Synthèse de presse

Innovation
  • Innovation
    Des batteries exclusives Airbus pour le premier vol de l’EcoPulse
    Le système de batteries de l’EcoPulse, développé par Airbus, est sur le point d’atteindre sa phase finale de conception. Dévoilé au Salon du Bourget 2019, le projet collaboratif de démonstrateur EcoPulse, porté par Daher, Safran et Airbus, ambitionne de mettre au point des technologies pour les avions légers au cours de cette décennie. L’enjeu a été de concevoir une batterie destinée au démonstrateur, en partant d’une page blanche. Dans le domaine, plusieurs tests ont été menés par Airbus. Fin 2020, l’EcoPulse a franchi l’étape clé de la revue préliminaire de design qui figeait son architecture, tout en démontrant sa faisabilité auprès des trois acteurs principaux. Basé sur la technologie Lithium-Ion, le système de batteries de l’EcoPulse, d’après Airbus, pèse seulement 350 kg tout en étant capable d’atteindre 800 volts et de délivrer 350 kilowatts. Les tests sur les cellules devraient débuter prochainement à Toulouse, de manière à évaluer les performances, la sécurité opérationnelle et environnementale du système. L’avionneur européen envisage d’ores et déjà de réutiliser ses travaux pour l’architecture de futurs appareils commerciaux, en particulier pour des fonctions non propulsives telles que l’air conditionné, les commandes de vol et les automatismes.

    Aerobuzz du 16 mars

Défense
  • Défense
    Démonstration de largage d’un drone depuis un A400M
    Airbus Defence & Space a diffusé une vidéo montrant le largage en vol d’un drone cible à réaction Do-DT25 depuis un A400M. L’avion largueur appartenait au WTD61, unité de la Bundeswehr spécialisée dans les essais d’armement, et l’essai a été conduit au nord de l’Allemagne. Airbus indique que le drone a transmis des données en vol avant de revenir sur terre accroché à son parachute. Cet essais s’intègre dans la mise au point « d’effecteurs connectés », capables d’évoluer de manière autonome ou en coordination avec d’autres appareils, pilotés ou non. Si le largage d’un drone de combat depuis un avion n’est pas nouveau, récupérer un drone en vol après sa mission est plus délicat. Le travail en réseau de plusieurs drones a été défriché depuis plusieurs années, des essais conduits en 2018 ayant par exemple permis de faire évoluer simultanément 5 drones Do-DT25 (catapultés depuis le sol) et un avion « habité » au-dessus de la mer Baltique. En ligne de mire, la coopération entre l’avion de combat piloté et les drones de combat dans le cadre du programme SCAF (Système de combat aérien du futur).

    Aerobuzz du 15 mars
  • Défense
    Armée française : une remontée en puissance entamée, mais « à mi-chemin »
    Après cinq ans de hausse des crédits budgétaires, l'armée française est mieux équipée et mieux entraînée en 2022 qu'en 2017. Dans sa 4ème année d'exécution, le budget des armées atteint 40,9 Md€ au lieu de 32,3 Md€ en 2017. Les augmentations promises ont été votées avec des marches successives d'1,7 Md€ par an ; la loi de programmation militaire (LPM) votée en 2018 pour la période 2019-2025 est ainsi respectée « à l'euro près » d’après la ministre des Armées, Florence Parly. En 2022, les soldats sont aussi mieux équipés. L'armée de l'Air a reçu de nouveaux ravitailleurs, qui permettent aux avions de chasse d'être projetés à l'autre bout du monde rapidement. L'industrie de défense a aussi profité des programmes de modernisation : entre 2017 et 2022, elle a créé 30 000 emplois, relancé l'innovation et atteint des records sans précédents dans les campagnes d'exportation. La LPM prévoit de réaliser un effort encore plus intense entre 2023 et 2025 pour atteindre quelque 50 Md€ de budget, afin de préparer l'avenir. Ni l'Europe ni la France n'ont encore de systèmes d'alerte avancés antimissiles, de moyens de détecter l'ensemble des débris et objets spatiaux, ni de cloud souverain solide pour protéger leurs données en cas de cyberattaque. « La LPM a permis une remontée en puissance mais nous ne sommes qu'à mi-chemin », confirme-t-on au ministère des Armées.

    Les Echos du 15 mars
  • Défense
    Le SCAF va-t-il enfin décoller en Europe ?
    Alors que l'Allemagne va devenir le 10ème pays d'Europe à se doter du F-35, La Tribune alerte sur la nécessité d’investir dans le SCAF (Système de combat aérien du futur) lancé par Berlin, Madrid et Paris, pour faire face à la volonté hégémonique américaine en matière d'aviation de combat. Le lancement du SCAF apparaît comme une nécessité pour la France même si elle peut encore compter sur le savoir-faire de Dassault Aviation, un des rares avionneurs au niveau mondial et le seul en Europe à pouvoir développer et concevoir un avion de combat avec tous ses partenaires. D'ailleurs, la réussite du Rafale à l'exportation depuis sept ans confirme les compétences de l'avionneur, qui pourrait une nouvelle fois développer seul un nouvel avion de combat. Mais ce n'est plus vraiment la question si on se projette en 2040-2050. « Il n'y a pas de plan B ayant la même ambition d'indépendance et de souveraineté européenne que le SCAF », estime un observateur proche du dossier. Car le combat aérien devrait être à l'horizon de 2040 totalement collaboratif. Une telle ambition suppose que les discussions, encore en cours entre Airbus et Dassault Aviation, aboutissent rapidement.

