Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus reçoit une commande ferme de Croatia Airlines pour 6 A220-300
    Airbus a annoncé ce mardi la signature par Croatia Airlines, le transporteur national croate basé à Zagreb, d'une commande ferme pour 6 avions A220-300. Les termes financiers de l'opération n'ont pas été dévoilés. « Croatia Airlines prévoit de louer 9 A220 supplémentaires, portant son engagement total pour ce type d'appareil à 15 », a indiqué Airbus. Ces A220 doivent permettre de réduire les coûts d'exploitation et d'améliorer l'efficacité environnementale.

    Les Echos Investir du 29 novembre
  • Industrie
    Le Sommet Airbus 2022 se tiendra les 30 novembre et 1er décembre
    L'édition 2022 du Sommet Airbus se déroulera les 30 novembre et 1er décembre. L'événement sera consacré aux « progrès et réalisations tangibles du secteur aérospatial qui s'accélère vers un avenir plus durable ». Des invités experts du monde des affaires, de la science, de l'industrie automobile et de l'énergie ainsi que du secteur de l'aviation se joindront aux intervenants d'Airbus « pour explorer les innovations prometteuses, les technologies perturbatrices et les initiatives intersectorielles qui accélèrent la voie vers une aviation net zéro ». Seront abordés, entre autres, les carburants d'aviation durables ou l'avion à hydrogène ZEROe. Le Sommet 2022 abordera également la nécessité d'une Défense et d'une sécurité européennes solides, « condition préalable à la réalisation de nos objectifs de durabilité » selon Airbus.

    Airways Magazine du 29 novembre
  • Industrie
    Comment Airbus va analyser les traînées de condensation de l’avion à hydrogène
    Afin de mieux connaître l’impact environnemental des traînées de condensation issues de la combustion d’hydrogène, Airbus va mener des essais en vol aux Etats-Unis, dans le cadre du projet Blue Condor, piloté par Airbus UpNext. Les essais sont prévus pour le printemps 2023. Les équipes du groupe vont faire voler deux planeurs Arcus-J fabriqués par le constructeur allemand Schempp-Hirth : l’un fonctionnera avec du kérosène, l’autre avec de l’hydrogène. Les traînées de condensation émises par les deux planeurs à plus de 10 000 mètres d’altitude seront analysées et comparées, grâce à des instruments fournis par le centre de recherche aéronautique allemand, le DLR. Un banc d’essai a été mis au point à Toulouse pour l’élaboration du dispositif. Les résultats de ces essais seront mutualisés avec ceux issus du démonstrateur de système de propulsion à hydrogène lancé en février dernier avec General Electric et Safran (embarqué sur un A380).

    L’Usine Nouvelle du 29 novembre
  • Industrie
    Rolls-Royce teste un moteur d'avion à l'hydrogène
    Le motoriste britannique Rolls-Royce a annoncé lundi avoir testé avec succès, en partenariat avec easyJet, l'alimentation d'un moteur d'avion à hélice alimenté par de l'hydrogène à la place du kérosène. Ce « premier essai au monde d'un moteur d'avion moderne avec de l'hydrogène marque une étape majeure pour prouver que l'hydrogène pourrait être le carburant zéro carbone de l'aviation du futur », a fait valoir Rolls-Royce. Le test a été réalisé sur un banc d'essai pendant plusieurs semaines au cours du mois de novembre, dans un centre d'essai militaire britannique à Salisbury (ouest de Londres), sur un moteur d’avion régional AE 2100-A. Transformé en démonstrateur avancé, l’appareil était alimenté par de l'hydrogène sous forme gazeuse, un hydrogène décarboné, obtenu à partir d'énergie éolienne et marémotrice. Les deux partenaires entendent « prouver que l'hydrogène peut fournir de l'énergie de manière sûre et efficace aux moteurs d'avions civils et prévoient déjà une deuxième série d'essais ».

