Synthèse de presse

Espace
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    La première Ariane 6 est assemblée sur son pas de tir pour les essais combinés
    Lundi 17 octobre, ArianeGroup a annoncé avoir achevé d’assembler l’intégralité de la première Ariane 6 sur son pas de tir à Kourou, en Guyane. La partie haute d’Ariane 6, destinée aux essais combinés, a rejoint le lanceur. Cet ensemble, installé sur l’étage supérieur, au sommet du corps central, est constitué de la coiffe et d’un adaptateur structural, sur lequel est montée une maquette représentative d’un satellite. « Nous venons de franchir une nouvelle étape clé des essais combinés, avec une Ariane 6 désormais complète sur son pas de tir, à Kourou. Lors de la poursuite de cette campagne, l’étage principal sera mis à feu sur le pas de tir. L’étage supérieur a, quant à lui, déjà réussi son premier essai à feu sur le banc de test du DLR à Lampoldshausen, en Allemagne, le 5 octobre dernier, et poursuit sa campagne d’essais », a expliqué André-Hubert Roussel, Président exécutif d’ArianeGroup. « Ariane 6 est maintenant coiffée, totalement assemblée. Cela valide ses moyens de mise en œuvre et l’enchaînement opérationnel de son montage. Cette nouvelle étape est un pas de plus vers la qualification de ce nouveau système de lancement attendu par toute l’Europe » a déclaré Philippe Baptiste, Président directeur général du CNES. Daniel Neuenschwander, Directeur du transport spatial de l’ESA, souligne l’importance d’Ariane 6 en tant que successeur d’Ariane 5, qui garantit l’accès fiable et indépendant de l’Europe à l’Espace : « L’innovation est essentielle pour maintenir la capacité de l’Europe d’accéder à l’Espace avec un système de lancement totalement indépendant, à la fois compétitif et polyvalent. Ariane 6 rassemble les meilleurs ingénieurs européens développant de nouvelles technologies et méthodes de production ». La campagne des essais combinés permet de tester l’ensemble des interfaces et la bonne communication entre le lanceur Ariane 6 et son pas de tir. Sont également testés les logiciels de vol et les logiciels du banc de contrôle, les opérations de remplissage et de vidange des réservoirs, indispensables pour garantir le bon déroulement d’une séquence de lancement. Ensuite, Ariane 6 sera testée à feu sur le pas de tir, avec une série de différents essais comprenant l’allumage du moteur Vulcain 2.1 de l’étage principal, incluant des tirs avortés et des tirs à feu longs avec déconnexion des interfaces.

    La Croix du 18 octobre
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    Airbus Defence and Space investit à Toulouse dans les tests de satellites
    Airbus Defence and Space va investir 50 M€ dans le renouvellement de ses moyens d'essais de satellites à Toulouse. Deux cuves de vide thermique seront construites entre 2023 et 2025 sur le site de l'Astrolabe, près du CNES. Ces cuves reproduisent le vide à 0,05 millibar, et les grands écarts de température dans l'Espace, de -180 °C à +150 °C. Centre de référence du groupe pour les tests de satellites, l'établissement toulousain mène des essais de résistance aux vibrations et aux ondes sonores d'une fusée au décollage. Ces nouveaux moyens d'essais pourront être utilisés par les nouvelles entreprises du spatial et le CNES.