    La Tribune du 16 mars
  • Défense
    La cyberdéfense, un enjeu numérique prioritaire
    Les crises et conflits actuels aggravent la crainte d’une hausse importante des cyberattaques ces prochains mois. En France, les autorités pointaient récemment la nécessité pour toutes les organisations publiques ou privées d’assurer une protection et une gestion solides de leurs données. Fruit des orientations prises ces dernières années, la France figure aujourd’hui parmi les pays ayant la plus forte cybersécurité. Mais, comme le rappelle régulièrement l’ANSSI (Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’informations), la cybersécurité doit être l’affaire de tous. Selon ses relevés, le nombre d’intrusions avérées contre des entreprises françaises a augmenté de 37% entre 2020 et 2021. 54% des grandes entreprises interrogées reconnaissent ainsi avoir subi au moins une cyber-attaque réussie en 2021, avec le phishing en principal vecteur d’attaques. L’ANSSI incite les entreprises françaises à mettre en œuvre des mesures préventives prioritaires. Malgré des attaques plus nombreuses, les entreprises y résistent mieux, grâce à une meilleure sensibilisation et à une hausse des budgets alloués à la cybersécurité. Portées par des technologies intégrées toujours plus sophistiquées dans la détection et la prévention des attaques, les solutions de stockage ont un rôle actif et central à jouer dans la lutte contre la cybercriminalité.

    Les Echos du 15 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Avec la hausse du pétrole, le prix des billets d’avion pourrait s’envoler
    Compagnies aériennes traditionnelles ou low-cost devraient revoir leurs tarifs à la hausse, suite à l’envolée des cours du pétrole. Une mauvaise nouvelle pour les voyageurs qui ont bien peu de chance d’échapper à une hausse importante du prix des billets. C’est la conséquence directe de l’augmentation du prix du pétrole. Marc Rochet, le directeur général d’Air Caraïbes est clair : « Le carburant représente, selon les transporteurs et les flottes d’avions, 25% du coût des compagnies aériennes. (...) Quand vous avez un produit comme le pétrole qui vient de prendre 50% en quelques jours et qui pèse pour un quart dans vos coûts, le calcul est simple et les augmentations des prix des billets seront de 10 à 12% ». Pour les compagnies aériennes, cette envolée du prix du kérosène tombe au plus mauvais moment. C'est d'ailleurs ce qu'explique Alain Battisti, président de la Fédération nationale de l’aviation marchande et de ses métiers (FNAM) : « Evidement, l’objectif des compagnies c’est de limiter au maximum ces augmentations pour éviter de détourner les passagers qui commençaient à revenir car en janvier 2022 nous n’étions pour le trafic passager français qu’à 50% de ce qu’il était en 2019 », détaille-t-il.

    France Inter et Le Monde du 15 mars

Espace
  • Espace
    Selon la NASA, la vie suit normalement son cours à bord de l’ISS
    Pour l’instant dans l’espace, tout va bien. La NASA a réaffirmé lundi que la collaboration entre les Etats-Unis et la Russie sur la Station spatiale internationale (ISS) se poursuivait normalement malgré la guerre en Ukraine. L’astronaute de la NASA Mark Vande Hei, 55 ans, se prépare même à revenir, comme prévu, sur Terre le 30 mars à bord d’un vaisseau russe Soyouz le 30 mars, après 355 jours dans l’espace. « Nos collègues russes ont confirmé qu’ils étaient prêts à ramener l’équipage complet » a affirmé lundi Joel Montalbano, directeur du programme de la station pour la NASA. Malgré les tensions extrêmes entre Washington et Moscou, les deux pays doivent continuer à collaborer afin d’assurer le fonctionnement de l’ISS. « La Station spatiale a été conçue sur le principe de l’interdépendance (…) il ne s’agit pas d’un processus dans lequel un groupe peut se séparer de l’autre. A l’heure actuelle, il n’y a aucune indication que nos partenaires russes veuillent faire les choses différemment » selon Joel Montalbano, qui ajoute « les astronautes sont des professionnels et il n’y a aucune tension avec l’équipage. Ils ont été entraînés pour effectuer un travail, et ils sont là-haut en train de le faire ».

