Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Décarbonation : 7 grands groupes, dont Thales et Aéroports de Paris, se sont engagés à accompagner 3 400 PME
    Jeudi 13 juillet, les représentants de 7 sept grands groupes français (Aéroports de Paris, Bouygues Construction, EDF, Engie, Sanofi, Schneider Electric et Thales) étaient réunis au ministère de l’Économie pour signer une charte pour la décarbonation de l’économie et des petites et moyennes entreprises (PME). L’événement a eu lieu à l’initiative de l’association Pacte PME, en présence de la ministre des PME, Olivia Grégoire. Pour les grands groupes, la décarbonation implique le concours des PME avec lesquelles ils travaillent : «75% des émissions des grands comptes viennent des fournisseurs », explique Philippe Luscan, président de Pacte PME. Pacte PME concentre son action d’abord sur le secteur industriel, avec l’objectif d’accompagner au moins 3 400 PME à l’horizon 2025. Thales a pris les devants. « On ne se contente pas de demander à nos fournisseurs de décarboner, on les aide à identifier les leviers qui permettent de réduire leur empreinte carbone », souligne Roque Carmona, directeur des achats de Thales. Ametra Group, une ETI partenaire de Thales sur la conception et l’intégration de systèmes innovants, dirigée par Anne-Charlotte Fredenucci, a ainsi discuté avec ses fournisseurs, pour passer d’une livraison par semaine à une livraison par mois de certains matériaux stockables.

    Le Figaro du 13 juillet
  • Industrie
    Elixir Aircraft industrialise son avion biplace bas carbone
    La Tribune consacre un reportage à Elixir Aircraft, basée à La Rochelle, qui entend produire en masse un avion léger peu consommateur de matériaux et de carburant, destiné à la formation des pilotes. Le constructeur vient d’obtenir une aide de 13 M€ de l’Etat. Elle servira, notamment, à la construction d’une nouvelle usine de 10 000 m² qui sera rattachée aux 3 000 m² existants situés sur l’aéroport de La Rochelle. L’ouverture de ce site, qui pourrait employer un millier de personnes à terme, doit permettre à Elixir Aircraft de fabriquer quelque 400 avions annuellement. « Nos carnets de commandes sont pleins, […] c'est le bon moment pour lancer le chantier de l'usine », déclare Cyril Champenois, directeur marketing et commercial et cofondateur d'Elixir Aircraft.

    La Tribune du 19 juillet

Innovation
  • Innovation
    Intelligence artificielle – « Enjeux éthiques : ne nous trompons pas de combat ! » par Patrice Caine
    Patrice Caine, PDG de Thales, s’exprime dans une tribune publiée par l’hebdomadaire Les Echos Investir. Face aux grandes questions que soulève dans le débat public les progrès de l’IA, il souligne que « des réponses juridiques et techniques sont déjà apportées », mais que seules « l’éducation et la lutte contre la culture de l’immédiateté » permettront d’en limiter les vrais risques. Thales développe déjà des réponses techniques aux enjeux liés aux discriminations, qui peuvent être amplifiées par l’IA, et à la dissémination de fausses informations : « chez Thales, voilà plusieurs années que nous nous sommes engagés à ne pas construire de « boîtes noires » lorsque nous créons des systèmes d’IA. Nous nous sommes dotés de lignes directrices qui garantissent leur transparence et leur explicabilité. Nous veillons aussi, par le choix des données d’entraînement, par la composition de nos équipes, à minimiser les biais (de genre et d’apparence physique, notamment) dans la conception des algorithmes ».

