Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Turkish Airlines finalise une commande de 220 appareils fermes et de 135 options pour Airbus
    Turkish Airlines a finalisé vendredi 15 décembre l'un des plus gros contrats remportés par Airbus : une commande ferme de 220 appareils, moyens et long-courriers, assortie de 135 options, d'une valeur totale de plusieurs dizaines de milliards de dollars. La signature de cette commande était annoncée depuis mai dernier, alors que le PDG de Turkish Airlines avait publiquement annoncé vouloir acheter pas moins de 600 avions dans le cadre de son plan d'expansion. Mais la répartition des parts entre Airbus et Boeing restait incertaine, et l'élection présidentielle en Turquie a contribué à retarder la décision. Turkish Airlines a donc finalement choisi les avions européens tant pour sa flotte de moyen-courriers, avec la commande ferme de 150 A321 monocouloirs, assortie de 100 options d'achat, que pour ses lignes long-courriers, ainsi que les commandes fermes de 50 A350-900, assortie de 20 options ; de 15 A350-1000 et de 5 A350 cargo, avec 5 options. Ces contrats s'ajoutent à 2 précédentes commandes de 4 A350-900 et 10 A350-900, signées par Turkish Airlines en juillet et septembre derniers.

    Ensemble de la presse du 17 décembre
  • Industrie
    Thales souhaite se réinventer à travers son nouveau plan stratégique
    Patrice Caine, PDG de Thales, a dévoilé les 4 axes qui font partie du plan stratégique du groupe pour la période 2024/2030. Depuis son arrivée en 2014, Thales a été capable de relever le défi de la révolution numérique et le dirigeant considère que le groupe est à un nouveau tournant de son développement. Pour accompagner une croissance supérieure à la décennie passée, il compte changer le modèle de Thales pour être capable de livrer plus rapidement les commandes, en respectant les critères ESG. Le 1er axe concerne donc la croissance qui doit être « durable et rentable », et qui ne « sera possible que si Thales parvient à recruter des ingénieurs, puis dans un deuxième temps à les former à ses métiers », détaille Patrice Caine. « Notre 2ème enjeu stratégique consiste à revoir nos capacités de production, autant sur le plan matériel qu'immatériel. Une de nos priorités est donc de nous organiser différemment pour pouvoir servir nos clients presque 2 fois plus vite qu'auparavant », révèle-t-il ensuite. Ce changement passe par une transformation de toute l'ingénierie de Thales. Ainsi, le groupe souhaite dans le domaine de l'ingénierie passer d'une logique de prestataires à celle de partenaires. Thales proposera de plus en plus de lots à des sociétés d'ingénierie, qui devront les développer sous leur responsabilité. En 3ème axe, Thales se veut aussi être une « entreprise apprenante, qui permet à l'ensemble de ses salariés, tout au long de leur parcours professionnel, de poursuivre leur formation ». Enfin, le dernier axe se concentre sur les questions liées à l’ESG. Pour le PDG de Thales, il est clair qu'il « faut que nous arrivions à opérer entre un plancher, l'acceptabilité sociale, et ce plafond, les limites planétaires en matière de ressources naturelles ». Et cela va au-delà des questions environnementales : « Cet engagement en matière d'ESG va devenir un réel facteur différenciant pour Thales. Il donne du sens au travail de toutes nos équipes et des talents que nous recrutons », estime Patrice Caine.

    La Tribune du 18 décembre
  • Industrie
    Pierre-Jean Leduc, PDG de Demgy Group est le nouveau président de Polyvia
    Pierre-Jean Leduc, PDG de Demgy Group et actuellement président de Polyvia Formation, succède à Emmanuelle Perdrix à la tête de Polyvia, l’Union des transformateurs de polymères. Elle occupait ce poste depuis la création en janvier 2021 de cette structure nationale unique pour représenter la plasturgie hexagonale. Pierre-Jean Leduc devra guider la stratégie globale du syndicat, représenter les intérêts des industriels de la filière et promouvoir le dialogue ainsi que la coopération au sein de l’industrie. Il a transformé la PME familiale Dedienne en une ETI de 800 salariés, qui a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires de 100 M€. Il porte aujourd’hui de multiples responsabilités : il est membre du Comex du Medef depuis 2018 et préside sa structure normande, conseiller du Commerce extérieur de la France, membre du bureau du Comité Aéro-PME du GIFAS, de Normandie AeroEspace (NAE), appartient au Réseau Entreprendre Normandie-Seine, et est ambassadeur FrenchFab en Normandie.

