Synthèse de presse

Industrie
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    Safran et Airbus s’accordent sur le nombre de moteurs d’A320 pour 2024
    Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, a indiqué vendredi que son groupe avait noué un accord avec Airbus sur le nombre de moteurs à fournir pour sa famille d'avions A320 en 2024, année où l'avionneur pourrait augmenter ses cadences de production. « Airbus nous a demandé une certaine quantité de moteurs pour 2024, nous y avons répondu positivement », a-t-il indiqué. Sans avancer de chiffre, Olivier Andriès a simplement indiqué que cette quantité était « différente » de celle de 2023. Cet accord a été noué « ces dernières semaines », a-t-il également précisé. Un porte-parole d'Airbus a rappelé que le groupe comptait toujours parvenir à une cadence de 65 avions de la famille A320 produits chaque mois d'ici à la mi-2023, alors que l’an passé, l'avionneur avait indiqué qu'il « demandait à ses fournisseurs de permettre un scénario de cadence 70 d'ici le premier trimestre 2024 » et qu'il « étudiait des opportunités » de monter à 75 appareils par mois d'ici 2025. Le sujet est d'importance pour Airbus qui doit livrer plus de 5 800 avions de la famille A320 (A319, A320 et A321). Au-delà de la cadence prévue pour 2023, Olivier Andriès avait émis des réserves sur l'opportunité d'aller au-delà d'une cadence de 65 avions par mois en raison des investissements que cela supposait et du besoin attendu à terme.

    Le Figaro, Les Echos et L’Antenne du 3 mai
  • Industrie
    Création du club de startups StartAir par le GIFAS
    Le GIFAS a décidé de structurer les relations entre les entreprises de la filière aéronautique et spatiale et les startups en se dotant d'un club baptisé StartAir. Son objectif sera d'apporter aux premières des capacités d'innovations, d'usages et de services, et aux secondes de bénéficier « de partages et retours d'expérience, d'aide, de soutien et de conseils pour se développer ». Les startups, membres de StartAir, seront accompagnées par le GIFAS par une démarche de parrainage. Les industriels parrains partageront leur connaissance des mécanismes et acteurs institutionnels, industriels ou scientifiques. Ces startups bénéficieront des capacités d'influence et de relations institutionnelles du Groupement avec les acteurs de l'aéronautique, de la défense et de l'espace. En adhérant au GIFAS, les startups participeront ainsi aux nombreux travaux du Groupement et bénéficieront des analyses de ses experts. Elles auront également accès aux évènements de la filière, notamment les salons internationaux, où le GIFAS représente et fédère l'industrie française aéronautique et spatiale, ou lors de missions à l'étranger. Le Président du GIFAS, Guillaume Faury, a déclaré que « l'innovation des startups, sociétés émergentes, combinée à la puissance industrielle des acteurs du GIFAS, est la formule gagnante pour relever les défis aéronautiques et spatiaux ».

    Air & Cosmos du 4 mai
  • Industrie
    La PME Satinox choisit la région Sud pour son nouvel atelier
    La PME Satinox, implantée à Houdan dans les Yvelines et spécialisée dans la distribution des fixations et éléments d’assemblages industriels, notamment pour l’aéronautique, a récemment fait le choix d’implanter à La Garde, dans le Var, un nouvel atelier de production afin d’internaliser la fabrication d’une partie de ses produits. Ce nouvel atelier, Structural Fasteners Factory (SFF), permettra d’assurer plus de 50% de ses approvisionnements et de sécuriser un savoir-faire en France dans le domaine de la fixation aéronautique en créant 13 emplois d’ici 3 ans. Satinox pourra, dans cet atelier, réaliser des fixations structurelles selon les procédés de matriçage à chaud ou de décolletage à destination des industries aéronautique, de l’Espace et de Défense. Il fabriquera des pièces sur plan, ou sur normes, dans différents métaux tels que l’acier, l’inox, et le titane, à travers un processus qui assure la maîtrise complète de conception sur site. « La région Sud a coché toutes les cases, nous avons recruté notre équipe locale formidable, intégré le cluster SAFE et les partenaires locaux ont été très réactifs et poursuivent au quotidien leur accompagnement », indique Xavier Goulard, Président de Satinox.

