Synthèse de presse

Espace
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    Arianespace signe un contrat avec la Commission européenne portant sur 5 lancements Copernicus avec Vega C
    Arianespace annonce avoir conclu un contrat avec la Commission européenne pour l'acquisition de 5 lancements Vega C. Arianespace lancera 5 satellites Sentinel pour le programme Copernicus, destiné à l’observation de la Terre. Les lancements auront lieu depuis le port spatial européen de Kourou, en Guyane, entre 2024 et 2026. Ils portent à 13 le carnet de commandes du nouveau lanceur léger européen. « Soutenir les ambitions de l'Union européenne et assurer son accès souverain à l'Espace est au cœur de notre mission. Cette signature démontre une fois de plus la polyvalence et la compétitivité du nouveau lanceur léger européen Vega C », a déclaré Stéphane Israël, président exécutif d'Arianespace. Timo Pesonen, directeur général de la DG DEFIS (Direction Générale de l’Industrie de Défense et de l’Espace), souligne : « Grâce à ce nouveau contrat avec Arianespace, la Commission européenne sécurise les lancements de Copernicus pour les six prochaines années. Ces lancements assureront, avec le soutien de l'ESA, le renouvellement de la constellation Copernicus et la mise en orbite de nouvelles capacités d'observation. Nous nous réjouissons de ce nouveau partenariat avec Vega C et Arianespace, essentiel pour la mise en œuvre du programme spatial de l'UE ».

    Ensemble de la presse du 30 novembre
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    La France s'engage à ne pas réaliser d’essais de missiles antisatellites
    La France s'est formellement engagée à ne pas conduire d'essais de missiles antisatellites. Elle n'a jamais procédé à de tels essais qu'elle considère « déstabilisateurs et irresponsables », selon un communiqué commun des ministères des Armées et des Affaires étrangères publié mardi 29 novembre. Ces essais « sont à l'origine de nombreux débris qui peuvent entraîner de graves conséquences sur la sécurité et la sûreté spatiales, en particulier en compromettant l'intégrité des satellites en orbite », est-il précisé. De tels tirs ont déjà été menés par les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et la Russie. Les Etats-Unis avaient annoncé en avril dernier s'engager à ne plus procéder à ces tests. La première Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté en octobre une résolution appelant tous les États à s'engager à ne pas conduire d'essais de missiles antisatellites destructifs à ascension directe (DA-ASAT). La France a apporté « tout son soutien à cette nouvelle norme de comportement responsable et à son universalisation, dans le cadre multilatéral des Nations Unies ».

    La Tribune du 30 novembre
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    Station spatiale « Palais céleste » : la Chine remplit ses objectifs
    La Chine a envoyé ce mardi un nouvel équipage vers sa station spatiale (CSS) en orbite basse. Dans le cadre de la mission Shenzhou-15, propulsée par le lanceur Longue-Marche 2F, elle a envoyé un équipage de trois astronautes vers sa station spatiale. Ils réaliseront le premier relais d'équipage de l'histoire de leur pays, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle (le précédent équipage avait décollé le 2 juin dernier). Les trois astronautes resteront six mois dans l'Espace. La mission Shenzhou-15 est la dernière consacrée à l'assemblage de la CSS. Les astronautes effectueront des réglages et ajustements pour finaliser l'installation. Avec la finalisation de la station Tiangong (« Palais céleste »), la Chine aura rempli l'objectif, fixé au printemps 2020, d'un assemblage à l'horizon 2023. En 2024, elle doit également lancer le télescope infrarouge Xuntian, conçu pour pouvoir s'amarrer à la CSS pour des opérations de maintenance périodique.