    L’Usine Nouvelle du 15 décembre
  • Industrie
    Le groupe américain PPG s’installe près de Toulouse et se rapproche d’Airbus
    PPG a inauguré le mardi 12 décembre à Pibrac son centre de préparation de peintures et de mastics pour l’aéronautique. Le groupe américain, qui pèse 17,7 Md€ en 2022 et emploie 50 000 personnes, a inauguré son 2ème site en France, après celui installé à Gonfreville-l’Orcher, en Seine-Maritime. Sur 5 500 m² de bâtiment, dans lequel il a investi 15 M€, le groupe va assurer les activités de packaging, de mise à la teinte et de stockage pour le compte de ses clients en Europe mais aussi en Afrique du Nord. PPG prévoit d’y recruter une centaine de personnes à la fin 2024. Le site a encore besoin de certification avant de rentrer en activité, mais prévoit d’être en production au second semestre 2024. PPG lance également depuis son site toulousain une activité de formation à la réparation des vitrages à destination des compagnies aériennes et des entreprises de maintenance (MRO).

    Le groupe américain PPG s’installe près de Toulouse et se rapproche d’Airbus

Environnement
  • Environnement
    Signature du nouveau contrat de filière « Aéronautique » pour la période 2024-2027
    L’État amplifie son soutien à la filière aéronautique, après les 300 M€ par an de soutien public à l’innovation, via France 2030, annoncés en juin 2023. Un nouveau contrat de filière pour la période 2024-2027 a ainsi été signé au cours d’un comité stratégique qui faisait suite à un Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile (CORAC) ministériel. Ce contrat fixe des objectifs collectifs à la filière pour réussir la décarbonation et les montées en cadence de production. À cet égard, le contrat de filière reconduit la charte de bonnes pratiques et de solidarité au sein de l’écosystème aéronautique : les grands groupes s’engagent à donner de la visibilité sur leurs commandes à leurs fournisseurs, à les payer dans des délais raisonnables et à être attentifs à leurs difficultés. « L’aéronautique est exemplaire. C’est un modèle que nous souhaiterions mettre en œuvre dans d’autres filières », relève le ministère des Transports. Afin de soutenir les PME et ETI, un nouveau fonds de 800 M€, avec une 1ère étape de levée de fonds à 400 M€, sera lancé début 2024. Il sera cofinancé par Bpifrance, Airbus, Safran, Thales et Dassault Aviation, ainsi que par le fonds Tikehau et le Crédit agricole. Il prend le relais d’Ace Aero 1 (750 M€). Son objectif est d’amplifier le travail accompli par Ace Aero 1 en termes de consolidation des petits acteurs avec 10 opérations réalisées. Ceci afin, d’une part, de former des groupes plus solides, mais aussi de sauver des acteurs précieux pour la filière. Parallèlement, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), en binôme avec le CORAC, est chargée d’allouer les fonds du volet aéronautique de France 2030 dans le cadre de la feuille route décarbonation de la filière. Ainsi, 30% des 300 M€ annuels devront alimenter des projets portés par de petites entreprises. Et en complément des 200 M€ alloués au développement d’une filière de production de SAF, les projets déjà retenus dans le cadre d’un 1er appel à projets, vont entrer dans une phase de pré-industrialisation. Un 2ème appel d’offres, doté de 65 M€ supplémentaires, sera lancé en 2024, ouvert aux projets d’avions bas-carbone et visera à en soutenir l’industrialisation.

    Ensemble de la presse du 18 décembre
  • Environnement
    L’OACI fixe un nouvel objectif intermédiaire à 2030
    Dans le cadre de la 3ème « Conférence sur les carburants d'aviation alternatifs », réunie en novembre à Dubaï, les Etats membres de l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale) ont adopté une résolution imposant que les carburants d'aviation soient 5% moins intenses en carbone que les carburants fossiles à l'horizon 2030. Cette étape intermédiaire est nécessaire pour atteindre le « Long Term Aspirational Goal » (LTAG), qui vise l'objectif de 2050 pour que le secteur de l'aviation internationale atteigne le « 0% émission » par différent moyens. A la suite de cette adoption, les associations principales européennes représentant les compagnies aériennes, les aéroports et les fournisseurs de services pour la navigation aérienne et l'industrie aéronautique se sont réjouies, en saluant une étape importante. De son côté, l’Association du transport aérien international (IATA) attend avec impatience que les gouvernements mettent en œuvre les politiques de soutien nécessaires pour permettre la décarbonation de l’aviation. L'IATA appelle notamment les gouvernements à adopter des politiques visant à maximiser la production de SAF à l'échelle mondiale en permettant aux producteurs de tirer le meilleur parti de la disponibilité locale des matières premières, en adoptant des politiques positives. En 2023, le volume de SAF produit a doublé et atteint 600 millions de litres, soit 3% de la capacité de carburant renouvelable. La production mondiale de SAF devrait atteindre 1,875 milliard de litres en 2024, soit un triplement par rapport à 2023. Cela ne représentera néanmoins que 0,53% de l'ensemble des besoins de carburant de l'aviation mondiale et 6% de la capacité de fuel renouvelable.

