Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Collins Aerospace certifie son 1er avion C-130 Hercules, rénové pour l'armée de l'Air et de l’Espace
    La livraison du premier C-130H Hercules modernisé de l'armée de l'Air et de l'Espace (AAE) est proche. L'équipementier américain Collins Aerospace vient de décrocher le STC (certificat de type supplémentaire) lié aux modifications du premier prototype de la part de la Direction générale de l'armement (DGA). Il s'agit de la 1ère certification mondiale pour ce type de modification pour le C-130H. La DGA avait attribué le contrat de modernisation des 14 C-130H français à Collins Aerospace pour la maîtrise d'ouvrage, conformément à sa certification FRA-21J, en collaboration avec l'avionneur américain Lockheed Martin et Sabena technics. La société MRO française est quant à elle partenaire du Service industriel de l'aéronautique du ministère des Armées (SIAé) pour participer à la maintenance de la flotte de C-130H depuis 2018. C'est dans ce cadre que Sabena technics a eu la charge de modifier les deux premiers prototypes sur son site de Bordeaux. Le programme de modernisation de ces avions de transport tactique vise à prolonger leur vie opérationnelle jusqu'à horizon 2035, c'est-à-dire quelques années après que le lancement du processus de remplacement soit initié. 12 des C-130H français ont été réceptionnés neufs entre 1987 et 1990, et 2 d’occasions en 1996. Si la délivrance du STC vient récompenser tous les travaux de définition, de développement, d'intégration ainsi que les vols d'essai et de certification menés ces dernières années, il ouvre désormais la voie à la production des kits de modification en série pour les 12 autres avions qui seront quant à eux modernisés par l'Atelier Industriel Aéronautique (AlA) de Clermont-Ferrand.

    Ensemble de la presse du 15 septembre
  • Défense
    La Suisse entérine le choix du F-35 malgré les critiques
    Lundi 12 septembre, la Commission de la politique de sécurité du Conseil national (CPS-N) a entériné le choix du F-35 pour équiper les forces aériennes suisses. Mais la Commission de gestion du Conseil national (CdG-N) a estimé que cette opération a été traité par le conseil fédéral de façon « en partie inopportune ». L'achat des 36 F-35A pour 5 Md de francs suisses sera examiné ce jeudi 15 septembre par le Conseil national, qui n'a pas souhaité attendre le référendum sur la sélection de l'avion. Une minorité de la CdG-N estimait pourtant que « plusieurs points de la procédure d'évaluation demeurent peu clairs et que les soumissionnaires n'ont pas été traités de manière égale ». Ainsi, il a été avancé que la pondération de certains critères a notamment été modifiée en cours de route, ce qui a finalement avantagé certains constructeurs. Notamment, sur des questions touchant la procédure d'évaluation, la réduction du nombre d'heures de vols du F-35A, l'absence de maturité du F-35A, l'utilisation de critères de sélection tenus secrets, la pondération des critères de sélection et le plafonnement des points à attribuer. La commission a expliqué avoir « du mal à comprendre pourquoi Armasuisse a renoncé à s'appuyer autant que possible sur les expériences réalisées par d'autres pays dans lesquels les avions soumis à l'évaluation étaient déjà opérationnels ».

