Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 52 appareils en août 2023 et reçu 117 nouvelles commandes
    Airbus a publié son bilan d'activité pour le mois d'août, annonçant avoir livré 52 appareils sur la période, répartis entre 7 A220, 42 appareils de la famille A320neo, 1 A330neo et 2 A350. Les livraisons ont été effectuées à 34 clients différents. En parallèle, 117 commandes brutes ont été enregistrées en août, soit 1 218 commandes nettes depuis le début de l'année. Sur les 8 premiers mois de l’année, Airbus a ainsi livré 433 avions à 77 clients. Le constructeur prévoit toujours de livrer 720 appareils en 2023.

    Ensemble de la presse du 7 septembre
  • Industrie
    Bruno Durand, président d’Aubert& Duval présente les détails de son plan de redressement
    Après plus de 2 ans de discussions pour la reprise d'Aubert & Duval, Airbus, Safran et Tikehau Capital s’attaquent à sa modernisation et à son redressement industriel. Le nouveau président, Bruno Durand, en livre à l’Usine Nouvelle les contours. « Depuis mon arrivée, j’ai fait le tour de tous les sites et rencontré tous les salariés », assure -t-il. Aubert & Duval, ancienne division du groupe minier Eramet, est un fournisseur de pièces critiques pour l’aéronautique et la Défense, notamment des aciers spéciaux, des superalliages et des métaux hautes performances pour les pièces de moteurs de Safran destinés aux Airbus et aux Rafale de Dassault Aviation. Le groupe génère un chiffre d’affaires de 550 M€ et emploie 3 700 personnes. Durant plusieurs années, l’entreprise a souffert de sous-investissements avec des problèmes de qualité dans sa production notamment. D’où la nécessité d’un plan de modernisation de 300 M€ durant 5 ans, pour assurer son redressement industriel. « Nous devons faire un Aubert & Duval à partir d’une société marquée jusque là par la présence de silos », résume Bruno Durand. Le rebond passera aussi par une modernisation globale qui touche les 5 implantations françaises : Les Ancizes et Issoire dans le Puy-de-Dôme, Pamiers en Ariège, Firminy dans la Loire, et Imphy dans la Nièvre. Il faudra rénover des bâtiments, renouveler des équipements vétustes, muscler les capacité d’élaboration sous vide, de nouvelles lignes de traitements thermiques devront voir le jour, etc. En parallèle de cette remise à niveau de l’outil de production, une attention particulière sera portée sur les méthodes de contrôle qualité, tous sites confondus. « On peut aller plus loin dans la digitalisation des processus, en ajoutant de l’algorithmie, de l’intelligence artificielle pour analyser les données », explique Bruno Durand. Le dirigeant veut également mettre au goût du jour un système informatique datant d’il y a plus de 20 ans. Enfin, le groupe prévoit une centaine de recrutements par an au cours des 2 ou 3 prochaines années.

    L’Usine Nouvelle du 7 septembre
  • Industrie
    Sabena technics en quête de plus de croissance
    Eric Vicente, directeur des ressources humaines du groupe Sabena technics, est revenu sur la croissance du groupe avec la reprise du secteur et sur les besoins de recrutement, à l’occasion d’une interview pour le podcast du Journal de l’Aviation. Après avoir résisté à la crise du Covid-19 grâce à la diversité de ses activités, basées sur les secteurs civil et militaire, avions et hélicoptères, l’activité de Sabena technics a augmenté rapidement depuis le retour en vol des flottes et à l’arrivée de nouveaux conflits géopolitiques. Dans ce contexte, la société recrute dans tous les métiers qu’ils soient proches de l'avion (mécaniciens, chaudronniers etc.) ou dans ses bureaux d'études. Le groupe saisit au maximum les opportunités de croissance qui se présentent, tout en prenant soin de rester proche de ses cœurs de métier. « Notre objectif, c'est grandir encore », déclare Eric Vicente. Indépendamment des possibilités de croissance organique, Sabena technics travaille également à l'expansion de son empreinte géographique. A plus long terme, le groupe se tourne également vers les nouvelles technologies et les drones.