    Challenges du 29 novembre
  • Industrie
    Coût de l’énergie : « Plus de 400 entreprises ont appelé l’État à l’aide » selon Roland Lescure
    Le ministre délégué en charge de l’Industrie, Roland Lescure, fait le point dans Le Figaro sur l’impact de la crise énergétique sur les industriels. « Aujourd’hui, il y a un peu plus de 400 entreprises qui nous ont alertés. Les entreprises affectées baissent leur production, ont recours à de l’activité partielle (chômage partiel, NDLR) ou font face à des difficultés de financement. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, car toutes les entreprises sont affectées aujourd’hui, à des degrés divers. L’Europe affronte une crise énergétique de grande ampleur. Nous devons en partager la facture : en France, l’État en prend en charge 55%, les entreprises 40%, et les ménages seulement 5% ». « Globalement, la crise que nous traversons est un transfert financier massif de ressources vers les pays producteurs de gaz et de pétrole », estime Roland Lescure. Le Figaro consacre un article aux baisses de production que pourrait connaître l’industrie française en 2023. L’impact va au-delà des seules industries très consommatrices en énergie. L’aéronautique n’est pas épargnée. « Certains de nos fournisseurs ont décidé de s’arrêter de produire cet hiver », explique Olivier Andriès, directeur général de Safran. « Ce sont les plus petits qui sont le plus affectés », alerte-t-il, car ils ont déjà beaucoup souffert de la crise de la Covid-19 et viennent d’investir pour suivre les remontées en cadence des grands donneurs d’ordre civils et militaires. La crise énergétique limite la capacité des TPE et PME à répondre à ces hausses de production. De son côté, Airbus relève des difficultés chez les spécialistes des aérostructures (les pièces de fuselage et de voilure).

    Le Figaro du 29 novembre
  • Industrie
    Ilham Kadri, CEO de Solvay, souhaite un « Inflation Reduction Act » européen
    Pour Ilham Kadri, CEO de Solvay, la situation des chimistes européens est préoccupante. Au premier semestre, l'industrie chimique européenne a vu sa balance commerciale entrer en déficit, à hauteur de 5,6 Md€ pour la première fois. « Ce chiffre est un véritable choc pour notre industrie. Nous devons le dire haut et fort, cette situation est inquiétante », s’alarme la dirigeante, qui s’exprime dans Les Echos. Sans une prise de conscience européenne, ce secteur pourrait déplacer une grande partie de ses investissements vers les Etats-Unis, où les coûts de l'énergie sont moindres et où les pouvoirs publics mettent en place des incitations agressives.

    Les Echos du 29 novembre

Espace
  • Espace
    Le vaisseau Orion s’est placé en orbite lunaire
    La NASA a annoncé, vendredi 25 novembre, que le vaisseau Orion s’est placé en orbite lunaire distante, au dixième jour de la mission Artemis-1. Dans une note de blog, l’agence spatiale américaine a précisé : « Pendant cette orbite lunaire, les contrôleurs de vol surveilleront des systèmes cruciaux [d’Orion] et effectueront des vérifications en lien avec l’environnement d’espace lointain ».

    Le Monde du 26 novembre
  • Espace
    La Chine a de grandes ambitions spatiales, mais n’attire plus les partenaires occidentaux
    Une conférence internationale sur l’Espace s’est tenue du 21 au 24 novembre en Chine, à Haikou, la capitale du Hainan, qui abrite une des quatre bases de lancement du pays. Cinq pays étaient représentés physiquement : la Russie, l’Iran, le Venezuela, la Thaïlande et la France. Intervenant par vidéo, Philippe Baptiste, le président du Centre national d’études spatiales (CNES), a fait l’éloge du satellite d’observation océanographique franco-chinois CFOSAT, lancé en 2018, mais s’est gardé de mentionner de nouvelles coopérations. « En dehors de la Russie, les pays disposés à coopérer avec les programmes chinois se font rares », note Le Monde. Après avoir commencé à explorer la Lune et fait atterrir la sonde Tianwen-1 sur Mars, la Chine multiplie les projets. La station lunaire chinoise doit être achevée vers 2028 et des astronautes devraient poser le pied sur la Lune « vers 2030 ». Celle-ci doit devenir le « camp de base de la Chine pour l’exploration de l’espace profond », selon les autorités chinoises. Le gouvernement entend pouvoir « accéder à tout l’Espace » dans un rayon de 60 à 100 unités astronomiques (1 UA est la distance Terre-Soleil) et explorer l’Espace « au-delà des 100 UA ».

