Synthèse de presse

Plan Aéronautique
  • Plan Aéronautique
    Bilan du plan gouvernemental de soutien à l’aéronautique
    De tous les plans de soutien élaborés pendant la pandémie, celui consacré à l'aéronautique a, de loin, été le plus important. Près de deux ans après son annonce à la filière, en juin 2020, une enquête de la Cour des comptes dresse un premier bilan des mesures gouvernementales. Si la facture s’avère élevée, 8,75 Md€ en aides directes et indirectes accordées à l’industrie aéronautique en additionnant les différentes mesures « transversales » et les 10 Md€ d’aides dont a bénéficié Air France, ces mesures ont permis de limiter l'impact de la crise sur un secteur vital pour le pays. L'impact sur le carnet de commandes a également été contenu, notamment grâce aux garanties de prêts à l'exportation par Bpifrance. Ils ont représenté 10% des ventes d'Airbus en 2020 et 23% de celles d'ATR, pour un montant total de 3,6 Md€. De la même manière, 59% des membres du GIFAS ont recouru à un prêt garanti par l'Etat, soit 649 PGE au total pour un montant global de 694 M€. Le mérite des mesures gouvernementales est d'accélérer la modernisation du secteur et sa consolidation, tout en maintenant l’objectif de neutralité carbone, à travers la mise en place du fonds ACE Aéro Partenaires, d’environ 600 M€ à la fin de 2022. « 90% des financements sont consacrés à l'invariant qu'est la réduction de la consommation de carburant des avions. Le meilleur carburant reste en effet celui qu'on ne consomme pas », a insisté Pierre Moschetti, le sous-directeur de la construction aéronautique à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

    Les Echos du 27 avril

Industrie
  • Industrie
    Signature d’un contrat entre Safran et AJW Group pour des équipements d'Airbus A320 et A330
    Safran et AJW Group, le spécialiste indépendant anglais et leader mondial de la fourniture et de la réparation de pièces détachées d’avions pour Airbus et Boeing, ont signé un contrat exclusif d'une durée de cinq ans pour la maintenance de générateurs électriques, de contacteurs électriques et d'équipements pour systèmes de ventilation. Ce contrat prendra en charge environ 50 générateurs auxiliaires de puissance (APU) et plus de 100 systèmes de ventilation par an, des équipements présents sur plus de 350 Airbus A320 et A330 appartenant aux clients d'AJW Group. Safran Electrical & Power réparera les générateurs APU ainsi que tous les contacteurs électriques, tandis que Safran Ventilation Systems assurera la maintenance des systèmes de ventilation. Les équipements révisés seront ensuite expédiés au siège d'AJW au Royaume-Uni. « Ce contrat illustre la stratégie et l'engagement d'AJW de fournir à nos clients mondiaux une supply chain et un délai de réparation au plus haut niveau de qualité, permettant de satisfaire les besoins des opérateurs et d'optimiser leur efficacité opérationnelle. » a déclaré Barry Swift, SVP Opérations chez AJW Group.

    Flight Global et Le Journal de l’Aviation du 27 avril
  • Industrie
    Les moteurs GTF de Pratt & Whitney choisis pour équiper 44 Airbus A321XLR d’Air Canada
    Pratt & Whitney et Air Canada ont annoncé la sélection du moteur GTF pour motoriser 30 Airbus A321XLR que la compagnie aérienne canadienne détient en commande ferme (auprès d'Airbus et des loueurs Air Lease et AerCap), ainsi que les 14 autres exemplaires supplémentaires qui figurent aujourd'hui en droits d'achat. Cette commande de monocouloirs Airbus a été enrichie, depuis celle officialisée en mars dernier, qui ne comptait, pour sa partie ferme, que 26 A321neo à rayon d'action accru. « L'efficacité et la mobilité du GTF nous aideront à réduire nos coûts et nous permettront également d'étendre notre réseau. De plus, la technologie de pointe du GTF fera progresser notre programme environnemental en réduisant les émissions et le bruit », a déclaré Richard Steer, vice-président principal, Exploitation d'Air Canada.

    Le Journal de l’Aviation du 27 avril
  • Industrie
    Dans son litige avec Qatar Airways, Airbus remporte une victoire judiciaire
    Dans un litige, à la suite d’un refus d’Airbus de livrer à partir de l'an prochain une commande de 50 Airbus A321neo, Qatar Airways réclamait un dédommagement de 618 M$ assorti d'une pénalité de 4 M$ par jour d'immobilisation. L'avionneur avait reconnu un problème de corrosion sur les A350 de la compagnie et pris des mesures correctives qui ont été certifiées par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) et par la FAA, son homologue américaine. L'EASA précisait que ce problème n'affectait pas la sécurité des vols. La Haute Cour de Londres a tranché ce mardi, rejetant la demande de Qatar Airways d'interdire à Airbus de revendre à d'autres compagnies aériennes les 50 A321neo. Airbus s’est dit « satisfait de la décision de la cour ». A partir de 2023, l'avionneur pourra allouer les créneaux de livraison d'A321neo réservés à Qatar Airways à d'autres clients. Un nouveau volet judiciaire doit suivre concernant les indemnités liées à l'immobilisation des 22 avions, loués à des « leasers », et pour lesquels la compagnie ne verse plus de loyer.

