Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Liebherr Aerospace Toulouse double sa surface de production dans le Tarn-et-Garonne
    <p>L’équipementier Liebherr Aerospace Toulouse se prépare à une projection de forte croissance à l’horizon 2030 dans un contexte de reprise d’activité. Afin d’anticiper cette montée en cadence, le fabricant s’apprête à construire un second bâtiment industriel de 10 000 m², à Campsas, dans le Tarn-et-Garonne, pour un montant de 20 M€. Précédé d’une phase d’études détaillées en 2022, le chantier sera engagé en 2023, pour une mise en service en 2024. Le site actuel de Campsas, spécialisé dans l’usinage de pièces de précision (roues de turbines, compresseurs, corps de vanne haute température), qui sont assemblées dans l’usine de Toulouse, à 40km de là, emploie actuellement 200 salariés et verra ses effectifs portés à 400 d’ici à fin 2024. Ce nouveau bâtiment industriel basse consommation sera dédié à l’activité de production d’échangeurs de chaleur, il permettra de libérer de la surface de production sur le site toulousain, sur lequel sont déjà implantés le bureau d’études, la logistique et l’ensemble des fonctions supports. Ainsi, les activités de montage et de maintenance des systèmes d’air pourront y être déployées.</p>

    ToulEco du 25 avril
  • Industrie
    Pérennisation de la production d’Eaton dans le Béarn : le soutien de Safran Landing Systems
    Le site de la société de sous-traitance aéronautique Eaton, localisé à Serres-Castet dans le Béarn, qui est en cours de délocalisation, pourrait être repris par Les Forges Belles Ondes (FBO), avec le soutien de Safran Landing Systems. Le groupe, qui possède une usine à Bidos près d’Oloron-Sainte-Marie, pèse actuellement pour au moins 60 % de l’activité de l’usine de Serres-Castet comptant 47 salariés. Safran Landing Systems a confirmé être « très attentif à l’avenir du site et des activités d’Eaton à Serres-Castet ».

    Sud-Ouest du 24 avril
  • Industrie
    Fabrice Arfi a pris la tête de la nouvelle Direction Clients du groupe ADF
    Le groupe ADF, spécialisé dans le conseil, la conception, la réalisation et la maintenance des moyens de production et d’infrastructures dans les domaines de la mobilité (aéronautique, ferroviaire et urbaine), de l’énergie (nucléaire et renouvelable), des matériaux (métallurgie, produits chimiques, verrerie), des industries de l’Espace, de la santé et du bien-être, a annoncé la création d’une Direction Clients et nomme Fabrice Arfi à sa tête en qualité de Directeur Marketing &amp; Ventes. Passé par le groupe Airbus, Fabrice Arfi avait rejoint Zodiac Aerospace où il avait été promu CEO de Zodiac Services en 2019 et membre du comité exécutif de Safran Aerosystems. Avec la création de cette Direction Clients, le groupe ADF entend accélérer sa croissance et sa mutation pour augmenter la part de services dans son offre. « Les clients attendent plus de soutien et de services et nous nous organisons pour coller à leurs attentes. Cette évolution a d’abord vu le jour dans le domaine du B2C et gagne maintenant le B2B. Avec la transformation digitale et la transition écologique, la transition vers le service est le 3ème grand levier de transformation de nos entreprises. » précise Marc Eliayan, PDG du groupe ADF.

    Les Echos du 25 avril
  • Industrie
    Patrice Caine va être renouvelé à la tête de Thales
    Près de huit ans après son arrivée à la tête de Thales, Patrice Caine va être renouvelé pour un nouveau mandat de 4 ans, à l'issue de l'assemblée générale mixte, qui se tiendra le 11 mai. Le PDG de Thales s’était récemment réjoui : « Le groupe réalise la meilleure année de son histoire du point de vue commercial ». Les prises de commandes du groupe, aujourd'hui valorisé à 26,5 Md€, ont atteint l'an dernier un nouveau sommet à 19,9 Md€. En outre, le cours de l'action était au-dessus de 120 € à la fin de la semaine dernière.