    Les Echos du 18 octobre
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    La NASA va tester un décélérateur gonflable pour atterrir sur Mars
    Afin de faciliter les atterrissages de vaisseaux spatiaux sur Mars, la NASA prévoit le test en vol, en orbite terrestre basse, d’un décélérateur gonflable, dans le cadre de l’opération LOFTID (Low-Earth Orbit Flight Test of an Inflatable Decelerator). Le test devrait avoir lieu le 1er novembre prochain. Un bouclier thermique sera lancé dans l’Espace à bord d’une fusée United Launch Alliance Atlas V, aux côtés d’un satellite météorologique en orbite polaire, JPSS-2. Une fois que JPSS-2 atteindra l’orbite, le bouclier thermique se gonflera et sera placé sur une trajectoire de rentrée depuis l’orbite terrestre basse pour tester sa capacité à ralentir et à survivre à la rentrée. L’atmosphère sur Mars étant beaucoup moins dense que sur Terre, l’atterrissage y est plus difficile. Les vaisseaux de la NASA étaient jusqu’ici équipés de boucliers rigides, à l’effet de freinage limité. Le dispositif de bouclier gonflable devrait générer une force de traînée beaucoup plus conséquente, détaille L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle du 18 octobre
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    L'US Air Force déploie à Nice un C-5M spécialement adapté pour le transport du satellite SWOT de Thales Alenia Space
    Dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 octobre, sur l’aéroport de Nice, le satellite SWOT (Surface Water and Ocean Topography) de Thales Alenia Space (TAS) a embarqué à bord d’un avion de transport stratégique C-5M de l'US Air Force. C'est la première fois depuis 2004 qu'un tel appareil, l'un des plus grands du monde, se pose à Nice. Le SWOT est un satellite destiné à l'étude topographique des océans et des eaux de surface continentales. Le projet regroupe plusieurs agences spatiales : le CNES et la NASA, avec la collaboration de la CAS (Canada) et de la UKSA (Royaume-Uni). Le satellite représente une rupture technologique : avec ses deux antennes SAR (bande Ka) éloignées de 10 mètres, il dispose d'une capacité d'observation bidimensionnelle de 120 km de large. L'instrument, dénommé KaRIn, est conçu par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA. Le CNES et TAS réalisent la partie radiofréquences de KaRIn.

    Air & Cosmos du 18 octobre

Défense
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    Salon Euronaval 2022 : entretien avec Patrice Caine
    Patrice Caine, PDG de Thales, accorde un entretien au Télégramme, alors que s'ouvre, ce mardi, le salon dédié au naval de Défense Euronaval 2022. « Thales est entré depuis une dizaine d'années dans un cercle vertueux d'innovation. Nos investissements en recherche atteignent plus de 6% du chiffre d'affaires, soit plus de 1 Md€ par an », se félicite le dirigeant. « Plus le groupe va chercher l'excellence dans la haute technologie, plus il a d'atouts pour tirer son épingle du jeu dans la compétition mondiale ». Lors du salon Euronaval, Thales présentera un « mur des technologies » qui montrera « nos innovations les plus disruptives, comme une horloge atomique permettant l'interopérabilité des forces, des tubes électroniques pour la neutralisation de drones et des antennes quantiques. Thales présentera aussi des innovations dans la numérisation d'un de ses domaines d'excellence, les capteurs, c'est-à-dire les radars, les sonars et la guerre électronique. Leur numérisation fait changer d'échelle car elle permet de recueillir mille fois plus de données qu'avant. Face à ce déluge, nos technologies d'analyse aident le marin à être plus précis, plus fiable et encore plus rapide », détaille Patrice Caine.

    Le Télégramme du 17 octobre
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    Les drones sont l'avenir du combat en mer, pour le PDG de Naval Group
    A l’occasion du Salon Euronaval 2022, qui se tient du 18 au 21 octobre au Bourget, Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group et président du GICAN, accorde une interview aux Echos. Il explique que le renouvellement de la flotte française assure à l'industriel un plan de charge élevé, et souligne que la guerre en Ukraine a démontré la nécessité de disposer d’une flotte modernisée. Elle devra être complétée par des drones marins : « je suis persuadé que le critère du nombre de bateaux pour une flotte ne sera bientôt plus le seul à considérer. L'évolution du combat naval va aller vers des systèmes dronisés, en complément des navires avec des équipages. Il y a quelques mois, les Etats-Unis ont ainsi averti qu'ils ne prévoyaient pas d'augmenter leur flotte mais qu'ils misaient sur la dronisation du combat naval pour en augmenter l'efficacité. On a déjà développé des drones pour aller chercher et désactiver les mines, ou pour explorer les grands fonds marins. Il s'agit à présent de développer des drones de combat, capables d'étendre les capacités des flottes dans le renseignement, le transport de capacité, la protection d'infrastructures », observe le dirigeant. « Nous avons prévu d'investir 140 M€ sur nos fonds propres notamment pour réindustrialiser le site de La Londe-les-Maures dans le Var et y créer un centre d'excellence des drones, des systèmes autonomes et des armes sous-marines à l'horizon 2027 », précise-t-il. La presse relève que le retour de la guerre en Europe accélère la croissance de l'industrie navale de Défense. 140 délégations officielles sont attendues au Salon Euronaval, « signe de l'inquiétude soulevée par le conflit en Ukraine et par les menaces de Pékin sur Taïwan », selon Les Echos. La Chine et la Russie ne sont pas présentes.