    20 Minutes du 15 mars

Ukraine
  • Ukraine
    Le renseignement aéroporté américain au service de l'Ukraine
    Depuis le début du conflit, de nombreux appareils de reconnaissance de pays membres de l'OTAN effectuent des sorties le long de la frontière ukrainienne. Ces missions de reconnaissance et de renseignement permettent de recueillir des informations précises sur la situation tactique en Ukraine. En plus d'alimenter leurs propres services de renseignement, les appareils américains partagent par exemple les informations analysées avec la Direction générale du renseignement du ministère de la Défense ukrainien (GUR MOU). En effet, depuis le début de la guerre, l'Ukraine ne contrôle plus l'entièreté de son espace aérien et voit donc sa capacité ISR diminuée. Les États-Unis ont donc décidé de directement alimenter une plateforme à l'intention de la GUR MOU. Celle-ci est mise à jour toutes les 30 minutes, avec les informations et analyses qui doivent permettre à l'Ukraine de disposer de préavis sur certaines attaques, le décollage d'avions de chasse russes, la mise en route de radars, les mouvements de troupe, etc. L'Ukraine dispose ainsi d'une source d'information tactique, lui permettant d’anticiper certaines actions des forces russes en Ukraine, orientant sa défense pour infliger de lourdes pertes ou permettant aux systèmes de défense sol-air ukrainiens de rester silencieux (et donc indétectables) jusqu'au moment du tir.

    Air & Cosmos du 15 mars
  • Ukraine
    Ukraine : l’OTAN fait le pari de la guérilla
    L’art de la guérilla est fermement ancré dans la culture militaire ukrainienne. Loin d’être dérisoires, les récentes livraisons d’armements légers occidentaux cherchent précisément à handicaper le dispositif russe, dans le cadre d’une stratégie du faible au fort. Le mois dernier, Washington a fait parvenir à Kiev plus de 300 missiles FGM-148 Javelin d’une portée de 1,5 km utilisés pour la première fois en Irak face aux chars T-72 russes, qui constituent actuellement le gros des forces blindées déployées en Ukraine. Le 18 février, l’Estonie a également livré un « nombre substantiel » de ces missiles. Mais c’est la Grande-Bretagne qui a effectué dans ce domaine le geste le plus spectaculaire avec la livraison en janvier de 2000 NLAW (Next Generation Light Anti-Tank Weapon) produit par Thales UK. Si sa portée ne dépasse pas 800m, il est surtout destiné à être utilisé dans les espaces confinés soit contre des blindés, soit contre les autres véhicules militaires ou encore des centres de commandement. Ces armements utilisables par de simples fantassins, sont particulièrement bien adaptés aux combats en zone urbaine. Au cours de ces dernières années, les missiles anti-aériens portatifs ou Manpads ont constitué la principale menace pour les forces aériennes déployées sur les théâtres extérieurs. Le plus célèbre d’entre eux reste le missile Stinger américain médiatisé lors de l’invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques, et modernisé depuis à plusieurs reprises.

    Air & Cosmos du 15 mars
  • Ukraine
    La guerre russe brise l’élan de la compagnie Aeroflot
    Aeroflot-Russian Airlines avait dépensé des milliards de dollars en vingt ans pour opérer sa mue et devenir une compagnie aérienne récompensée pour sa qualité, dont les appareils sillonnent le monde entier. Il n’a fallu que deux semaines pour que tous ces progrès soient menacés d’être réduits à néant, alors que l’Union européenne a fermé son espace aérien à Aeroflot et aux autres transporteurs russes, et que les sanctions ont annulé la plus grande partie de ses vols internationaux. Sa flotte est composée d’Airbus et de Boeing, or ces fabricants et leurs fournisseurs n’ont plus le droit d’envoyer de pièces détachées ni d’assurer l’entretien des avions. « Son sort dépend totalement de l’actualité politique », juge John Strickland, consultant spécialiste de l’aviation chez JLS Consulting. « Même après la guerre, lorsque la circulation sera rétablie et les espaces aériens rouverts, Aeroflot devra lutter pour redorer son blason vu le coup porté à sa réputation par l’invasion russe de l’Ukraine », poursuit-il. Aeroflot est encore détenu à 57% par l’Etat russe. Lorsque le bloc soviétique s’est effondré, elle a été divisée en plusieurs plus petites compagnies aéronautiques et aérospatiales. Entrée en Bourse en 1994, Aeroflot a, au début des années 2000, pris de la distance avec son image de l’époque soviétique dans l’intention de se présenter sous les traits d’une compagnie aérienne sûre, fiable et de qualité. Une image de marque désormais très écornée.

    L’Opinion du 11 mars

Environnement
  • Environnement
    UE : Accord entre les ministres de l’Economie sur le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières
    Le Conseil de l’Union européenne (UE) est parvenu à s’accorder sur les grandes lignes d’un règlement établissant un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l'Europe, pensé pour compenser le surcoût de produire plus bas-carbone que certains produits importés d’ici à 2023. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire s'est réjoui d'une « victoire pour la politique climatique européenne », après que les 27 ministres des Finances européens sont parvenus mardi 15 mars à un accord sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), discuté depuis plusieurs mois à Bruxelles. Plusieurs secteurs sont concernés par le mécanisme de taxe carbone aux frontières : ciment, aluminium, engrais, production d’énergie électrique, fer et acier. « Nous disposerons d’un instrument permettant d’accélérer la décarbonation de notre industrie, tout en la protégeant d’entreprises de pays moins-disants en termes de lutte contre le changement climatique » a ajouté le ministre. Prochaine étape : d’ici l’été, le Parlement européen doit à son tour se prononcer sur le texte.

    L’Usine Nouvelle du 15 mars