    Ensemble de la presse du 30 novembre
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    Nanosatellites : une industrie en plein essor en Occitanie
    En Occitanie, depuis 2010, 85 entreprises ont été créées dans le secteur spatial. La fabrication de petits satellites moins chers, pour démocratiser les services spatiaux d'observation et de télécommunications, est en forte croissance et les projets de constellation se multiplient. « Les constructeurs Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space se rapprochent des nouveaux acteurs pour proposer des offres ensemble », note Murielle Lafaye, sous-directrice de l'Observatoire du spatial au CNES. Le mouvement a démarré avec Kinéis, projet français de constellation de nanosatellites pour l’Internet des objets et continuateur du système Argos. Kinéis a levé 100 M€ pour mettre en service en 2024 une constellation de 25 nanosatellites de 30 kg. Il a commandé les plateformes des nanosatellites à Hemeria, PME toulousaine qui a bénéficié d'un transfert de savoir-faire du CNES, et les charges utiles à Thales Alenia Space. Airbus Defence and Space conçoit quant à lui la constellation OneWeb de 648 satellites de 150 kg pour l'Internet. Le plan France 2030 consacre 1,5 Md€ au secteur spatial pour développer les petits lanceurs et les constellations. La startup franco-californienne Loft Orbital a ainsi levé 140 M$ en 2021 pour créer un service de location de petits satellites partagés par plusieurs opérateurs. A Toulouse, une autre startup, Prométhée, a levé près de 7 M€ et obtenu une aide de 3,5 M€ du plan de relance spatial pour concevoir une constellation de 20 nanosatellites de 40 kg qui fournira des services d'observation moins chers aux pays en développement. Elle rafraîchira les images de la Terre toutes les 45 minutes en s'interconnectant avec Kinéis.

    Les Echos du 30 novembre
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    Focus sur Hemeria, premier constructeur français de nanosatellites
    Les Echos rappellent qu’Hemeria, premier constructeur français de nanosatellites, a racheté, il y a un mois, le leader européen des ballons stratosphériques ou captifs, CNIM Air Space, rebaptisé Hemeria Airship. Hemeria élargit ainsi ses compétences : « Les ballons peuvent servir eux aussi à des missions d'observation de la Terre et de sciences. Il y a une complémentarité entre les systèmes d'optique embarqués sur des ballons et des satellites en orbite basse », explique son président, Philippe Gautier. « Nous croyons au développement des ballons, qui sont plus écologiques que les hélicoptères pour le transport de charges et moins coûteux en opération », ajoute-t-il. Hemeria répartit son activité entre le spatial et la Défense. La société fabrique des équipements pour la DGA, comme des systèmes électro-optiques, et elle maintient en condition opérationnelle des radars et des systèmes électroniques de sous-marins. Dans le spatial, elle produit des panneaux en composites et des harnais électriques de satellites. Elle est à la tête de la filière française de construction de nanosatellites de moins de 50 kg, avec le soutien du CNES. Elle fabriquera, d'ici à 2023, les plateformes des 25 nanosatellites de près de 30 kg de la future constellation de Kinéis (CLS) pour l'Internet des objets et le suivi des balises Argos. L'entreprise, qui a doublé son chiffre d'affaires depuis 2019, (avec 50 M€ prévus en 2022), a été retenue dans le programme des investissements d'avenir (PIA) pour réaliser un satellite modulaire de 50 kg pour les missions civiles ou militaires d'observation de la Terre, de couverture radar et d'écoute de spectre.

    Les Echos du 30 novembre
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    Une mission japonaise privée doit décoller jeudi pour la Lune, emportant un rover des Emirats arabes unis
    Jeudi 1er décembre à 8h37 GMT (9h37 à Paris), un lanceur Falcon-9 de SpaceX doit décoller de Cap Canaveral (Floride) pour envoyer sur la Lune l’atterrisseur Hakuto de la société japonaise Ispace. Initialement prévu ce mercredi, le lancement a été reporté d’un jour par SpaceX. Si l’atterrisseur Hakuto réussit à se poser sans encombre dans le cratère lunaire Atlas, il libérera un rover mis au point par l’Agence spatiale des Emirats arabes unis (EAU), baptisé « Rashid ». Le rover emporte notamment trois caméras Caspex de conception française, fournies par le Centre national d’études spatiales (CNES) dans le cadre d’une coopération avec les EAU. Il s’agit de la seconde mission d’exploration du Système solaire des EAU, après l’orbiteur Al-Amal (« espoir »), qui tourne autour de Mars depuis 2021 et étudie son atmosphère.

    Le Figaro et Le Monde du 30 novembre

Défense
  • Défense
    Sogitec fournira les moyens de simulation de l’Hélicoptère Interarmées Léger Guépard
    Sogitec s’est vu notifier par Airbus Helicopters le contrat concernant les moyens de simulation pour l’entraînement des équipages Guépard pour l’armée de Terre, la Marine nationale et l’armée de l’Air et de l’Espace. « Fort de son expertise du MRTD (Mutli-Role Training Device) reconnue et appréciée par l’ensemble de ses utilisateurs, Sogitec confirme sa place de fournisseur de solutions de formation et de simulation dans le domaine des hélicoptères », précise le groupe. Le programme d’Hélicoptère Interarmées Léger vise à équiper les trois armées d’un modèle unique d’hélicoptère basé sur la plateforme H160 dans une version militarisée (H160M). Baptisé « Guépard », cet hélicoptère remplacera cinq modèles différents actuellement en service dans les forces (Gazelle, Alouette III, Dauphin, Panther, Fennec). Sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction générale de l’armement (DGA), Airbus Helicopters assure la maîtrise d’œuvre industrielle d’ensemble, qui inclut le développement du Guépard, la livraison de 169 appareils (en 4 tranches), la fourniture du système de soutien et de formation, ainsi que le soutien pendant dix ans à compter de la livraison aux armées du premier hélicoptère.