    Les Echos et Ensemble de la presse du 18 octobre
  • Défense
    L’OTAN mène un exercice européen de dissuasion nucléaire
    Ce lundi 17 octobre a débuté Steadfast Noon, un exercice européen organisé par l'OTAN, mobilisant des dizaines d'aéronefs (bombardiers, chasseurs...), afin de tester des « capacités nucléaires au-dessus de l'Europe du Nord-Ouest ». 14 États membres de l'Organisation participent à cet exercice, dans lequel la France n’est pas impliquée. L’opération, qui doit durer jusqu’au 30 octobre, représente « une activité d'entraînement ordinaire récurrente et (qui) n'est en rien lié à l'actualité internationale », a insisté l’OTAN. « Aucune arme réelle ne sera utilisée », est-il précisé.

    La Tribune du 18 octobre
  • Défense
    Aerobuzz : « Le Rafale en direct sur JumpSeat »
    Aerobuzz consacre, ce 18 octobre après-midi, un épisode de son émission « JumpSeat » à l’avion de combat Rafale. Les nouveau contrats export de 2022, la commande de 42 avions par la France, la participation à l’exercice Pitch Black en Australie, le renfort sur le flanc Est de l’Europe face à la menace russe, l’arrivée en 2023 du futur standard F4, seront notamment abordés. Aerobuzz rappelle qu’à ce jour, Dassault Aviation a enregistré plus de 400 commandes pour le Rafale, dont 192 en France et 219 à l’export. Ce chiffre passera à 261 quand le contrat indonésien sera activé. « Le succès appelle le succès », comme l’a souligné Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. 400 entreprises françaises de toutes tailles participent au programme Rafale.

    Aerobuzz du 18 octobre
  • Défense
    La Commission européenne autorise le rachat de 63% du capital de CILAS par Safran et MBDA
    La Commission européenne a annoncé, le 17 octobre, qu’elle autorisait le rachat de 63% du capital de CILAS par une coentreprise entre Safran et MBDA. « La Commission a conclu que la concentration ne soulèverait pas de problème de concurrence compte tenu de son impact limité sur la structure du marché, ainsi que du fait que la nouvelle entité n’aurait pas la capacité de verrouiller l’accès des potentiels fournisseurs d’effecteurs lasers à un éventuel marché des systèmes d’armes laser. La transaction a été examinée dans le cadre de la procédure normale de contrôle des concentrations », a indiqué l’exécutif européen.

    Zone-militaire.com du 18 octobre

Industrie
  • Industrie
    Jet2.com porte à 98 sa commande d'appareils de la famille A320neo
    Jet2.com a passé une commande supplémentaire de 35 appareils A320neo, portant son engagement total pour la famille à 98 appareils. Ce dernier accord intervient un peu plus d'un an après que Jet2.com a passé sa première commande de 36 A321neo, en août 2021, suivie d'autres engagements. Les A320neo seront configurés pour 180 sièges, avec une cabine Airspace. La famille A320neo « intègre des moteurs de nouvelle génération et des sharklets qui, ensemble, permettent de réaliser des économies de carburant et de CO2 de plus de 20%, ainsi qu'une réduction du bruit de 50% », précise Airbus. À la fin du mois de septembre 2022, la famille A320neo avait enregistré plus de 8 500 commandes fermes de la part de plus de 130 clients dans le monde.