    Les Echos Investir du 15 juillet

Défense
  • Défense
    Face à la menace russe, les pays de l'OTAN augmentent massivement leurs dépenses de Défense
    Selon les données diffusées par l'Alliance lors du sommet de Vilnius, sur les 10 dernières années, 26 des 30 membres de l'OTAN possédant une armée (l'Islande, le 31ème, n'en a pas), ont augmenté le poids de leur budget de Défense rapporté à leur PIB. En 2014, année de l'annexion de la Crimée par la Russie, seuls 3 pays de l'Alliance (les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Grèce) dépassaient le seuil des 2% du PIB dédiés aux dépenses militaires. En 2023, ils devraient être 11. La France, pour sa part, est encore juste en dessous de cette barre. « Les alliés ont réalisé des progrès considérables s'agissant d'augmenter les dépenses de Défense et d'investir dans des équipements majeurs », se félicite l'OTAN. « Il va y avoir un pic de dépenses militaires des pays de l'OTAN sur 2023-2024, avec des augmentations qui peuvent atteindre 30 à 40%, qui sont vraiment énormes, comme en Pologne », indique Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). « Ce sont des pics correspondant à des acquisitions, soit pour accroître le nombre de capacités, avec la crainte liée à l'invasion russe de l'Ukraine, soit pour reconstituer des stocks d'équipements donnés à l'Ukraine », explique le chercheur. Ces hausses des budgets de Défense sont surtout conjoncturelles : « L'augmentation des budgets correspond à des « achats sur étagère », ça va durer 2 ou 3 ans », poursuit Jean-Pierre Maulny.

    Les Echos du 19 juillet
  • Défense
    Comand AI, une nouvelle startup pour la planification des opérations militaires
    Créée il y a trois mois, la startup Comand AI cible les pays de l'OTAN. Elle annonce une levée de fonds en pré-amorçage de 3 M€ auprès de Frst, Tiny VC et des business angels. La startup développe une plateforme qui permet aux militaires de planifier des opérations, de les conduire et de les analyser. Pour une opération de surveillance, Comand AI assure réduire par dix le temps de planification. « Gagner une heure sur une opération de 12 heures c'est énorme. En une heure, un avion de chasse fait beaucoup de choses », souligne Loïc Mougeolle, cofondateur de Comand AI. La plateforme, qui est coconstruite avec des militaires, devrait être opérationnelle d'ici à la fin de l'année. Des tests en exercice seront réalisés à l'automne.

    Les Echos du 19 juillet
  • Défense
    Washington donne son feu vert à la livraison d’avions F-16 à l’Ukraine
    Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, a annoncé dimanche sur CNN que les États-Unis avaient donné leur autorisation pour la formation de pilotes ukrainiens et la livraison d’avions F-16. Une coalition de 11 pays européens prêts à fournir des appareils était dans l’attente d’une approbation formelle de la part du Pentagone, avait relevé Politico la semaine dernière. « Nous allons permettre, faciliter et fournir les instruments nécessaires » à la formation des pilotes, a insisté Jake Sullivan. « La formation de pilotes et la livraison de F-16 sont par définition une affaire de long terme. C’est un signe d’engagement dans la longue durée des Occidentaux », souligne Justin Bronk, expert des questions de Défense et d’aviation au think-tank RUSI (Royal United Services Institute). Par ailleurs, jeudi 20 juillet, lors du conseil des ministres des affaires étrangères, les Etats membres de l’Union européenne doivent évoquer pour la première fois la question des « engagements de sécurité » à apporter à long terme à l’Ukraine – qu’il s’agisse d’envoi de matériel militaire ou de formation des soldats – et de leur financement, rappellent Les Echos.

    Le Figaro et Les Echo du 19 juillet
  • Défense
    Pour l’industrie européenne de Défense, le défi du besoin urgent d'approvisionnement de l'Ukraine
    Le Financial Times souligne que la guerre en Ukraine a incité les décideurs politiques et les entreprises à agir, mais qu’il faudra des années pour que la production réponde à la demande. L'industrie européenne est « plus ou moins toujours confrontée aux mêmes défis et obstacles », 16 mois après le début de la guerre, selon Jan Pie, secrétaire général de l’ASD Europe. Alors que la situation est urgente en Ukraine, les pays européens « fonctionnent toujours selon des processus de temps de paix », estime-t-il. Alex Cresswell, directeur général du groupe Thales, a déclaré lors d'une conférence de l'industrie le mois dernier que les gouvernements devraient s'éloigner d'un « stockage » générique d'armes et se concentrer plutôt sur un « véritable partage [des] chaînes d'approvisionnement ». Michael Schoellhorn, directeur général d'Airbus Defence and Space, a souligné quant à lui qu'il fallait davantage de collaboration à travers l'Europe. L'initiative « Sky Shield » devrait notamment, selon lui, « inclure certaines des capacités dont nous disposons en Europe avec MBDA et d'autres ».