    Le Monde du 26 novembre
  • Espace
    SolarStratos, l'avion solaire qui veut atteindre les limites de l'Espace
    Les Echos consacrent un article à SolarStratos, une mission qui a pour objectif d'atteindre pour la première fois la stratosphère avec un avion solaire habité. L'initiateur de ce projet, dont l’ONERA est partenaire, est le pilote suisse Raphaël Domjan, qui entend démontrer le potentiel de l'énergie solaire. « Nos sociétés brûlent chaque jour 0,3 trillion de kWh quand le soleil nous en apporte quotidiennement 1 000. L'apprivoiser est un impératif pour la survie de notre civilisation », explique-t-il. Cet automne, deux vols ont permis de valider les données tirées du Ground Vibration Test (GVT) réalisé par l’ONERA. Un prototype de 25 m d’envergure a été réalisé. Une centaine d'heures de vol d'essai ont par ailleurs déjà été effectuées à l'occasion de 68 sorties, notent Les Echos.

    Les Echos du 29 novembre
  • Espace
    « Nous fournissons aux collectivités des outils opérationnels pour aborder le virage de la transition » : entretien avec Laurence Monnoyer-Smith (CNES)
    Laurence Monnoyer-Smith, directrice du développement durable du CNES, également à la tête de l'Observatoire spatial du climat (SCO), accorde un entretien à la Revue des collectivités locales. Le SCO rassemble, à ce jour, les agences spatiales de 36 pays, dont « les plus gros émetteurs de CO2 », précise-t-elle. Il fournit des outils pour étudier et surveiller les impacts du changement climatique à l'échelle locale en combinant les données des observations satellitaires avec d'autres sources. « Les données spatiales sont un outil indispensable pour assurer l'observation des phénomènes liés au changement climatique (sécheresse, inondations, pollution, etc.) et pour améliorer les connaissances sur l'état de notre planète. Nous opérons par projet au service des territoires, confrontés à la problématique du changement climatique. Nous leur fournissons un outil 100% opérationnel pour répondre à leur besoin. Ce qui fait, d'ailleurs, l'originalité du SCO dans le paysage des organisations internationales. Les projets sont pilotés par des consortiums publics/privés, à savoir des centres de recherche, mais aussi des startups, des entreprises, des experts reconnus… tous garants de la qualité des données fournies ».

    Revue des collectivités locales de novembre 2022

Ukraine
  • Ukraine
    Aide militaire à l’Ukraine : un coût financier minime pour l’OTAN
    L'aide militaire à l’Ukraine est évaluée par l'Institut de recherche allemand Kiel Institute for the World Economy à 39,7 Md$ pour les Etats-Unis (5,6% du budget annuel du Pentagone de 715 Md$), 3,7 Md$ pour le Royaume-Uni (9%), 1,2 Md$ pour l'Allemagne (3%) et 220 M$ pour la France (0,5%). Selon un classement réalisé par l’institut, la France se placerait à la treizième place des pays apportant une aide militaire à l’Ukraine. Le coût financier strict du soutien à l’Ukraine (c'est-à-dire hors impact de la flambée de l'énergie sur l'économie – « qui aurait été probablement considérable même si l'OTAN n'avait pas soutenu Kiev », notent Les Echos), apparaît faible en regard des moyens consacrés par l'Alliance à sa défense.