    Le Journal de l’Aviation du 7 septembre
  • Industrie
    Ratier-Figeac profite de la reprise de l'aviation régionale et du boom de la mobilité urbaine
    Ratier-Figeac, le premier fabricant mondial d'hélices de forte puissance, a retrouvé son niveau d'avant-crise, porté par les fortes remontées de cadences d'ATR et d'Airbus, les nouveaux besoins des taxis volants de Lilium et les futurs motorisations des petits avions décarbonés. « Il faut suivre l'augmentation des cadences de production des constructeurs principaux, ATR et Airbus en particulier sur la chaîne A320 », analyse Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac et directeur général de Propeller Systems. Cette entité, qui regroupe Ratier-Figeac, son antenne au Maroc et un site de production à Windsor Locks aux États-Unis, a réalisé 500 M$ de chiffre d'affaires en 2022, avoisinant son niveau d'avant crise, et escompte 10 à 15% de croissance supplémentaire en 2023. Le groupe compte aussi mettre à profit son nouveau centre d'excellence à Figeac, inauguré fin 2021, pour accélérer le développement de la prochaine génération d'hélices. Ratier-Figeac doit toujours composer avec des tensions d'approvisionnement sur certains matériaux. « Les temps d'acheminement augmentent. Sur les aciers ou les composants, les délais chez nos fournisseurs sont passés de 6 à 12 mois. Le taux de qualité s'est aussi dégradé », décrit Jean-François Chanut. Sans compter l’augmentation de la facture d'électricité de l'entreprise, passée de 2 M€ à près de 6 M€ entre 2021 et 2023. Pour gagner en efficacité énergétique, Ratier-Figeac a mis plus de 6 M€ pour des travaux d'éclairage et de réfection des toits de son site lotois. Enfin, l’équipementier, comptant actuellement 1 400 salariés, aimerait garnir ses effectifs de plusieurs dizaines de personnes. « Nous nous appuyons notamment sur le centre de formation de Cambes pour aller chercher des personnes qui ne travaillaient pas auparavant dans l'industrie ou dans l'aéronautique », témoigne le président de Ratier-Figeac.

    La Tribune du 7 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa alignera 2 A380 de plus, en attendant les livraisons du B777X
    La compagnie aérienne allemande Lufthansa a décidé de réactiver 2 A380 supplémentaires, des appareils actuellement stockés depuis le mois de mai 2020 par Tarmac Aerosave à Teruel en Espagne. Ils seront réintégrés dans la flotte de Lufthansa entre 2024 et 2025. Cette décision s'explique par le manque de capacités disponibles sur le long-courrier consécutif aux reports des livraisons de certains appareils, en particulier pour le programme 777X de Boeing. Lufthansa a en effet commandé une vingtaine de B777-9, des appareils initialement attendus entre 2020 et 2025 mais dont les dates réelles de livraison restent floues pour la compagnie allemande. Boeing table toujours sur une mise en service de son B777-9 pour l'année 2025. Lufthansa prévoyait jusqu'à présent de réactiver un total de 6 A380, dont 2 appareils utilisés en réserve. La compagnie allemande avait déjà remis en service 4 de ses appareils cet été. Lufthansa alignait un total de 14 A380 dans sa flotte avant la pandémie, mais 6 ont été contractuellement repris par l'avionneur.