    La Tribune du 15 septembre
  • Défense
    Le nouveau Délégué général pour l’armement (DGA), Emmanuel Chiva, attend les résultats des discussions sur le SCAF
    Lancé en 2017 par la France et l’Allemagne et rejoint ultérieurement par l’Espagne, le programme SCAF, vise à mettre au point un « système de systèmes » devant reposer sur un avion de combat de nouvelle génération (NGF, New Generation Fighter), appelé à évoluer aux côtés d’appareils plus anciens, de drones et d’effecteurs connectés au sein d’un « cloud de combat ». Étant donné sa complexité, le programme a été organisé selon plusieurs piliers (avion de combat, moteurs, effecteurs connectés, cloud de combat, cohérence d’ensemble, furtivité, capteurs). Un maître d’œuvre a été désigné pour chacun d’entre eux, notamment Dassault Aviation pour mener les travaux relatifs au NGF, avec Airbus Defence & Security (avec ses filiales allemandes et espagnoles) comme partenaire principal. L’hypothèse d’un échec avait été évoquée pour la 1ère fois par l’ex-Délégué général pour l’armement (DGA), Joël Barre, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, en juillet. « Si jamais nous échouons dans les projets franco-allemands, nous pourrons continuer à faire de l’aviation de combat à partir d’évolutions successives du Rafale », avait-il déclaré. Emmanuel Chiva, son successeur à la tête de la DGA, a déclaré à BFMTV le 13 septembre attendre d’ici la fin du mois les résultats « des discussions très rapides » entre les deux industriels. Pour lui, il n’est « pas inacceptable qu’il y ait 2 avions de combat puisque l’avion est une plateforme qui fait partie du programme SCAF » même si « ce n’est pas la solution qui est privilégiée aujourd’hui ». Le nouveau DGA a expliqué : « Il y aura un futur de l’aviation de chasse française, c’est certain ».

    Zone militaire du 15 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    AirAsia ajoute 3 cargos A321 à sa flotte
    Capital A, la société mère de la compagnie aérienne malaisienne AirAsia, a déclaré lundi 12 septembre que sa branche cargo Teleport ajouterait 3 cargos A321 d'Airbus à sa flotte à partir du 1er trimestre de 2023. Les cargos seront loués à BBAM Limited Partnership, a indiqué Capital A dans un communiqué. L'année dernière, Teleport avait commencé à exploiter son 1er avion-cargo, un Boeing 737-800 basé à Bangkok, alors que la société mère cherchait à diversifier ses revenus et à profiter de l'essor du commerce électronique. Francis Anthony, responsable du fret commercial chez Teleport, a déclaré que les A321 lui permettraient de desservir des marchés clés comme la Chine depuis la Malaisie, la Thaïlande, l'Indonésie et les Philippines. Convertis d'avions passagers en transporteurs de fret dédiés, 20 A320 et A321 cargos avaient été commandés par BBAM, dans le cadre d’un accord avec Elbe Flugzeugwerke, une coentreprise entre Singapore Technologies Engineering et Airbus.

    Le Journal de l’Aviation du 15 septembre
  • Aviation Commerciale
    Air France annonce des hausses salariales et une prime en réponse à l’inflation
    Air France a annoncé mercredi 14 septembre, après concertation avec les organisations syndicales, le versement « d’une augmentation générale des salaires à hauteur de 5%, versée en anticipation des négociations annuelles obligatoires (NAO) 2023 », et qui sera progressivement mise en place dans les prochains mois, a précisé la compagnie. Elle versera en outre le mois prochain « à l'ensemble des salariés une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat de 1 000 € » pour un salarié travaillant à temps plein. Les plus de 38 000 salariés d'Air France sont ainsi concernés : « personnel sol, personnels navigants commerciaux et pilotes ». Air France a aussi expliqué que « les premiers niveaux de rémunération bénéficieraient dès novembre 2022 d'une augmentation plancher de 130 € brut mensuel (pour un salarié à plein temps) au titre des augmentations prévues pour tous ». Ces mesures sont prises pour répondre à la « situation exceptionnelle » suscitée par « un niveau d'inflation historiquement élevé », a expliqué Air France. Le groupe a récemment terminé une nouvelle augmentation de capital de 2,256 Md€, ses 2 plus grands actionnaires, les États français et néerlandais, ayant pris part à la hauteur de leurs participations (respectivement 28,6% et 9,3%), tandis que l'armateur CMA CGM est entré au capital à hauteur de 9%. La dette nette du groupe a baissé de 2,2 Md€ depuis la fin 2021 mais restait fin juin de 6 Md€.