    Ensemble de la presse du 27 avril
  • Industrie
    La guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des matières premières
    Le constat de la Banque mondiale, dans son rapport annuel sur les matières premières est, sans appel : « La guerre en Ukraine a provoqué un choc majeur sur les marchés des ressources naturelles et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde ». Le conflit entre les deux géants des matières premières, a exacerbé les tensions liées à la reprise plus rapide que prévu de l'après-Covid. Dans le sillage de l'affrontement et des sanctions prises contre Moscou par les Européens et les Américains, les flux de ressources ont commencé à se réorienter, l'Inde augmente par exemple ses achats de pétrole russe, dont les Européens veulent se passer. « L'ampleur des modifications dépendra de la volonté des autres consommateurs à acheter du pétrole russe, mais aussi des contraintes liées aux infrastructures », nuance le rapport. La hausse des cours étant partie pour durer, particulièrement pour les métaux, la Banque mondiale constate un effet domino sur le coût des énergies renouvelables qui dépendent de l'aluminium ou du nickel pour les batteries.

    Les Echos du 27 avril

Défense
  • Défense
    De nouvelles armes en Ukraine pour la nouvelle phase du conflit
    L’Ukraine se prépare dans le Donbass, avec de nouvelles armes, à une nouvelle phase de la guerre. Les blindés russes cherchant à manœuvrer pour percer les défenses, l’aviation et l’artillerie vont devenir la clé des combats. Les forces ukrainiennes devront être capables de se protéger des tirs à longue distance et de frapper elles aussi dans la profondeur les positions ennemies. Alors que plus de 3,4 Md$ et 50 millions de balles et munitions ont déjà été délivrés à l’Ukraine, de nouvelles armes sont en cours d’acheminement. Les 18 Howitzer promis par les États-Unis le 14 avril dernier ont bien été « acheminés », a assuré lundi le Pentagone, 72 autres de ces canons d’artillerie devraient suivre dans les prochaines semaines. L’armée ukrainienne doit également gagner en rapidité de mouvement, ce que permettent les véhicules blindés fournis par les Occidentaux. En plus des 120 véhicules de reconnaissance Mastiff britanniques, des 200 M113 américains, l’Allemagne pourrait de son côté livrer une centaine de blindés d’infanterie Marder, de vieux chars Leopard, ainsi que des blindés antiaériens tels que les Guepard. Face aux menaces aériennes, les forces ukrainiennes reçoivent toujours des missiles antiaériens Stinger, utiles contre l’aviation à basse altitude.

    Ensemble de la presse du 27 avril
  • Défense
    Les financiers regardent la défense d'un meilleur œil
    Les difficultés de financement s’estompent quelque peu depuis la guerre en Ukraine, alors que les préoccupations étaient encore fortes au début de l’année 2022. Guillaume Faury, le Président du GIFAS, s’inquiétait récemment du sort réservé à l’industrie aéronautique et spatiale dans le cadre de la taxonomie sociale européenne et face à la montée des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans la finance, mais aussi des « réticences » d’institutions financières à accompagner le secteur. Un rapport parlementaire avait évoqué des difficultés « encore globalement maîtrisées » tout en soulignant que l’industrie de défense était pénalisée par le poids croissant de la « compliance » (conformité à la réglementation), avec un renforcement des mécanismes de prévention de la corruption au niveau bancaire. « S’est ajouté à cela un risque de réputation pour les acteurs financiers », indique le député Jean-Louis Thiériot, qui a coécrit le rapport. Les grands industriels constatent néanmoins un regain d’intérêt de la part de certains investisseurs. « Ils considèrent que l’industrie de défense va croître plus rapidement dans les prochaines années. Des Américains et des Anglais se remettent à examiner notre dossier », se félicite Bertrand Delcaire, le directeur des relations investisseurs de Thales. Les réflexions sur le sort du secteur se sont toutefois intensifiées dans les sociétés de gestion, le financement de l’armement ne fait pas l’objet d’un consensus chez les investisseurs ESG. Si les difficultés à l’export persistent aussi, Nicolas Voiriot, membre du GIFAS et président de la PME spécialiste du blindage électromagnétique Jacques Dubois, se dit, lui, « très optimiste » car « les banques sont dans un état d’esprit positif ».

