Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    L’Indonésie envisage l’achat supplémentaire de Rafale et de Mirage 2000
    L'Indonésie cherche à moderniser sa flotte d'avions de combat afin de gagner en puissance alors que l'Asie du Sud-Est est déstabilisée par la montée en puissance de la Chine, notamment en mer de Chine du Sud. Le ministère des Finances de l'Indonésie a annoncé avoir débloqué 3,9 Md$ afin de donner des moyens supplémentaires pour la Force aérienne indonésienne. Le pays envisage ainsi l’achat supplémentaire de 12 à 18 avions de combat Rafale, en plus de sa commande de 42 appareils, et l’achat en seconde main d'avions de combat Mirage 2000-5EDA ou EDDA auprès du Qatar. La flotte indonésienne avait récemment dû se séparer de ses 16 derniers F-5 Tiger II en fin de vie en 2016. Les récentes commandes confirment toutefois sa montée en puissance. L’Indonésie participe en outre à hauteur de 20% au budget de l'avion de combat de 5ème génération sud-coréen KF-21, dont le prototype a d'ailleurs effectué son 1er vol le 19 juillet dernier.

    Air & Cosmos du 17 novembre
  • Défense
    Des pistes d'économies envisagées en vue de la prochaine Loi de programmation militaire
    La trajectoire budgétaire de la prochaine Loi de programmation militaire doit prochainement être décidée par Emmanuel Macron, qui doit trancher entre 3 scénarios à 377 Md€, 410 Md€ ou 430 Md€. A la demande du ministère des Armées, les états-majors et la Direction générale de l'armement (DGA) ont travaillé sur des pistes d'économies pour coller à la trajectoire budgétaire de 410 Md€. Une enveloppe certes supérieure à la LPM actuelle (295 Md€), mais qui ne permettrait pas d'atteindre le modèle « Armées 2030 » et de tenir compte des nouveaux besoins. Des économies seraient donc nécessaires et devront être également validées par l'exécutif. 200 pistes d'économies ont ainsi été passées au crible et pourraient affecter des programmes majeurs. Les grands programmes en coopération, notamment le SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), réalisé avec l'Allemagne et l'Espagne, ou le char du futur MGCS (Main Ground Combat System) développé avec l'Allemagne, pourraient faire l'objet d'un report de 2 ans. L'Eurodrone pourrait également être affecté avec une réduction de la cible, qui passerait de 6 à 4 systèmes. L'armée de l'Air et de l’Espace pourrait de son côté subir un étalement dans la programmation des prochains standards du Rafale (F4 et F5). En outre, il serait envisagé un décalage dans les livraisons de la tranche 4 du Rafale et également un report d'une commande de 46 hélicoptères HIL. Le simple fait d'envisager des économies sur la prochaine LPM entrerait toutefois en contradiction avec le discours de l'exécutif, dont les slogans portés ces derniers mois sont « l'économie de guerre » et « la guerre de haute intensité ».

    La Tribune du 16 novembre

Industrie
  • Industrie
    Interview de Sandra Bour Schaeffer, CEO d’Airbus UpNext
    Airbus UpNext a pour mission de propulser les ruptures technologiques susceptibles de bouleverser le transport aérien. L’Usine Nouvelle a interviewé Sandra Bour Schaeffer, la CEO d’Airbus UpNext, une entité créée en 2017 qui fonctionne comme une véritable startup au sein du groupe Airbus. Avec environ 150 personnes en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, elle a notamment permis à Airbus de mettre en œuvre en septembre 2020 son projet d’avion à hydrogène. En 2023, elle mettra en œuvre le premier démonstrateur de système propulsif fonctionnant grâce à la supraconductivité, ouvrant un boulevard à l’électrification des avions. En 2024, elle mènera les essais en vol d’une voilure capable d’adapter sa forme en fonction des conditions météorologiques. « Nous menons en permanence entre 7 et 10 projets, avec 3 thématiques fortes que sont la décarbonation, l’autonomie et les services », explique Sandra Bour Schaeffer. « Nous accélérons la maturation de nouvelles technologies avec un fort potentiel, nous formons les ingénieurs et chercheurs de demain, nous préparons le tissu industriel avec de nouveaux fournisseurs et nous conseillons le groupe sur les bénéfices de ces technologies, le tout dans des temps très courts ». Une fois un projet achevé, après une durée comprise entre deux et quatre ans, Airbus prend la décision de le transférer vers l’une de ses divisions pour qu’elles développent elles-mêmes un produit ou un service. « La moitié des effectifs sont issus d’Airbus et repartent ensuite dans le groupe une fois le projet mené à bien, emportant avec eux nos façons de travailler et cet esprit startup. L’autre moitié est constituée d’experts qui viennent de l’extérieur », détaille la dirigeante. Le budget d’Airbus UpNext fait partie du budget R&T du groupe, soit environ 2,4 Md€, et en représente une part significative.