    Ensemble de la presse du 15 septembre
  • Aviation Commerciale
    L'Etat allemand sort complétement du capital de Lufthansa
    Le gouvernement allemand s'est totalement retiré du capital de Lufthansa, à l’issue d’une opération boursière se soldant par un bénéfice de 760 M€ pour les caisses de l'Etat. Elle permet au passage à l’homme d’affaire allemand, Klaus-Michel Kühne, qui détenait déjà 15% de Lufthansa, de devenir son actionnaire de référence, a révélé la presse allemande. Ce retrait intervient 2 ans après un plan de sauvetage avec le gouvernement allemand et la Commission européenne, d'un montant total de 9 Md€. Il se répartissait entre une ligne de crédit de 3 Md€ de la banque publique de développement (KfW) et de 6 Md€ du Fonds national de stabilisation économique (WFS). En contrepartie, l'Etat était monté à hauteur de 20% dans le capital de la compagnie aérienne. Le redressement de Lufthansa est toutefois encore fragile. Le groupe qui détient aussi les compagnies Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines, a certes renoué pour la 1ère fois depuis 2 ans avec les bénéfices. Il est porté par le succès de sa branche cargo, au moment où le fret maritime subit les effets de la guerre en Ukraine et de la rupture des chaînes d'approvisionnement. Lufthansa cumule toutefois encore une perte d'exploitation de 1,18 Md€ au dernier semestre.

    Ensemble de la presse du 15 septembre

Industrie
  • Industrie
    La réduction de l’empreinte carbone, un enjeu majeur pour Safran Filtration Systems
    Réduire les émissions de carbone est un axe majeur de la stratégie du groupe Safran, particulièrement sur le site de Nexon, qui célèbre ses 80 ans. « L'objectif que s'est fixé le groupe, c'est de réduire de 30% ses émissions de carbone d'ici 2025 », précise Pierre Farrenq, le Directeur de Safran Filtration Systems. Sur le site de la Haute-Vienne, les choses vont se dérouler en 3 temps. Il y aura d'abord des travaux d'isolation par l'extérieur, avant un changement du mode de chauffage qui est aujourd'hui au gaz. Enfin, des cellules photovoltaïques seront installées sur une partie du parking. « On devrait réduire nos émissions de CO2 de 50% sur le site », explique Pierre Farrenq. Safran Filtration Systems va également impulser des choses au niveau de sa production et de ses produits. « Les carburants durables sont en cours de développement, de même que les moteurs à hydrogène. Nous devrons être prêts face à ces technologies qui arriveront en 2035-2040 et nous y travaillons déjà ».

    Le Populaire du Centre du 14 septembre
  • Industrie
    Le projet de dirigeable stratosphérique Stratobus de Thales Alenia Space relancé
    Le programme Stratobus a été relancé cet été grâce au Fonds européen de défense (FED). La direction générale de l'industrie de la défense et de l'espace (DG DEFI) de la Commission européenne a confié à Thales Alenia Space (TAS), en tant que coordinateur d'un consortium de 21 entreprises européennes de 11 nationalités différentes, un projet de démonstration technologique portant sur la conception de 3 plateformes à haute altitude (EuroHAPS). TAS va apporter des briques technologiques via son projet Stratobus. Le FED apporte une contribution financière de 43 M€ pour un projet estimé à 63,5 M€. Cette aide sera doublée par un abondement de certains grands pays comme la France (Direction générale de l'armement), l'Allemagne et l'Italie. En contrepartie, le consortium devra fournir des démonstrateurs technologiques aéroportés en vue de concevoir des capacités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) jamais développées en Europe. Les principaux partenaires de TAS dans ce projet sont le Centre italien de recherche aérospatiale (CIRA) et le groupe allemand ESG (Elektroniksystem-und Logistik-GmbH), spécialisé dans l'électronique de Défense, exploitant respectivement le Stratobus (à une échelle réduite à 60 m de long avec 2 démonstrateurs), le HHAA (Hybrid High Altitud Airship), un dirigeable tactique d'une vingtaine de mètres développé par CIRA, et l’AsBass (ballon contrôlé en 3d) d'ESG. Stratobus devrait effectuer son 1er vol à échelle 1 (140 m de long, 32 m de diamètre, de l'ordre de 8 tonnes) en 2030 à Istres.

