Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Budget record de 47,2 Md€ pour les armées françaises en 2024
    Le projet de loi de finances 2024 respecte les engagements de la Loi de programmation militaire 2024-2030, votée par le Parlement le 13 juillet dernier. Les armées bénéficieront l’an prochain d’un budget de 47,2 Md€, soit une hausse de 3,3 Md€ par rapport à 2023 (+ 7,5%). « Au total, le budget de nos armées aura augmenté de 46% entre 2017 et 2024 », note le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Malgré cette augmentation, les 2% du PIB en termes de dépenses de Défense recommandés par l'OTAN ne sont pas encore atteints. La France va investir 28,3 Md€ dans l'équipement (acquisitions, innovation, entretien et infrastructures), dont, notamment, 9,1 Md€ dans les grands programmes (+ 590 M€ par rapport à 2023, + 5%), 1,5 Md€ dans les munitions (obus, missiles et torpilles) et 5,7 Md€ dans le maintien en condition opérationnelle (+ 745 M€, + 15%). Le budget destiné à la dissuasion augmente de 750 M€. L’effort consacré à l’innovation se maintient à un niveau élevé, soit 1,2 Md€. Une enveloppe de 600 M€ est dédiée à l’Espace ; la livraison d'un satellite d'observation CSO est prévue. 400 M€ sont consacrés aux drones et robots, 300 M€ à la cyber et 250 M€ à la Défense sol-air. En 2024, les armées recevront, entre autres, 13 Rafale, 2 A400M, 5 hélicoptères de combat Tigre au standard HAD et 3 NH90.

    Ensemble de la presse du 28 septembre
  • Défense
    Le ministre des Armées en visite à Kiev
    Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, est arrivé dans la capitale ukrainienne ce jeudi, accompagné d'industriels de la Défense. Au cours de sa visite, Sébastien Lecornu doit rencontrer son homologue Rustem Oumerov ainsi que le ministre ukrainien des Industries stratégiques, Oleksandr Kamychine. Ce déplacement a pour objectif de discuter de l'évolution de l'aide française et de partenariats industriels, alors que Kiev se prépare à une guerre longue. Il intervient à la veille du premier Forum des industries de Défense, organisé vendredi 29 septembre par l'Ukraine, qui doit rassembler, au côté des industriels ukrainiens, plus de 160 sociétés de 26 pays, selon le président Volodymyr Zelensky.

    Ensemble de la presse du 28 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    En 2024, le trafic aérien dépassera son niveau de 2019, selon l’ACI
    Dans son rapport publié mercredi, le Conseil international des aéroports, ACI World, confirme que 2024 devrait être l’année où le trafic aérien retrouvera et dépassera son niveau de 2019, avec un nombre de passagers estimé à 9,4 milliards, contre 9,2 milliards de passagers comptabilisés en 2019. La reprise devrait être la plus forte en Afrique ainsi qu'en Amérique centrale et latine, où le nombre de passagers aériens sera supérieur d'environ 10% en 2024 à ce qu'il était en 2019, estime l'ACI. Pour l'Europe, l'organisation prévoit 2,3 milliards de passagers en 2023 et quelque 2,5 milliards en 2024. « La reprise en Europe devrait ralentir en 2023 et 2024, contrastant avec la forte hausse de l'été 2022 », précise le Conseil.