    L’Usine Nouvelle du 17 novembre
  • Industrie
    Azul Linhas Aéreas commande 3 A330-900 supplémentaires
    Azul Linhas Aéreas a signé un nouvel accord avec Airbus portant sur l'acquisition ferme de 3 A330-900. Avec ces appareils, la compagnie brésilienne portera sa flotte d'A330neo à 8 exemplaires, les 5 qu'elle exploite actuellement lui ont été livrés entre mai 2019 et décembre 2020. Ces nouveaux avions lui permettront de moderniser son service long-courrier. John Rodgerson, CEO d’Azul Linhas Aéreas, explique que la livraison de ces exemplaires permettra d'achever la transformation d'une flotte d'ancienne génération à une flotte nouvelle génération, avec le remplacement de ses 7 A330-200. La compagnie s'apprête également à mettre en service son 1er A350-900, reçu en septembre. Elle attend 4 exemplaires de l'appareil.

    Ensemble de la presse du 17 novembre
  • Industrie
    Le Medef souhaite des ajustements au plan d’aides de 10 Md€ pour contrer la crise énergétique
    Geoffroy Roux de Bézieux, Président du Medef, a mis en garde, lors d'une conférence de presse mercredi 16 novembre, contre le grave problème de compétitivité provoqué par la crise de l'énergie. Face à l’augmentation des prix, l’organisation patronale souhaiterait que l’Europe revoie le fonctionnement de son marché de l'électricité et que le gouvernement français assouplisse son système d'aides. « Il y a un risque général de compétitivité pour l'Europe vis-à-vis de la Chine, de l'Asie et des Etats-Unis », a expliqué le dirigeant patronal, « il y a un rapport de 1 à 10 entre le prix de l'énergie aux Etats-Unis et en France ». Concernant les aides de 10 Md€ annoncées par le gouvernement, Geoffroy Roux de Bézieux reste sceptique : « Nous avons de nombreux adhérents qui reviennent vers nous pour nous dire qu'ils ne pourront pas y avoir droit ou que ça ne sera pas assez ». Il souhaiterait ainsi que ces dispositifs « soient adaptés en fonction de l'évolution des prix de l'électricité ». Le Président du Medef est finalement revenu sur le plan à 124 Md€ annoncé par le gouvernement allemand et dénonce le « cavalier seul » fait au détriment de ses voisins. « On ne comprend pas pourquoi les grandes entreprises allemandes bénéficient d'autant d'aides, alors qu'en France on nous dit qu'on ne peut avoir droit à un tel système », a-t-il expliqué.

    Les Echos et Le Figaro du 17 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air Sénégal réceptionnera 2 A220 fin décembre 2022
    Lancée depuis environ 4 ans, Air Sénégal poursuit son processus de croissance grâce à l’accompagnement de l’Etat sénégalais. Son trafic annuel est passé de 300 000 passagers en 2019 à plus de 800 000 cette année. La compagnie attend désormais la livraison de 2 appareils A220 fin décembre selon le ministre en charge des Transports aériens, Doudou Ka. Ces appareils font partie d’un carnet de commandes en cours d’exécution, constitué de 8 avions au total. Le protocole d’accord pour leur acquisition avait été signé en 2019 au salon aéronautique de Dubaï. Leur déploiement renforcera les capacités opérationnelles de la compagnie dont la flotte a subi quelques difficultés récemment.

    Agence Ecofin du 17 novembre
  • Aviation Commerciale
    La SNCF lance son billet numérique « train+avion » avec 12 compagnies aériennes
    La SNCF a lancé, mercredi 16 novembre, son offre de billet numérique avec 12 compagnies partenaires : Air France, Air Austral, Air Caraïbes, Corsair, Air Tahiti Nui, Air Transat, Emirates, Etihad Airways, Qatar Airways, Royal Jordanian, Vietnam Airlines et French bee. Avec la digitalisation du billet, les passagers ne seront plus obligés de passer en gare pour faire valider leur billet à l'aller ou au retour et ces trajets en train et en avion gagneront en fluidité. Le billet numérique était déjà en test depuis un an avec la compagnie Air France et les 1ères réservations avaient été lancées cet été. Ce sont 40 000 billets qui ont déjà été vendus avec la compagnie. La SNCF rappelle que le billet comprend une prise en charge des voyageurs en cas de retard du train et de l'avion. Pour l'instant, seuls les passagers qui ont des correspondances à Paris-Orly et Paris-CDG sont concernés. Le billet numérique sera néanmoins disponible au départ de 18 gares françaises. L'objectif de la nouvelle offre digitale sur le service « train+avion » est de passer à 600 000 utilisateurs d'ici 5 ans.