    La Tribune du 25 avril

Environnement
  • Environnement
    Le projet Alice d’Eviation reçoit une commande de la compagnie Cape Air de 75 exemplaires
    Le projet Alice d'Eviation d’avion régional électrique reçoit un soutien de poids avec la déclaration d’intention de la compagnie régionale américaine Cape Air d’en commander 75 exemplaires. Ce projet permet d’afficher une volonté de participer à la lutte contre le réchauffement climatique, en optant pour l’électrique. Cape Air envoie un message à ses clients et à la communauté. La compagnie exploite actuellement 103 avions pour assurer plus de 400 vols par jour sur la côte Est des États-Unis. Des vols qui s’apparentent pour certains d’entre eux à des sauts de puce compatibles avec l’autonomie modeste des premiers avions électriques, même si Eviation affirme viser une distance de franchissement de plus de 800 km avec son Alice de 9 places. Pour l’heure, l’avion électrique est au stade des essais de roulage. « Cape Air reste attachée au développement durable, à la croissance et à l’innovation, et notre partenariat avec Eviation permet de traduire ces engagements en actions. Nos clients seront à l’avant-garde de l’histoire de l’aviation et les communautés que nous desservons bénéficieront de voyages zéro émission. » déclare Linda Markham, la nouvelle PDG de Cape Air.

    Air & Cosmos du 25 avril
  • Environnement
    Focus sur SHZ Advanced Technologies et ses solutions innovantes pour l’avion à hydrogène
    SHZ Advanced Technologies présente un concept de système intégré de stockage et de distribution d’hydrogène liquide, particulièrement bien adapté aux avions régionaux, moyen-courriers, mais aussi aux appareils long-courriers. Cette startup, crée en 2020 par Eric Schulz consultant et ancien haut responsable de l’industrie aéronautique, et Jean-Michel Schulz, professeur en technologies aérospatiales et spécialiste en cryogénie et en composites aéronautiques a imaginé plusieurs solutions techniques permettant de considérer l’avion à hydrogène comme une évolution viable et durable de l’aéronautique civile. Une solution brevetée déposée par la startup neutralise les contraintes de compression et de cisaillement de l’enveloppe extérieure tout en la maintenant sous vide, permettant de concevoir des réservoirs plus légers, pouvant être intégrés dans des espaces exigus, comme les ailes ou les soutes. L’autre système breveté par la startup consiste en une double enveloppe interne : le réservoir contenant l’hydrogène liquide est lui-même inclus dans un réservoir contenant un gaz d’inertage sous pression (de l’hélium). Ainsi, en cas de fuite du réservoir d’hydrogène, c’est l’hélium qui migrerait vers l’hydrogène et non le contraire. SHZ Advanced Technologies a également inventé un dispositif de contrôle appelé FADHyCC (Full Authority Digital Hydrogen Cryogenic Control), qui assure le pilotage de l’installation à l’aide de canaux indépendants, en vol aussi bien qu’au sol, y compris lors des phases critiques de remplissage et de maintenance. Un avion transformé via les technologies décrites ici offrirait moins de volume de fret que la solution cryogénique standard, mais permettrait d’embarquer quasiment autant de passagers.

    Trust My Science du 25 avril
  • Environnement
    Hydrogène vert : Lhyfe vise la Bourse pour devenir leader en Europe
    Porté par les plans d’investissements publics français et allemand de quelques 9 Md€ chacun d’ici à la fin de la décennie, le secteur de l’hydrogène vert se projette à long terme. Profitant de cet engouement, la startup Lhyfe annonce ce vendredi qu’elle veut s’introduire en Bourse et publie son document d’enregistrement. « La demande va exploser au cours des prochaines décennies », explique le PDG de la startup nantaise, Matthieu Guesne, qui ambitionne une levée de fonds « très significative » et vise 200 M€ de chiffre d’affaires en 2026. En se positionnant dans des projets en France et en Europe du Nord, et avec à sa disposition « un pipeline commercial de 93 projets représentant une capacité totale dépassant les 4,8 gigawatts », la société fondée en 2017 veut concurrencer les plus grands acteurs du secteur, comme EDF, Air Liquide ou Engie. Cette introduction en bourse est le premier pas vers « un déploiement rapide et massif » à l'international, à l'image d'un de ses projets les plus avancés au Danemark, cofinancé par l'Union européenne, où la startup devrait commencer à produire de l'hydrogène dès 2023.