    Econews et Presse Agence du 29 avril
  • Industrie
    La reprise se ressent au niveau local dans les Hauts-de-France pour Altytud
    Pour Altytud, le cluster aéronautique dans les Hauts-de-France, qui compte plus de 60 adhérents, la reprise se ressent à l’échelle locale. Altytud mène une enquête deux fois par an auprès de ses adhérents pour faire un point de situation. En janvier 2022, 22% des industriels interrogés parlaient d’un maintien et 37% annonçaient une hausse entre 10 et 40% de leur activité. Outre leur marché cible, les industriels ont aussi amplifié leur stratégie de diversification, une politique mise en place avant la Covid qui commence également à porter ses fruits. 29% des membres du cluster questionnés disaient même avoir bénéficié d’une hausse de leur chiffre d’affaires de 50%. Par ailleurs, 68% des industriels consultés confirment leur besoin de main d’œuvre, sur des chiffres même supérieurs à ceux de 2019. « Les métiers qui étaient en tension avant la crise sont de nouveaux en tension aujourd’hui », note Sophie Pouillart, déléguée générale et responsable développement industriel d’Altytud, qui, avec le cluster mène régulièrement des actions pour sensibiliser le jeune public mais aussi les personnes en reconversion professionnelle aux métiers de l’aéronautique. Les adhérents du cluster sont également accompagnés sur les grands enjeux d’avenir du secteur comme l’aviation décarbonée, notamment grâce à Altylab, un service support inauguré en décembre 2021 qui combine bureau d’études et Recherche et Développement mutualisé. Afin de susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes, Atytud propose demain, jeudi 5 mai, à plus de 120 élèves accompagnés de leurs équipes pédagogiques, un format de type inédit « escape game » pour découvrir les métiers et les entreprises du cluster de la région.

    Picardie Gazette du 3 mai
  • Industrie
    Airbus et Aubert & Duval réduisent le titane de 30%
    Métal dur et léger, le titane est utilisé pour les pièces de structure des avions, formant 7 à 15% de leur masse. Il est aussi très cher, sa production est énergivore et l’approvisionnement en France contraint par la Russie, 1er producteur mondial. L’objectif est donc d’économiser l’alliage de titane TA6V en étudiant de nouvelles conditions de matriçage des pièces. A très haute température, l’écoulement du métal est facilité lors de sa mise en forme sous presse, permettant d’économiser 30% de TA6V, tout en produisant une ébauche plus proche des côtes désirées, ce qui réduit l’usinage. Parmi les pièces en démonstration à l’IRT Saint Exupéry, porteur du projet MAMA (Metallic advances for Aeronautics), un tronçon d’un cadre du caisson central de voilure de l’A350, fabriqué dans la presse de 22 000 tonnes d’Aubert & Duval à Pamiers en Ariège, sera porté au niveau de maturité technologique élevé TRL6 (Technology readiness level) d’ici à l’été 2023. « Nous aurons des pièces matricées à très haute température sur l’A350 vers 2024 ou 2025 » affirme Damien Proust, vice-président de l’ingénierie de propulsion d’Airbus.

    Les Echos du 4 mai
  • Industrie
    Guillaume Faury termine premier du classement du cabinet VcomV
    Le magazine Challenges dévoile le classement des PDG établi tous les ans par le cabinet VcomV ; Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus et Président du GIFAS, termine 1er en 2021. Le palmarès consacré aux dirigeants de la sphère publique (qui ont l’Etat pour actionnaire) examine trois grands critères : l’incarnation de la société, la vision stratégique et la gestion des crises. Guillaume Faury, renouvelé à la tête d’Airbus le 12 avril dernier, atteint la note de 16,28 sur 20, proche du record historique du classement (16,55 l'année dernière pour le patron de Stellantis Carlos Tavares). Il devance ainsi le directeur général de Bpifrance Nicolas Dufourcq et le PDG d’ADP Augustin de Romanet. Le président du directoire de RTE Xavier Piechaczyk et le PDG de La Poste Philippe Wahl terminent respectivement quatrième et cinquième. « Guillaume Faury a su parfaitement piloter le groupe dans une crise d’une gravité extrême, s’imposer comme le leader de la filière aéronautique européenne et préparer l’avenir, avec le projet d’avion à propulsion hydrogène », résume Vincent de La Vaissière, président de VcomV.

    Challenges du 4 mai

Espace
  • Espace
    Le lanceur Rocket Lab récupère un étage réutilisable avec un hélicoptère
    Rocket Lab, la société américaine de lancements de nanosatellites, basée à Long Beach en Californie, a réussi, dans la nuit de lundi à mardi, le lancement de 34 satellites, mais a surtout réussi, pour la 4ème fois, à ramener le 1er étage de son lanceur Electron sur Terre. La grande première de cette mission « There And Back Again » était de récupérer le 1er étage par un hélicoptère Sikorsky S-92. Si l’étage a bien été « capturé » à environ 2 000 mètres d'altitude par le crochet d'un hélicoptère lors de sa chute, ralentie par un grand parachute, le lanceur a finalement dû être relâché pour des raisons de sécurité du vol. Le premier étage a plongé dans les eaux de l'océan Pacifique et a été repêché par un navire de récupération. « Ramener un lanceur de l'espace et l'attraper avec un hélicoptère est une sorte de ballet supersonique », a estimé Peter Beck, le fondateur de Rocket Lab. La capture en vol d’un lanceur réutilisable est une étape majeure afin de pouvoir augmenter la cadence de lancements et réduire les coûts de lancement des petits satellites de Rocket Lab, dont la prochaine mission est prévue en mai.