    Ensemble de la presse du 17 novembre

Emploi
  • Emploi
    Le secteur aéronautique au rendez-vous pour la semaine de l’industrie
    Organisée à partir de lundi 21 novembre, la semaine de l’industrie doit permettre de booster les recrutements dans le secteur aéronautique et spatial. Plusieurs actions sont organisées, notamment le forum Aéro métiers mardi 22 novembre à Blagnac. L’entreprise Assistance Aéronautique et Aérospatiale (AAA), un groupe de service industriel qui travaille avec des groupes comme Dassault Aviation ou Airbus, sera notamment présente pour animer une conférence dédiée aux métiers supports techniques. C’est un bon moyen de faire connaître le groupe, prêts à mettre en place des formations pour organiser des reconversions. « 3 métiers sont particulièrement en tension, détaille Magali Alquier, conseillère dédiée entreprise à l’agence Pôle emploi de Blagnac. D’abord, tous ceux en lien avec l’usinage et la fabrication de pièces. Ensuite, les métiers de l’ajustage-assemblage. Enfin, ceux liés au câblage en atelier ou sur avion ». D’autres postes sont bien sûr à pourvoir, par exemple sur la maintenance industrielle. Dans le cadre de la semaine de l’industrie et jusqu’au 9 décembre, plusieurs entreprises ouvriront leurs portes afin de faire découvrir leurs métiers et d’échanger avec les candidats.

    La Dépêche et La République des Pyrénées du 17 novembre

Espace
  • Espace
    Le rôle stratégique des régions dans la conquête de l'Espace
    Pour sa souveraineté et dans un contexte géopolitique de plus en plus instable, Alain Rousset, Président de la région Nouvelle-Aquitaine, estime que l'Europe doit faire preuve d'une forte volonté politique pour ne pas se laisser distancer dans la course au spatial. Pour lui, les régions françaises ont ici un rôle stratégique à jouer dans le soutien au développement d’un écosystème industriel lié au spatial. « Le marché du spatial est appelé à tripler d'ici à 2030 », rappelle-t-il. « Notre souveraineté suppose d'avoir une forte volonté politique, une unité au sein de l'Union européenne pour soutenir nos lanceurs, mais aussi avancer sur une constellation européenne de satellites ». Pour lui, si l’Agence spatiale européenne a déjà investi dans plus de 500 startups, ces jeunes pousses ne peuvent décoller sans les pouvoirs publics, notamment les régions, ni sans une stratégie dédiée pour leur donner les fonds propres nécessaires à leur déploiement. Des régions comme la Nouvelle-Aquitaine tiennent une place stratégique, ArianeGroup y rassemble par exemple 40% de ses effectifs, plus de 300 fournisseurs et 90 entreprises. « C'est à cette échelle que l'on peut mieux identifier les compétences et les besoins pour développer des filières d'excellence en lien avec l'environnement industriel local, grâce à des partenariats avec le monde universitaire et scientifique ou le pôle de compétitivité Aerospace Valley », conclut Alan Rousset.

    Les Echos du 16 novembre

Sécurité
  • Sécurité
    Cybersécurité : le gouvernement annonce 30 M€ pour les PME-ETI
    Lors de l'European Cyber Week, à Rennes, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, doit annoncer une enveloppe de 30 M€ comprenant plusieurs dispositifs de cybersécurité, principalement en direction des PME et ETI. Un « bouclier cyber » comprenant de l'audit, du conseil et de la formation va être déployé en 2023 « pour les petites entreprises les plus sensibles », explique le ministre, rappelant qu'en 2021, une entreprise sur deux a été attaquée. 750 sociétés de quelques dizaines à plusieurs milliers de salariés, dans les secteurs couverts par la directive NIS 2 (qui ouvre de nouveaux secteurs à des obligations en matière de sécurité), sont concernées. Celles-ci se verront proposer une contribution de l'Etat pour les aider dans leurs investissements. Parmi les dispositifs envisagés, un « filtre anti-arnaque » déployé à l'été 2023 dans sa version bêta, destiné à avertir les internautes du risque associé à une adresse Internet ou un « cyberscore » sera mis en place fin 2023 pour mieux signaler des attaques. Cet ensemble de mesures nouvelles entre dans le plan cybersécurité de 1 Md€ annoncé en février 2021 par Emmanuel Macron.

    Les Echos du 17 novembre