Synthèse de presse

Dans une tribune collective, des acteurs de la filière drone, dont des responsables d’Ascendance** et eHP²**, appellent la France à accélérer dans le domaine des drones militaires. Un effort annuel de 250 M€ est « indispensable pour structurer durablement la filière drone française », soulignent les signataires. « Notre pays possède tous les atouts pour redevenir une puissance drone souveraine : des ingénieurs de talent, une industrie d'excellence, une recherche performante, une base industrielle solide. Ce qui manque encore, c'est le volume qui permet d'optimiser les coûts, et la visibilité de la commande qui garantit la stabilité financière des acteurs privés », alertent-ils. Ils relèvent que le Pacte « Drone aérien de défense », la loi de programmation militaire 2024-2030, la mobilisation de la DGA et de l'AID « témoignent d'une réelle prise de conscience », tout en déplorant que les efforts restent en deçà des besoins stratégiques : « Les investissements dans les drones représentent aujourd'hui moins de 1 % du budget de la LPM, quand les Etats-Unis y consacrent jusqu'à 5 %, et le Royaume-Uni près de 2 % ».

Les Echos du 12 décembre 2025

NH Industries - coentreprise détenue par Airbus Helicopters* (62,5 %), Leonardo (32 %) et GKN Fokker (5,5 %) - et le ministère grec de la Défense ont signé un contrat de soutien complémentaire pour leur flotte d'hélicoptères NH90. Cet accord permettra de fournir pendant 5 ans des pièces détachées et des services de maintenance afin d'augmenter significativement la disponibilité opérationnelle de la flotte. « Ce contrat de soutien représente une étape clé pour le succès de la flotte de NH90 en Grèce », a déclaré Axel Aloccio, président de NH Industries et responsable du programme NH90 chez Airbus Helicopters.

ABC Bourse du 15 décembre 2025

Le ministère britannique de la Défense (MoD) entend unifier les unités de renseignement de la Royal Navy, de l’armée de Terre, de la Royal Air Force, du Commandement spatial britannique et du Quartier général interarmées, au sein d’une seule entité, le Military Intelligence Services (MIS). Une nouvelle unité de contre-espionnage de la Défense est également mise en place, dans un contexte de forte augmentation des actions hostiles contre les armées. Il s’agit d’une recommandation formulée par la Revue stratégique de défense, une étude sur l’avenir des forces armées publiée avant l’été. « Cette réforme permettra de mieux anticiper les actions futures de nos adversaires, afin de protéger nos forces, de préserver nos infrastructures critiques et de contrer l’évolution des menaces », a déclaré le ministre de la Défense, John Healey.

Le Figaro du 15 décembre 2025