    La Tribune du 4 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Marjan Rintel remplacera Pieter Elbers comme CEO de KLM
    Les actionnaires de KLM ont approuvé la nomination de Marjan Rintel comme directrice générale de la compagnie, lors de leur assemblée générale. Elle succédera à Pieter Elbers, qui n'a pas été́ reconduit à son poste pour un troisième mandat. Il quittera la compagnie néerlandaise au plus tard le 1er juillet. En parallèle a été approuvé la reconduction d'Erik Swelheim en tant que membre du directoire et directeur financier pour un troisième mandat d'une durée de deux ans, ainsi que celle de Fleur Pellerin et Cees't Hart comme membres du conseil de surveillance de KLM, pour quatre et deux ans respectivement.

    Le Monde et Le Journal de l’Aviation du 4 mai

Défense
  • Défense
    Le Royaume-Uni se positionne pour 26 F-35B supplémentaires
    <p>Le ministre d’Etat pour les acquisitions de Défense britannique, Jeremy Quin, avait annoncé, en décembre 2021, la volonté du gouvernement d’augmenter sa flotte d’avions de combat F-35. Le Maréchal de l’Air, Richard Knighton, a répondu dans une question écrite au parlement que 26 F-35B, dans la version STOVL (décollage court et atterrissage vertical), allaient être ajoutés, menant la flotte totale de F-35B anglais à 74 avions. La commande initiale britannique portait sur 48 exemplaires (ils ne seront plus que 47 après l'accident d'un exemplaire au décollage depuis le porte-aéronefs HMS Queen Elizabeth en janvier dernier) et le Royaume-Uni en aligne aujourd'hui 23. Des discussions seraient en cours avec Lockheed Martin pour le financement, alors que des fonds ont été débloqués pour ce futur achat mais aussi pour les infrastructures, l'entretien et les personnels associés. Sur les 74 appareils, une partie sera utilisée dans des unités de conversion opérationnelle afin d'entrainer les futurs pilotes anglais et une autre partie sera aussi immobilisée pour des entretiens. En ce qui concerne les 64 autres avions pour atteindre la flotte de 138 F-35B, « prévue » en 2006, ils sont toujours envisageables d'après le Maréchal de l'Air, mais il insiste sur le fait qu'une décision définitive sera prise au milieu de la décennie. Le délai s'explique par la volonté anglaise d'avancer sur le Futur Combat Air System et de choisir ensuite le nombre définitif de F-35B au sein de la Royal Air Force et de la Fleet Air Arm.</p>

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 4 mai
  • Défense
    Le missile britannique ASRAAM en service sur les Eurofighter Typhoon de la RAF
    L'ASRAAM, la dernière version du missile air-air de courte portée anglais, pouvant atteindre une cible à 25 km de l’avion lanceur, est désormais partiellement en service sur les avions de combat Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force. Le ministre d’État pour les acquisitions de Défense, Jeremy Quin, a récemment révélé que le missile ASRAAM Block 6 était au stade de l'IOC (Initial Operating Capability) depuis un mois : « L'Advanced Short-Range Air-to-Air Missile a été intégré avec succès sur l'avion Typhoon avec une Initial Operating Capability officiellement déclarée le 1er avril 2022. » La version Block 6 voit les capacités du missile anglais améliorée, tout particulièrement en ce qui concerne le capteur infrarouge dont la densité de pixels est grandement augmentée ou encore l'ajout d'un système de refroidissement cryogénique. Désormais, l'ASRAAM Block 6 dispose d'un capteur construit par Bolton au Royaume-Uni, devenant ainsi un missile entièrement anglais. Oman et le Qatar se sont justement déjà intéressés par ce missile pour l'intégrer sur leurs avions de combat Eurofighter. Si aucun problème majeur n'est détecté, le missile sera alors officiellement en service au sein de la RAF. L'IOC sur les F-35 anglais est prévue pour 2024.

    Air & Cosmos du 4 mai

Environnement
  • Environnement
    Record mondial d’altitude battu par HY2FLY pour son avion à hydrogène HY4
    En atteignant une altitude de 7 230 pieds, soit 2 204 mètres, l'entreprise allemande H2FLY vient d'établir un nouveau record mondial avec son avion à hydrogène HY4. L'appareil est doté d'un système hybride, avec un moteur électrique de 80 kilowatts alimenté par une pile à combustible. Cette dernière utilise de l’hydrogène maintenu à une pression de 5 800 PSI (400 bars) et réparti dans deux réservoirs. L'avion est également équipé de batteries lithium-ion qui fournissent une puissance supplémentaire pendant les pics de consommation, et notamment lors du décollage. Le HY4 peut atteindre une vitesse de croisière de 145 km/h avec une autonomie de 1 500 km avec une charge minimale et des conditions optimales. Avec ce nouveau record, l'entreprise souhaite démarrer « l'ère du voyage aérien zéro émission et durable » et compte équiper un avion Dornier 328 à 40 places avec un moteur à hydrogène au plus tard en 2025.

    NeozOne du 4 mai