    Les Echos et le Figaro du 25 avril

Espace
  • Espace
    Un projet de rover d’exploration lunaire pour Nissan
    Début avril, le constructeur japonais Nissan a annoncé le développement d’un véhicule lunaire (Lunar Terrain Vehicle ou LTV) avec deux entreprises américaines, Sierra Space, implantée dans le Kentucky, et Teledyne Brown Engineering, en Alabama. Cet engin lunaire doit répondre aux attentes de la NASA dans le cadre du programme Artemis, qui prévoit le retour de l’Homme sur la Lune. Créée en 1953, Teledyne Brown Engineering a la charge du pilotage de l’ensemble des travaux sur ce nouveau projet. Pour le Lunar Terrain Vehicle, Teledyne sera responsable de l’ingénierie, de la production et du système d’alimentation. Récemment, l’entreprise a conçu et construit le premier des trois adaptateurs d'étage de lanceur du véhicule Artemis de la NASA, dont le lancement est prévu à l'été. Sierra Space fournira des logiciels de vol, des mécanismes qualifiés pour l'espace, des communications, un pointage, une navigation et une synchronisation pour le LTV, tandis que Nissan développera la conduite autonome du véhicule. L'engin lunaire pourra accueillir un équipage. Hormis ces caractéristiques, peu de précisions techniques sont apportées par les trois entreprises engagées sur le projet. Il n’est pas mentionné par exemple la date de sortie du véhicule, ni ses dimensions.

    L’Usine Nouvelle du 25 avril
  • Espace
    Le modèle de vol de l’atterrisseur lunaire Peregrine a été dévoilé par Astrobotic
    Au 4ème trimestre cette année, Peregrine pourrait devenir le 1er atterrisseur américain expédié vers la Lune depuis la fin du programme Apollo, en décembre 1972, mais aussi le premier engin privé de l’histoire à se poser sur notre satellite naturel. Il a été construit par la société Astrobotic, créée en 2007 au sein de l’Université Carnegie-Mellon, à Pittsburgh en Pennsylvanie. Le 21 avril, lors d'une visite au siège de la société de hauts responsables du gouvernement et de la NASA, le modèle de vol de Peregrine a été dévoilé dans sa salle blanche d’intégration, ainsi que les charges utiles qui seront embarquées lors de la mission Peregrine 1. « La construction de cet atterrisseur lunaire est un rêve devenu réalité. C'est pourquoi notre entreprise a été fondée il y a 15 ans. C'est l'aboutissement d'innombrables heures sur de nombreuses années par des centaines de personnes pour concevoir et assembler l'atterrisseur, pour créer le marché de la livraison lunaire », a déclaré John Thornton, le directeur général d’Astrobotic. L’atterrisseur qui mesure 1,9 m de haut pour 2,5 m de large, et pèse environ 770 kg au décollage, sera confié au nouveau lanceur lourd Vulcan-Centaur d’United Launch Alliance, qui effectuera son vol inaugural depuis la base militaire de Cape Canaveral, en Floride.

    Air & Cosmos du 23 avril

Défense
  • Défense
    Record d’endurance battu pour 2 Eurofighter italiens
    Dans le cadre de sa participation à la lutte contre Daesh en fournissant quatre avions de combat à la coalition d’États, le ministère de la Défense italienne a annoncé que deux avions de combats Eurofighter ont effectué un vol d'endurance record. Les deux avions italiens ont décollé le 14 avril de la base Ali Al Salem, au Koweït, pour une nouvelle mission de reconnaissance au-dessus de l'Irak. Ces appareils ont alors effectué un vol de huit heures, un record pour l'ensemble de la flotte d'Eurofighter de l'Aeronautica Militare. Les deux avions ont été ravitaillés plusieurs fois par des tanker de la coalition. Le contingent italien déployé sur la base aérienne Ali Al Salem comprend, en plus des personnels aéronautiques, des analystes renseignement afin de pouvoir effectuer les différentes analyses des photos et vidéos récoltées durant chaque vol.

    Air & Cosmos du 23 avril