    The Financial Times du 17 juillet
  • Défense
    Exportation d'A400M aux Emirats Arabes Unis (EAU) : le feu vert de l’Allemagne se fait attendre
    La vente de 6 avions de transport tactique A400M aux Émirats Arabes Unis (EAU) est en stand-by, dans l'attente de la décision de Berlin de permettre l'exportation de cet appareil vers un pays actuellement en guerre au Yémen. L’Allemagne s'est par ailleurs opposée à la vente de l'Eurofighter à l'Arabie saoudite. Sur 178 commandes enregistrées par Airbus depuis le début du programme A400M (dont 53 pour l'Allemagne et 40 livrés), 118 A440M avaient été déjà livrés à fin mai 2023. De son côté, la France, dont l'armée de l'Air a reçu le premier exemplaire en 2013, envisage de réduire sa commande. La future loi de programmation militaire évoque un passage de 50 appareils à 35 avions (21 appareils déjà livrés). Ce programme fait travailler plus de 10 000 personnes en Europe, dont 2 400 en France, et plus de 80 entreprises françaises, dont des PME, rappelle La Tribune. « D'où l'importance des exportations, à l'image de celles récentes en Indonésie (deux appareils) et au Kazakhstan (2) », souligne le quotidien.

    La Tribune du 19 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Qatar Airways étend sa présence en France
    Qatar Airways ouvre 3 vols par semaine entre Doha et Toulouse (en A330-200), après avoir ouvert le 3 juillet une ligne à Lyon avec 4 vols hebdomadaires (en B787). La compagnie qatarie a également relancé en mai sa liaison avec Nice, interrompue pendant trois ans en raison de la pandémie, à raison de 4 à 5 vols par semaine. Elle opère par ailleurs 18 vols hebdomadaires à Roissy-Charles de Gaulle, où elle est arrivée en 2000. « Nous devenons la première compagnie du Golfe en France en nombre de destinations », a déclaré Akbar Al Baker, directeur général de la compagnie, qui annoncera « bientôt une cinquième ligne ». « Nous avons des relations économiques étroites avec la France et les Qataris veulent dépenser dans le tourisme, donc il était indispensable de venir à Toulouse », a déclaré le dirigeant.

    Les Echos, La Tribune et La Dépêche du Midi du 19 juillet
  • Aviation Commerciale
    Le dispositif « grands départs » efficace face à la reprise du trafic aérien
    Lundi 17 juillet, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, se sont rendus à Orly pour constater les effets « du plan pour une meilleure qualité de service dans le transport aérien ». Le dispositif « grands départs » était notamment à l’œuvre durant deux week-ends de fortes affluences dans les aéroports parisiens, les 8-9 juillet et 15-16 juillet. « L’amélioration du parcours voyageur » est notable, indique Groupe ADP, gestionnaire de Paris-Charles-de-Gaulle et d’Orly, qui souligne que « les premiers week-ends de grands départs se sont très bien passés ». Cela alors qu’en juillet et août, la reprise du trafic, qui a retrouvé 90% de son niveau de 2019, est plus forte que prévu. « A Orly, nous sommes déjà au-dessus de l’été 2019, en termes de trafic. A Roissy, nous sommes au-dessus de 2022 », note Groupe ADP. Environ 47,1 millions de voyageurs ont déjà transité entre janvier et juin par les deux aéroports parisiens (+ 25,7% sur un an).

    Le Monde du 19 juillet