    L’Usine Nouvelle du 27 avril
  • Défense
    Leonardo cède à Thales sa part dans la joint-venture AAC
    Thales a déclaré dans un communiqué que son unité Thales Defence & Security (TDSI) allait acquérir la participation à parts égales de DRS, l’unité américaine de Leonardo, soit la pleine propriété dans la joint-venture Advanced Acoustic Concepts (AAC). Le portefeuille d’AAC, spécialisé dans les sonars, lui permettra de renforcer ses activités dans les systèmes sous-marins et la technologie navale. Cette cession fait suite à la vente par DRS, le mois dernier, de son activité de communication par satellite GES à SES pour 450 M$ alors que Leonardo réorganise son portefeuille d'actifs pour se concentrer sur ses activités principales telles que l'électronique de défense et les hélicoptères. « Cette transaction est une nouvelle étape dans l'exécution de notre plan industriel. Nous continuons à nous concentrer sur notre cœur de métier », a déclaré Alessandro Profumo, le directeur général de Leonardo.

    Challenges et La Tribune du 27 avril
  • Défense
    Le groupe chinois DJI ne vendra plus de drones en Russie et en Ukraine
    Les drones DJI, utilisés à la fois par l’Ukraine et la Russie à des fins militaires, étaient ces dernières semaines sous le feu des critiques, voir notre synthèse du 26 avril 2022. Le vice-Premier ministre ukrainien Mykhailo Fedorov avait écrit une lettre le mois dernier à DJI, dans laquelle il accusait l'armée russe d'utiliser des « produits » de l'entreprise pour viser les civils. Dans le viseur, le système AeroScope, qui permet d'identifier et de localiser des drones et leurs pilotes à distance, est remis en cause. Il est normalement utilisé par des clients institutionnels afin de sécuriser des aéroports, des centrales nucléaires et des installations gouvernementales, mais l'Ukraine accuse l'armée russe de s'en servir pour localiser les drones ukrainiens et leurs pilotes afin de pouvoir les cibler à l'aide de missiles. L’entreprise a répondu ce mardi dans un communiqué, déclarant « suspendre » ses activités commerciales dans les deux pays. « DJI réévalue actuellement en interne les exigences de conformité dans diverses juridictions. Dans l'attente de ce réexamen, DJI va suspendre temporairement toutes ses activités commerciales en Russie et en Ukraine. »

    BFM TV du 27 avril

Environnement
  • Environnement
    Pari gagnant pour l’hydrogène vert
    L’Opinion revient sur les atouts de l’hydrogène vert et surtout sur ses récents gains en compétitivité. Si 95% de l’hydrogène produit dans le monde est gris, c’est-à-dire issu de la transformation d’énergies fossiles, l’hydrogène vert, fabriqué à partir d’énergie renouvelable, est de plus en plus compétitif et de plus en plus disponible. La convergence des prix est la conséquence d’un effet ciseaux : renchérissement des carburants et baisse des coûts de production des énergies renouvelables. L’hydrogène vert se vend désormais à des prix similaires voire inférieurs à ceux de l’hydrogène gris, entre 4,84 et 6,68 $ le kilo contre 6,71 $ pour sa version grise. « On atteindra la parité avant 2030, peut-être dès 2027 » parie Philippe Rosier, CEO de Symbio, leader français des piles combustibles.

    L’Opinion du 27 avril

Espace
  • Espace
    Les satellites devenus incontournables pour les armées
    L’Usine Nouvelle consacre un article à l’usage militaire des satellites, devenus incontournables pour les armées. La guerre en Ukraine a illustré l'importance croissante que revêtent les images satellitaires, une technologie hautement stratégique, sur laquelle les armées misent de plus en plus. « Les images satellitaires fournissent de précieux renseignements aux armées : elles peuvent par exemple aider à anticiper des attaques, à évaluer les dégâts après des destructions d'infrastructures et à suivre des mouvements de réfugiés » atteste Gaspard Schnitzler, chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques). Les leaders de la filière, les startups américaines Maxar Technologies, Planet Labs, Capella Space, BlackSky, possèdent toutes leur propre constellation et travaillent main dans la main avec les armées, même si leurs images servent également à la protection de l'environnement, au développement agricole et à la planification urbaine. L'Europe peut de son côté compter sur Airbus Defence and Space, bien positionné sur ce marché prometteur grâce à sa constellation Pléiades Neo, capable d'offrir une résolution de 30 cm par pixel. Si les militaires sollicitent aujourd'hui fréquemment ces sociétés privées, telles que la pépite tricolore Preligens, il ne faut pas croire pour autant qu'ils sont devenus complètement dépendants. « L'Armée française veut garder un minimum de moyens propres, car elle sait que l'espace est aujourd’hui une source d'information majeure et que les images satellitaires constituent un enjeu de souveraineté », confirme Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique.

    L’Usine Nouvelle du 27 avril