    Le Journal de l’Aviation du 28 septembre
  • Aviation Commerciale
    Taxe sur les grands aéroports : annonce du gouvernement
    Le gouvernement a annoncé, dans le cadre du projet de loi de finances 2024 (PLF), une taxe sur les concessions autoroutières et les aéroports qui permettrait de générer 600 M€ annuels pour l'Etat. Cette mesure servira notamment à financer le « plan d'avenir pour les transports » lancé par la Première ministre Elisabeth Borne en février 2023. Cette taxe portera sur les revenus d'exploitation des infrastructures de transport qui dépassent les 120 M€. Les revenus tirés du transfert des missions régaliennes par l'Etat aux exploitants ne sont pas compris dans ce calcul, à l'instar des missions de sûreté et sécurité dans les aéroports. Le PLF établit aussi que pour être assujetti à cette taxe, l'exploitant devra afficher une rentabilité nette de plus de 10 % sur les 7 dernières années, selon une moyenne pondérée. Le Groupe ADP (plus précisément sa filiale Aéroports de Paris SA, qui gère les aéroports parisiens) sera touché par la taxe. Les aéroports de Nice, Marseille et Lyon devraient également être concernés. Interrogé par La Tribune, Thomas Juin, président de l'Union des aéroports français (UAF), exprime son opposition face à « ce grand retour des impôts sur le transport aérien, en contradiction avec la volonté du gouvernement d'accélérer la transition énergétique du secteur ». Le Groupe ADP a indiqué qu'« Aéroports de Paris SA prévoit de répercuter l'augmentation des charges régulées dans les tarifs de redevances », qui seront appliqués aux compagnies aériennes, sous réserve d'homologation par l'Autorité de régulation des transports (ART).

    La Tribune du 28 septembre
  • Aviation Commerciale
    Clément Beaune : « Chaque euro récolté par les taxes sur la route et l’aérien sera intégralement affecté à la décarbonation »
    Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, accorde un entretien à L’Opinion. Il revient notamment sur l’annonce par le gouvernement d’une taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports. « Le président de la République a annoncé 300 M€ d’aides par an pour la décarbonation de l’aviation ; je me suis battu pour, et ce budget le retrace », observe-t-il. « On va aussi investir 200 M€ dans les carburants aériens durables », souligne le ministre. « Parallèlement, nous demandons une contribution à deux secteurs émetteurs – la route et l’aérien. Elle rapportera environ 600 M€ chaque année, soit près de 2,5 Md€ d’ici la fin du quinquennat. J’insiste : chaque euro ira à la décarbonation des transports ».

    L’Opinion du 28 septembre
  • Aviation Commerciale
    L’aéroport Paris-Beauvais bat des records de fréquentation
    Les Echos consacrent un article à l’aéroport de Beauvais, dans l’Oise, qui connaît une forte fréquentation. L’aéroport compte plus de 80 destinations à travers l'Europe et le bassin méditerranéen, uniquement desservies par des compagnies low-cost comme Ryanair, Wizzair ou easyJet. En 2022, il a atteint le meilleur taux de fréquentation de son histoire avec 4,6 millions de passagers, soit 16% de plus qu'en 2019. Il pourrait encore voir son affluence augmenter en 2024 avec les Jeux olympiques de Paris 2024. L'aéroport entend désormais développer ses infrastructures et ses services, afin d’améliorer son ancrage territorial et d’attirer davantage les touristes et les entreprises. Le Terminal 1, inauguré en 1979, devrait notamment être agrandi d'ici à 2024.

    Les Echos du 28 septembre

Espace
  • Espace
    Les actionnaires d’Eutelsat sont convoqués pour approuver l’acquisition de OneWeb
    A la suite de l’obtention de l’ensemble des autorisations des autorités réglementaires compétentes, le conseil d’administration d'Eutelsat Communications a convoqué, ce jeudi 28 septembre, une assemblée générale mixte des actionnaires d’Eutelsat, appelés à se prononcer sur le projet de rapprochement entre Eutelsat Communications et OneWeb par voie d’apports en nature des actions OneWeb à Eutelsat. Le nouvel ensemble sera majoritairement détenu par des capitaux français. « Le nouvel Eutelsat dotera l’Europe d’un acteur puissant, capable de défier Starlink », relève Le Figaro. « OneWeb, qui a achevé de déployer tous ses satellites (634 au total), sera la seule constellation, avec Starlink, à disposer d’une couverture mondiale et la seule constellation multi-orbites, alliant les services de satellites GEO et en orbite basse », souligne Eva Berneke, CEO du groupe. Le nouvel Eutelsat ambitionne notamment de participer à la future constellation souveraine européenne Iris².