    Air & Cosmos du 30 novembre
  • Défense
    Le système d’observation optronique Euroflir 610 de Safran équipera l’Eurodrone
    Safran Electronics & Defense a signé avec Leonardo un contrat pour le développement et la fourniture du système optronique aéroporté de très haute performance, Euroflir 610, pour le programme de drone européen de moyenne altitude et longue endurance Eurodrone. Dérivé de l’architecture d’Euroflir 410, Euroflir 610 est un système optronique aéroporté, essentiel à l’exécution des missions de renseignement et de surveillance (ISTAR) du drone MALE européen. « Il apporte des performances d'observation et de désignation inégalées, de jour comme de nuit, dans des conditions météorologiques fortement dégradées grâce à l’intégration d’un télescope multispectral, une stabilisation de la ligne de visée et une géolocalisation précise de la cible », précise Safran.

    Zone-Bourse.com du 30 novembre

Industrie
  • Industrie
    Le programme de turboréacteur hybride SWITCH est lancé
    MTU Aero Engines, Pratt & Whitney, Collins Aerospace, Airbus et GKN Aerospace, en coopération avec le Centre aérospatial allemand (DLR) et plusieurs universités européennes, ont annoncé la formation d'un consortium de collaboration, coordonné par MTU Aero Engines, pour développer une technologie de turbosoufflante hybride-électrique et à eau pour les futurs systèmes de propulsion d'aéronefs. Le projet SWITCH (Sustainable Water-Injecting Turbofan Comprising Hybrid-Electrics) est soutenu par l'entreprise commune Clean Aviation de l'Union européenne. Il est axé sur le développement d'un nouveau concept de propulsion, basé sur deux technologies synergiques : la turbosoufflante à injection d'eau (WET) et la propulsion hybride-électrique. « En combinant ces technologies avec l'architecture de moteur GTFTM de Pratt & Whitney, le concept SWITCH vise à améliorer considérablement l'efficacité et à réduire sensiblement les émissions sur toute l'enveloppe opérationnelle d'un avion. Les technologies développées dans le cadre de SWITCH seront entièrement compatibles avec des carburants alternatifs plus propres - tels que le carburant aviation durable (SAF) - et seront évaluées pour une utilisation future avec l'hydrogène », précise Airbus. SWITCH vise à augmenter le rendement énergétique par rapport aux moteurs actuels d'au moins 25% et à réduire les émissions de CO2 et autres NOx des avions à court et moyen rayon d'action.

    Air & Cosmos du 30 novembre
  • Industrie
    Airbus et Renault annoncent un partenariat pour développer une batterie électrique solide
    Airbus et Renault ont signé un accord pour concevoir, notamment, une batterie solide destinée aux voitures électriques et à de futurs avions hybrides. Le partenariat vise à « renforcer les transversalités et les synergies afin d'accélérer les feuilles de route d'électrification » des deux entreprises. Les équipes d'ingénieurs d'Airbus et de Renault uniront leurs forces pour faire mûrir les technologies liées au stockage de l'énergie. L'accord de coopération portera notamment sur les briques technologiques liées à l'optimisation de la gestion de l'énergie et à l'amélioration du poids des batteries, et recherchera les meilleures voies pour passer des chimies actuelles des cellules (lithium-ion avancé) à des conceptions entièrement solides qui pourraient doubler la densité énergétique des batteries à l'horizon 2030. Cet accord « aidera Airbus à mûrir les technologies associées aux futurs avions hybrides-électriques ». Il doit être détaillé lors du Sommet Airbus qui se tient du 30 novembre au 1er décembre. Sabine Klauke, Chief Technical Officer d'Airbus, souligne : « Atteindre des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050 est un défi unique qui nécessite une coopération entre les secteurs, dès aujourd'hui. La combinaison de l'expérience du Groupe Renault dans le domaine des véhicules électriques avec nos propres résultats en matière de démonstrateurs de vol électrique nous permettra d'accélérer le développement des technologies de rupture nécessaires aux futures architectures d'avions hybrides dans les années 2030 et au-delà. Cela favorisera également l'émergence de normes techniques et réglementaires communes à l'appui des solutions de mobilité propre nécessaires pour atteindre nos objectifs climatiques ».