    Les Echos et Sud-Ouest du 29 novembre
  • Ukraine
    Boeing propose de livrer à l'Ukraine des missiles de haute précision longue portée fabriqués avec Saab
    Le Pentagone étudie une proposition de Boeing visant à fournir à l'Ukraine des missiles de précision d'une portée de 150 km. Élaboré avec Saab, le système Ground-Launched Small Diameter Bomb (GLSDB) est présenté comme la prochaine génération d'armes à faible coût conçues pour les frappes dites « chirurgicales », c'est-à-dire à faibles dommages collatéraux. Le GLSDB pourrait être livré dès le printemps 2023, selon un document consulté par Reuters. Le système, testé depuis 2015, conjointement avec le groupe suédois Saab, intègre un système existant, le GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB), ou bombe de petit diamètre, avec le moteur de roquette M26.

    La Tribune du 29 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Norse Atlantic Airways lance une desserte Paris CDG-New York JFK
    La compagnie low-cost norvégienne Norse Atlantic Airways annonce lancer une desserte quotidienne entre Paris et New York. Le premier vol est prévu le 26 mars 2023. Le service débutera par un vol quotidien, avec un avion et une centaine de personnels basés à Roissy-Charles de Gaulle.

    Air & Cosmos et La Tribune du 29 novembre
  • Aviation Commerciale
    Les aéroports français redoutent la mise en place du contrôle aux frontières en 2023
    Le congrès annuel de l’UAF (Union des aéroports français), vendredi 25 novembre, a été l'occasion de faire le bilan des préoccupations des aéroports français. Le principal sujet reste le cadre réglementaire, qui limite leurs marges d'action dans les négociations avec les compagnies et la gestion de leurs capacités. L'année 2023 sera par ailleurs celle de l'entrée en vigueur d'une nouvelle règle européenne sur le contrôle aux frontières. A partir de mai 2023, les voyageurs internationaux en provenance de l'extérieur de l'espace Schengen devront s'enregistrer avant de passer la frontière, afin de bénéficier d'une exemption de visa. La mise en mise en place de ce système inquiète les aéroports, qui redoutent les files d'attente aux bornes d'enregistrement. « Les Etats se sont concentrés sur l'aspect informatique du projet, mais pas sur sa mise en œuvre dans les aéroports, ce qui risque de provoquer une situation de chaos, avec des heures d'attente aux frontières », souligne Olivier Jankovec, directeur général de l'association ACI des aéroports européens. Faute de moyens supplémentaires, la mise en œuvre du dispositif devrait être « reportée ou pour le moins, assouplie en période de pointe », estime-t-il.

    Les Echos du 29 novembre
  • Aviation Commerciale
    L’Arabie Saoudite annonce un projet de nouvel aéroport
    L'Arabie saoudite a annoncé lundi un projet de nouvel aéroport à Ryad. Le futur aéroport international, baptisé « Roi Salmane », du nom du souverain actuel, doit accueillir 120 millions de voyageurs d'ici à 2030 et 185 millions d'ici à 2050. L'Arabie saoudite ambitionne de tripler son trafic annuel pour atteindre 330 millions de passagers d'ici à la fin de la décennie.

    Les Echos et BFMTV du 29 novembre

Défense
  • Défense
    Economie de guerre, comment l'industrie de Défense doit se « civilianiser » : étude dans La Tribune
    Alexandre Papaemmanuel, enseignant à Sciences Po, à la tête du pôle « Défense nationale » du think tank L'Hétairie, publie cette semaine dans La Tribune une étude sur le thème « Préparer la BITD à une confrontation économique de haute intensité ». Le premier volet se concentre sur la question « comment l'industrie de Défense doit se « civilianiser » dans le cadre d'une économie de guerre ». Pour Alexandre Papaemmanuel, l’industrie de Défense ne peut pas se penser en dehors de la société civile et de ses innovations rapides. « L’innovation est une condition du renouvellement de l’action de l’État et une condition au renouvellement de la BITD », souligne-t-il. La création de l’Agence de l’Innovation de Défense a été un élément décisif, induit par cette nécessité d’une ouverture à l’innovation.

    La Tribune du 29 novembre