    Le Figaro du 28 septembre
  • Espace
    Notre galaxie pourrait être bien plus légère que prévu
    Selon les dernières mesures prises par le télescope spatial Gaïa, lancé en 2013 par l’Agence spatiale européenne (ESA), la masse de la Voie lactée serait 4 à 5 fois plus réduite qu’attendu. Un article publié dans la revue Astronomy and Astrophysics détaille ce résultat. Pour « peser » la Voie lactée, les astronomes utilisent une méthode indirecte, en mesurant sa vitesse de rotation : plus un corps est massif, plus les objets qui gravitent autour doivent aller vite pour éviter de chuter vers le centre d’attraction. Cette vitesse a été déterminée grâce aux mesures extrêmement précises du télescope spatial Gaïa. « Cette publication apporte un résultat intéressant, mais il est trop tôt pour remettre en doute les résultats du modèle standard de la cosmologie », nuance François Bouchet, directeur de recherche CNRS à l’Institut d’astrophysique de Paris.

    Le Figaro du 28 septembre
  • Espace
    Un assistant virtuel pour répondre au besoin de compétences du secteur spatial
    À Toulouse, la startup Nitrexo développe un assistant virtuel pour faire monter en compétences plus rapidement les ingénieurs débutants. La startup a imaginé un robot de conversation spécialisé dans l'ingénierie spatiale et capable d'automatiser certaines tâches basiques. Après avoir été testé avec succès auprès de plusieurs universités européennes, la société compte sur son installation à Toulouse pour créer des ponts avec des acteurs industriels et académiques du spatial. « Nous avons développé un robot de conversation qui permet d'échanger en langage naturel et de poser des questions comme sur ChatGPT. La différence c'est qu'au lieu de répondre à des interrogations d'ordre général, le logiciel est en mesure d'informer son utilisateur sur des questions techniques portant sur l'ingénierie spatiale et notamment les domaines mécaniques et thermiques », explique Yannick Melameka, fondateur de Nitrexo.

    La Tribune du 28 septembre

Industrie
  • Industrie
    La France gagne en compétitivité industrielle
    Dans une étude présentée aux « Echos », le Boston Consulting Group (BCG) observe que les industriels français ont gagné en compétitivité. L'inflation des coûts du travail, plus rapide dans de nombreux pays, ainsi que l’évolution des coûts de l’énergie, expliquent notamment ce phénomène. La compétitivité des usines françaises a pris la place qu'occupait l'Allemagne en 2018 au sein de l'Europe de l'Ouest, c'est-à-dire devant l'Italie, la Suisse, les pays nordiques et la Belgique. « 75% de l'écart avec l'Allemagne vient des coûts du travail, l'avantage du mix énergétique de la France ne joue qu'à 25% », relève Olivier Scalabre, directeur général du BCG France. Ce dernier souligne aussi l’effort de modernisation entrepris depuis 2018. Des investissements importants dans les technologies de l'usine du futur (robotique, numérisation, etc.) avaient été lancés à cette date par un quart des PME et des ETI. Le Plan de relance a intensifié ces gains de productivité en consacrant 30% de son budget de 100 Md€ à l'usine du futur.

    Les Echos du 28 septembre
  • Industrie
    Collins Aerospace : un procédé innovant pour poncer les nacelles de l’A350
    Air & Cosmos consacre un article au procédé robotisé de traitement de surface développé par la société Plasmatreat pour poncer les nacelles en composite des moteurs de l'A350. Ce procédé a été sélectionné par Collins Aerospace en juin 2023. Collins Aerospace fabrique sur son site français de Colomiers (Haute-Garonne) les nacelles en composite (support et capot) des moteurs de l’A350, deuxièmes plus gros moteurs civils, de plus de 3 mètres de diamètre et 7 mètres de longueur. Ces nacelles sont une partie cruciale car elles intègrent, entre autres, l’inverseur de poussée qui permet à l’avion de décélérer lors de l’atterrissage. Collins Aerospace a substitué au ponçage manuel la technologie Openair-Plasma de Plasmatreat, une « méthode d’optimisation de l’adhérence obtenue par un prétraitement écologique des surfaces de matériaux avec du plasma à pression atmosphérique ».

    Air & Cosmos du 28 septembre