe. Il s’agit d’une « nouvelle étape vers la création d'un écosystème AAM (mobilité aérienne avancée) et constitue une extension de la relation de longue date entre Airbus et Avincis », souligne le constructeur aéronautique.

    ABC Bourse du 6 juin
  • Innovation
    Airbus avance sur l'Intelligence artificielle et le Combat Cloud du SCAF
    Après avoir dévoilé son concept de drone de combat Wingman à l'occasion du salon aéronautique ILA Berlin, Airbus Defence and Space a signé avec Helsing un accord-cadre de coopération sur l’Intelligence artificielle (IA). Cette technologie permettra notamment aux drones de fonctionner avec les actuels avions de combat de type Eurofighter et Rafale, tout en préparant le chemin vers le SCAF (Système de Combat Aérien du Futur). L'intelligence artificielle fait aussi partie des 5 technologies sur lesquelles va travailler le Combat Cloud Accelerator lancé par Airbus Defence and Space avec Starburst Aerospace. Il a pour objectif d’identifier des solutions innovantes dans l'écosystème allemand de startups et de PME pour le programme européen SCAF. Airbus Defence and Space a en effet la responsabilité du Combat Cloud qui va mettre l'intelligence en temps réel au 1er plan en exploitant les capacités en réseau des différents avions et plates-formes actionnés et déployés dans le cadre du SCAF. À l'IA sont logiquement associés la cybersécurité, les supercalculateurs, les communications par radiofréquence et optique et photonique. Au cours des mois de mai et juin 2024, les 2 partenaires sélectionneront donc 10 PME et startups pour le programme d'accélérateur. De juillet à septembre 2024, les participants sélectionnés développeront des projets et des propositions sur la manière dont elles peuvent contribuer au Combat Cloud du SCAF. À la fin de l'accélérateur, les propositions les plus innovantes seront sélectionnées pour recevoir un financement de recherche et de mise en œuvre.

    Air & Cosmos du 6 juin

Environnement
  • Environnement
    La production de carburant d’aviation durable triplera en 2024 selon l’IATA
    L’Association du transport aérien international (IATA) a annoncé que ses prévisions visant à tripler la production de carburants d’aviation durables (CAD) en 2024 pour atteindre 1,9 milliard de litres étaient en bonne voie. Cela représenterait 0,53% des besoins en carburant de l’aviation en 2024. « Le CAD fournira environ 65% des mesures d’atténuation nécessaires aux compagnies aériennes pour atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050. Le triplement attendu de la production de CAD en 2024 par rapport à 2023 est donc encourageant », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Environ 140 projets de carburants renouvelables capables de produire du CAD seraient en production d’ici 2030. Si tous se mettent en production comme annoncé, la capacité totale de production de carburants renouvelables pourrait atteindre 51 millions de tonnes d’ici 2030, avec une capacité de production répartie sur presque toutes les régions. Actuellement, le CAD ne représente que 3% de toute la production de carburants renouvelables. « L’intérêt pour le CAD augmente et doit se traduire en politiques garantissant que les compagnies puissent acheter du CAD dans les quantités requises, estime Willie Walsh. Plusieurs solutions sont possibles pour accélérer l’accès de l’aviation aux quantités critiques de CAD : la diversification des matières premières utilisées, le co-traitement par les raffineries existantes, les incitations pour améliorer la production des installations de carburants renouvelables, et les incitations pour stimuler les investissements dans la production de carburants renouvelables. « En utilisant une combinaison de toutes les mesures politiques potentielles, il est tout à fait possible de produire des quantités suffisantes de CAD », a finalement déclaré Willie Walsh.

    Air Journal du 6 juin