    Le Journal de l’Aviation du 7 septembre
  • Aviation Commerciale
    Le PDG de la compagnie australienne Qantas démissionne prématurément
    Alan Joyce, PDG de la compagnie aérienne Qantas, a annoncé mardi prendre sa retraite anticipée, alors qu’il devait quitter ses fonctions en novembre. Il sera remplacé par l'actuelle directrice financière, Vanessa Hudson. Alan Joyce était depuis 15 ans à la tête de Qantas, qui sous sa houlette a enregistré des bénéfices considérables et a conservé sa position dominante. Le groupe australien est toutefois accusé d'appliquer des tarifs prohibitifs pour un service médiocre depuis la crise du Covid-19 notamment. Qantas fait en outre l'objet d'une enquête pour avoir vendu 8 000 billets pour des vols déjà annulés. « Les événements de ces dernières semaines m'ont fait comprendre que la compagnie devait en priorité se renouveler », a déclaré Alan Joyce dans un communiqué. Qantas a enregistré en août un bénéfice annuel de 1,1 Md$, soit un important redressement financier après 2 ans de fermeture des frontières. Sous la direction d’Alan Joyce, la compagnie s'est aussi restructurée de manière drastique afin d'assainir ses comptes, provoquant des mécontentements en interne.

    Ensemble de la presse du 6 septembre
  • Aviation Commerciale
    Aviation Capital Group finalise la commande de 13 B737 MAX supplémentaires
    Boeing et le groupe Aviation Capital Group (ACG) ont annoncé que le loueur d'avions avait finalisé une commande de 13 B737 MAX, comprenant 7 B737-8 et 6 B737-10, augmentant ainsi ses options mono-couloirs pour répondre à la forte demande. Cette nouvelle commande comprend également 7 B737-8 et 6 B737-10, ce qui fait augmenter le carnet de commandes d'ACG à 47 B737 MAX. Steven Udvar-Hazy, Vice-président senior et chef des opérations aériennes chez ACG, a exprimé sa satisfaction devant cet engagement accru envers le programme 737 MAX de Boeing.

    Air & Cosmos du 7 septembre

Espace
  • Espace
    Le premier étage d'Ariane 6 a effectué son essai de tir complet au Centre Spatial Guyanais
    Le 5 septembre 2023, une étape importante a été franchie dans le domaine de l'exploration spatiale. Les équipes d'ArianeGroup, du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) et de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) ont effectué, le mardi 5 septembre, une chronologie de lancement d'Ariane 6, achevée par un essai à feu du moteur Vulcain 2.1. Cela s'est déroulé au Centre Spatial Guyanais, sur le pas de tir d'Ariane 6. La réalisation réussie de cet essai à feu intervient après plusieurs simulations de séquences de lancement. Le premier essai avait eu lieu le 18 juillet à Kourou, avec l'allumage de la chambre du Vulcain 2.1. Le succès de cet essai à feu a confirmé les opérations effectuées lors de la chronologie de lancement d'Ariane 6, y compris le remplissage des réservoirs et le fonctionnement stable du moteur Vulcain 2.1 pendant 4 secondes. Cette étape majeure de la campagne d'essais combinés d'Ariane 6 s'inscrit dans la qualification globale du système de lancement, incluant le lanceur et les installations au sol. Un nouvel essai à feu à long terme du moteur est prévu pour octobre, contribuant à la qualification « apte au vol » du moteur principal. La date du premier lancement de la fusée devrait être connue après la réussite de ce nouvel essai.