    Air & Cosmos du 18 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le 1er A220 livré à Qantas
    Qantas a pris livraison de son 1er A220 de nouvelle génération, devenant ainsi le 20ème opérateur de ce type d’appareil. L’avion est le 1er des 29 A220 commandés par le groupe Qantas pour être exploités par QantasLink, la compagnie aérienne régionale qui dessert des destinations métropolitaines et régionales à travers l’Australie. L’avion doit prochainement quitter la chaîne d’assemblage final d’Airbus à Mirabel pour un vol de livraison à destination de Sydney, avec des escales à Vancouver, Honolulu et Nadi. L’A220 remplacera progressivement la flotte de B717 de QantasLink. Capable de voler 2 fois plus loin, il apporte une réduction significative de 25% de la consommation de carburant et des émissions de carbone par rapport aux avions de la génération précédente. Comme tous les appareils Airbus, l’A220 est déjà capable de fonctionner avec jusqu’à 50% de carburant d’aviation durable (SAF). Airbus a reçu près de 850 commandes de 30 clients pour l’A220, dont plus de 300 ont déjà été livrées dans le monde.

    Air Journal du 18 décembre
  • Aviation Commerciale
    Azul commande 4 A330neo supplémentaires
    Azul Linhas Aereas et Airbus ont annoncé une commande ferme portant sur 4 A330-900 supplémentaires, après un accord d'achat signé en juin 2023. Avec ces nouveaux gros-porteurs, la compagnie aérienne brésilienne entend ainsi développer sa flotte et ses liaisons internationales. Azul opère déjà avec 5 A330neo et en attend désormais 7 autres exemplaires. Ils remplaceront notamment ses 4 derniers A330-200. La compagnie privée brésilienne a été le 1er opérateur de la famille A330neo en Amérique, juste avant Delta Air Lines. Elle aligne aussi 2 A350-900 sur son réseau long-courrier. Airbus rappelle qu'à la fin novembre, la famille A330 totalisait plus de 1 800 commandes fermes émanant de plus de 130 clients dans le monde.

    Le Journal de l’Aviation du 18 décembre

Espace
  • Espace
    Le CNES étoffe son réseau d'antennes dans le monde
    Depuis le mois de septembre, le CNES est équipé sur son site d'Aussaguel, à une trentaine de km au sud de Toulouse, d'une antenne nouvelle génération optimisée pour suivre depuis le sol les satellites en orbite basse et répondre aux besoins des nouveaux acteurs du spatial. L'agence spatiale française a fait appel à Safran Data Systems pour développer ce démonstrateur de moins de 6 m de diamètre, soit moitié moins qu'une antenne parabolique classique. Il coûte ainsi moins cher à l'achat ainsi qu’en maintenance. Le démonstrateur sera décliné dès 2024 au Chili et dans les DOM-TOM pour faire face aux besoins grandissants de revisite et de débit des missions spatiales. Ces stations réceptionnent des informations sur l'état de santé du satellite et les données mesurées par les instruments, autant d'éléments ensuite transférés vers le centre spatial toulousain. L'antenne nouvelle génération est également en mesure de couvrir des missions en bande Ka, offrant donc plus de débit. Une performance nécessaire face aux besoins croissants des missions spatiales. 4 antennes nouvelle génération sur le modèle du démonstrateur toulousain vont entrer en service dans les prochaines années dans le monde. A commencer début 2024 avec une nouvelle station en Patagonie chilienne, puis en 2026 à La Réunion. 2 antennes supplémentaires devraient ensuite être installées à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française. Le CNES travaille également à l'horizon 2026 sur un démonstrateur d'antenne à faisceau dynamique, capable de suivre plusieurs satellites en même temps, par exemple dans le cas d'une constellation.

    La Tribune du 18 décembre

Formation
  • Formation
    Safran Helicopter Engines va créer une « vraie-fausse » ligne de production pour ses alternants
    Pour faire face à des besoins records d’embauche, Safran Helicopter Engines ouvrira en septembre 2024 un pôle de formation avec une ligne capable de produire des pièces clones de ses moteurs, dans des locaux proches de son usine de Bordes, dans les Pyrénées-Atlantiques. L’idée est donc de créer un Centre d’alternance des métiers industriels de l’aéronautique (Cami aéro), véritable centre de formation dédié, en collaboration avec le Pôle de formation Adour de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM Adour). 50 à 75 alternants de tous les âges devraient constituer la 1ère promotion, installée dans les locaux de l’ex-laboratoire d’usinage MetallicAdour. Safran compte actuellement 300 stagiaires chaque année et 300 alternants dans divers métiers. Mais ils sont très peu en production, faute de tuteurs pour les encadrer et de machines sur lesquelles les entraîner. Le futur centre de formation réunira des moyens humains (professionnels en fin de carrière) et techniques (un parc de machines dédié), afin d’assurer une formation de 1 ou 2 ans selon le parcours pédagogique et l’acquisition d’un diplôme (bac professionnel TU -Technicien d’usinage ou Certificat Technicien d’usinage). Safran Helicopter Engines espère former a minima 50 personnes par an pour en recruter au moins 35 en CDI, dont au moins un tiers de femmes, contre 5 % seulement actuellement dans la production.

    Sud-Ouest du 18 décembre