    Ensemble de la presse du 30 novembre
  • Industrie
    Métaux stratégiques : création de l’OFREMI, voué à sécuriser les approvisionnements de l’industrie française
    Le gouvernement a lancé, mardi 29 novembre, au ministère de l'Ecologie, en présence d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, l’Observatoire français des ressources minérales pour les filières industrielles (OFREMI). Initié à l'issue du rapport Varin sur la sécurisation des approvisionnements en métaux critiques, ce nouvel outil a pour objectif de fournir aux pouvoirs publics et aux entreprises des analyses permanentes sur les chaînes mondiales de fourniture de matières premières, ainsi que sur les besoins actuels et futurs du secteur industriel. L’observatoire devra livrer « des informations claires sur les chaînes d'approvisionnement, et ce dès la mine », indique à La Tribune son directeur, Stéphane Bourg. « C'est un sujet très sérieux. L'enjeu, c'est de ne pas construire une nouvelle dépendance [...], alors qu'on se bat pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles », a souligné Agnès Pannier-Runacher.

    La Tribune du 30 novembre
  • Industrie
    Électricité : l'Etat amortira automatiquement près de 20% de la facture des PME à partir de janvier
    Dès janvier prochain et pendant toute l'année 2023, les TPE et PME pourront bénéficier automatiquement d'une aide sur leur facture d'électricité, dès lors que le prix annuel moyen de l'électricité dépasse, dans leur contrat, 180 € le mégawattheure. Ce dispositif, qui vient compléter le guichet unique permettant à toutes les entreprises de bénéficier d'une aide sur l’ensemble des factures énergétiques de septembre à décembre 2022, sera financé par une taxe énergétique à laquelle sont soumis les fournisseurs d'électricité. Les TPE et PME pourront voir directement leur facture d'électricité allégée « sans aucune action de leur part », souligne le cabinet de Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances.

    La Tribune et Le Figaro du 30 novembre
  • Industrie
    « Guillaume Faury, l'homme qui a consolidé Airbus » : portrait dans Les Echos
    « La Story », le podcast d'actualité des Echos, consacre un portrait à Guillaume Faury, CEO d’Airbus. Avec la reprise du trafic aérien et le retour des passagers, le groupe a enregistré en 2021 des bénéfices records, à 4,2 Md€. En 2022, il a vu quelque 700 avions livrés et bénéficie d’un carnet de commandes plein. Airbus est désormais leader mondial de l'aéronautique civil. « Un redressement spectaculaire dû à une bonne gestion industrielle en temps de crise », soulignent Les Echos. Après le défi de la crise de la Covid, Airbus fait face au challenge de la décarbonation du secteur. En septembre 2020, Guillaume Faury a annoncé l'avènement de l'avion à hydrogène pour 2035, positionnant le constructeur sur l'innovation, un thème propre à attirer les jeunes talents.

    Les Echos du 30 novembre
  • Industrie
    Air Corsica réceptionne le premier ATR 72-600 équipé du moteur PW127XT
    ATR livre à son client de lancement, Air Corsica, le premier ATR 72-600 équipé du nouveau moteur PW127XT. Air Corsica a passé une commande ferme de 5 ATR 72-600 neufs, il y a un an, lors du Salon aéronautique de Dubaï. Cette première livraison marque une étape importante dans le renouvellement de la flotte. « Le nouveau moteur PW127XT réduit les coûts de maintenance de 20% et améliore la consommation de carburant de 3% par rapport au modèle PW127M », indique ATR.

    Aerobuzz du 30 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    EasyJet : troisième perte annuelle
    EasyJet a annoncé mardi une troisième perte annuelle d’affilée. La situation de la low-cost britannique connaît une importante amélioration, après un été qui a vu la reprise du trafic, mais ne renoue pas avec la rentabilité. Pour l'exercice qui vient de s'achever, la compagnie affiche une perte opérationnelle de 31 M€, pour une perte nette de 241 M€. Johan Lundgren, directeur général d'easyJet, fait part de sa confiance, avec de bonnes perspectives pour les prochains mois, une montée en puissance de l'activité et un bilan financier solide.

    Ensemble de la presse du 30 novembre