    Ensemble de la presse du 7 septembre
  • Espace
    Décollage offshore du lanceur chinois Ceres-1
    Le 5 septembre, la startup chinoise Galactic Energy a mis en œuvre son 9ème lanceur léger Ceres-1 (Gushenxing 1 ou GX 1). La fusée à propergol solide Ceres-1 a décollé d'un lanceur de transport sur une plate-forme maritime mobile au large de la côte de Haiyang, dans la province de Shandong. À bord se trouvaient 4 satellites pour Guodian Gaoke, une société commerciale qui construit sa constellation Tianqi d'Internet des objets à bande étroite en orbite terrestre basse. Galactic Energy avait baptisé le lancement « The Little Mermaid » (la petite sirène). Ceres-1 a un diamètre de 1,4 mètre, une longueur d'environ 20 mètres, une masse au décollage d'environ 33 tonnes. Il peut envoyer 400 kg en orbite terrestre basse ou 300 kg en orbite héliosynchrone à 500 kilomètres d'altitude. Il s'agit pour cette fois du premier lancement à 800 km d'altitude. Le port spatial de Haiyang pourrait accueillir des lanceurs de liquides à l'avenir et s'inscrit dans le cadre d'une expansion plus large des ports spatiaux en Chine, afin d'aider à réduire le goulot d'étranglement dans l'accès à l'Espace et d'offrir une plus grande flexibilité de lancement. Il pourrait aussi réduire le risque de chute de débris de fusée associé aux lancements chinois effectués à partir de ports spatiaux situés à l'intérieur des terres.

    Air & Cosmos du 7 septembre

Défense
  • Défense
    Lockheed Martin revoit à la baisse les perspectives de livraison des F-35
    Lockheed Martin a revu à la baisse ses prévisions de livraison de F-35 pour l'ensemble de l'année, les retards du fournisseur L3Harris Technologies ayant freiné le développement de la version TR-3 de l’appareil, a déclaré la société mercredi. Lockheed s'attend maintenant à livrer 97 appareils cette année, alors qu'elle en prévoyait auparavant entre 100 et 120. Le groupe a toutefois maintenu ses perspectives financières annuelles. « Nous avons mis à jour nos prévisions de calendrier pour le F-35 TR-3 avec une livraison du 1er avion TR-3 entre avril et juin 2024 », a déclaré Lockheed Martin. L'entreprise prévoyait auparavant de livrer le premier appareil d'ici la fin de cette année. « Le développement du processeur central intégré par L3Harris a entraîné des retards dus à des défis inattendus liés au développement du matériel et des logiciels, aux tests d'intégration des composants et des systèmes et aux tests de qualification des systèmes », a ajouté la société. Le Pentagone a également retardé l'acceptation de la livraison finale des F-35, ce qui a entraîné un retard de paiement d'environ 7 M$ par avion.

    Zonebourse du 7 septembre

Environnement
  • Environnement
    Le gouvernement néerlandais poursuit sa politique de réduction des vols à Schiphol
    L'industrie du transport aérien s’oppose fermement à la décision du gouvernement du Pays-Bas de réduire les vols sur l'aéroport de Schiphol à 460 000 mouvements annuels en 2024. La compagnie KLM, l’IATA et plusieurs associations de compagnies européennes demandent une suspension de cette décision et l'arbitrage de l'Union européenne. Le gouvernement, démissionnaire depuis le 14 juillet, a confirmé le vendredi 1er septembre poursuivre son souhait initial de réduire les mouvements sur l’aéroport de Schiphol d’ici à l’été 2024, pour atteindre potentiellement 452 500 mouvements annuels après 2024. Un jugement avait invalidé cette décision au mois d’avril 2023, mais la Cour d’Appel d’Amsterdam a toutefois donné raison au gouvernement en cassant le jugement. Celui-ci met en exergue la réduction du bruit pour les riverains de l’aéroport et la diminution des émissions de CO2. L’IATA s’est dit indignée par cette décision prise par un état membre de l’Union européenne, sans considération de la réglementation européenne en la matière. « Le gouvernement néerlandais n’a pas suffisamment pris en considération les mesures alternatives proposées qui auraient permis d’atteindre les objectifs déclarés en matière d’atténuation des nuisances sonores sans nécessiter une réduction de capacité à Schiphol », a ajouté l’ACI (Aeroport Council International), par la voix de son directeur général Olivier Jankovec. Le gouvernement néerlandais, qui envisage aussi la possibilité de fermer partiellement l’aéroport de Schipol de nuit, dit avoir transmis sa décision à la Commission européenne, qui doit rendre son avis dans les prochaines semaines.

    Aerobuzz du 7 septembre