    La Tribune du 15 septembre
  • Industrie
    Retour sur le CFM56, le moteur d’avion le plus produit au monde
    Le CFM56 est le moteur d’avion le plus produit au monde, avec près de 34 000 unités vendues à ce jour. Le moteur a été conçu au début des années 70 par CFM International, une co-entreprise entre l’américain General Electric (GE) et le français Snecma (aujourd’hui Safran Aircraft Engines). Les 2 sociétés partagent à parts égales la conception, le développement et la production. L’assemblage final, les ventes et les services sont assurés par chaque partenaire. CF fait référence à l’une des familles de moteurs civils de General Electric (Civil Fan) et M56 au 56e projet de Snecma. General Electric a apporté son savoir-faire sur les parties chaudes du moteur à savoir la chambre de combustion et la turbine haute-pression, tandis que Snecma a développé la soufflante et la turbine basse pression. Mais il a fallu attendre 5 ans pour voir arriver les 1ères commandes. Même s’il équipe encore tous les Boeing 737, une majorité d’A320 et des appareils militaires américains, son remplaçant depuis 2014 est le moteur LEAP toujours produit par la joint-venture CFM. Le LEAP motorise les Boeing 737 MAX, une partie des Airbus de la famille A320neo et les C919 chinois COMAC dont les premiers appareils pourraient entrer en service d’ici la fin 2022. Par rapport au CFM56, le LEAP consomme moins de carburant, ses émissions de CO2 sont en diminution tout comme son niveau sonore. Les réacteurs comptent pour 25% du prix d’un avion.

    Capital du 15 septembre

Environnement
  • Environnement
    Ursula von der Leyen souhaite créer une banque publique dédiée à l'hydrogène
    L'Union européenne souhaite mettre sur pied une nouvelle banque publique dédiée au développement de l'hydrogène, capable d'investir 3 Md€ « pour construire le futur marché » de cette énergie en plein essor, a annoncé mercredi 14 septembre la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Nous devons passer du marché de niche au marché de masse. Nous voulons produire 10 millions de tonnes d'hydrogène renouvelable dans l'UE chaque année d'ici à 2030 », a-t-elle déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg. Cela nécessitera « de combler le déficit d'investissement », a-t-elle indiqué, assurant que cette banque publique contribuera également à « garantir l'achat d'hydrogène ». En juillet, l'exécutif européen a approuvé un projet de recherche et développement en faveur de l'hydrogène, filière stratégique pour la décarbonation de l'économie, en fédérant 41 initiatives impliquant 35 entreprises, soutenues par 15 Etats membres. Dans ce cadre, Bruxelles a autorisé un financement public pouvant atteindre 5,4 Md€, estimant que ces aides d'Etat devraient permettre de mobiliser 8,8 Md€ supplémentaires d'investissements privés et de créer 20 000 emplois à travers l'Europe.

    Le Figaro du 15 septembre

Emploi
  • Emploi
    Liebherr-Aerospace propose 40 offres d’emploi lors d’une journée de recrutement le 14 octobre
    Le 14 octobre prochain, Liebherr-Aerospace organise une rencontre pour recruter 40 nouvelles collaboratrices et nouveaux collaborateurs sur ses sites de Toulouse et de Campsas dans le Tarn-et-Garonne. Pour participer à cette expérience de recrutement, les candidats devront s’inscrire sur liebherr-recrute.fr avant le 2 octobre 2022. Les candidats présélectionnés seront conviés dans les locaux toulousains afin de passer des entretiens avec les équipes de Liebherr-Aerospace. Une visite guidée du site de Toulouse sera également programmée. « L’entreprise recherche des profils dans les métiers de la maintenance, du service aux clients, de la logistique, de la production et de la qualité, avec notamment des postes de technicien de maintenance, de gestionnaire de production, de soudeur chaudronnier, de monteur-mécanicien et d’usineurs » communique Liebherr-Aerospace. Le groupe produit, distribue et assure la maintenance de systèmes de traitement de l’air pour l’aéronautique. Il emploie 1 500 salariés sur 2 sites à Toulouse et à Campsas, et a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 457 M€.

    L’Opinion indépendante du 15 septembre