    Air Journal et Boursier.com du 18 octobre
  • Industrie
    Virgin Atlantic prend livraison de son premier A330neo
    Virgin Atlantic a pris livraison de son premier Airbus A330neo loué auprès d'Air Lease Corporation (ALC). Virgin Atlantic, qui deviendra le premier exploitant de ce type d'appareil au Royaume-Uni, a commandé 13 A330neo (dont six en location auprès d'ALC) et a l'intention de porter sa flotte à 16 appareils à terme. « La famille A330 est le gros porteur le plus populaire de tous les temps en termes de clients et de liaisons, tandis que la flexibilité de l'A330neo sur le marché du moyen et long-courrier est inégalée. L'A330neo, équipé de moteurs Trent 7000 de Rolls-Royce, affiche des coûts d'exploitation par siège inférieurs à deux chiffres et une réduction de 25% de la consommation de carburant et des émissions de carbone par rapport aux appareils concurrents de la génération précédente », précise Airbus. L'A330neo est équipé de la cabine Airspace. Le moteur Trent 7000 est certifié pour fonctionner avec un mélange de 50% de carburants aéronautiques durables (SAF) ; le vol de livraison de l'appareil entre Toulouse et Londres Heathrow a été effectué avec un mélange SAF de 35%.

    Air & Cosmos du 18 octobre
  • Industrie
    Airbus met sa flotte de Beluga à disposition de clients externes
    Selon Les Echos, Airbus vient de commercialiser, auprès d’un client dont l’identité n’a pas été dévoilée, un service de fret volumineux avec ses avions Beluga. Avec l'arrivée du nouveau BelugaXL, basé sur la plateforme A330-200, la flotte existante de BelugaST est progressivement mise à disposition pour des services de transport de fret hors gabarit dans le monde entier. « Depuis le lancement du nouveau service Airbus Beluga Transport en janvier, le BelugaST a effectué des missions pour divers clients dans le monde entier », indique Airbus. Le week-end dernier, c'est à bord d'un BelugaST que le satellite Hotbird 13F, construit par Airbus pour Eutelsat, a rejoint son site de lancement au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral en Floride. « Avec la crise en Ukraine, les Antonov sont devenus indisponibles pendant au moins cinq mois et même encore aujourd'hui la flotte est réduite. Nous avons réalisé qu'il s'agissait d'une faiblesse dans notre supply chain et que nous avions absolument besoin d'une solution de transport fiable pour nos satellites. En utilisant le Beluga, Airbus dispose désormais d'un mode transport souverain, sans avoir besoin de dépendre de quiconque pour amener les satellites jusqu'au pas de tir », se réjouit Jean-Marc Nasr, responsable des systèmes spatiaux chez Airbus. « La réduction de la disponibilité des Antonov 124 a poussé les clients à se tourner vers d'autres solutions. Nous avons reçu de nombreuses nouvelles demandes de clients, inquiets de leur dépendance à l'Antonov », remarque Benoit Lemonnier, directeur d’Airbus Beluga Transport, cité par La Tribune. La filiale Airbus Transport International (ATI) a la responsabilité des opérations de vol. Mais dès 2023, Airbus pourrait créer une nouvelle compagnie aérienne spécialement dédiée à cette activité de fret aérien grand format, selon La Tribune.

    Les Echos et La Tribune du 18 octobre
  • Industrie
    « Toutes les entreprises sont affectées par les prix de l'énergie » : Entretien avec Pierre-Jean Leduc (MEDEF Normandie, groupe Demgy)
    Pierre-Jean Leduc, président du MEDEF Normandie et du groupe Demgy à Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure), s’exprime dans Le Journal des Entreprises. Il évoque l’inquiétude des entreprises face à la crise énergétique. « Les entreprises cherchent clairement à trouver de nouvelles stratégies d'organisation. Pour l'instant, il y a de l'inquiétude mais pas encore de panique ». Ces hausses du prix de l'énergie « sont difficiles à répercuter auprès de nos clients », observe-t-il. « Il n'y a pas une approche unique du problème, chaque entreprise doit adapter sa réponse. Si je prends l'exemple de notre groupe Demgy, le pari a été de mettre en place une organisation repensée autour de l'autoconsommation. Nous avons mis en place une centrale solaire qui va nous permettre de produire jusqu'à 15% de l'énergie que nous consommons. Une avancée qui a été possible grâce au plan de relance du gouvernement », explique le dirigeant. Il salue « l'effort du gouvernement et des producteurs qui ont signé une charte les engageant », et indique attendre le fruit de négociations au niveau européen : « il y a un autre combat à mener pour se mettre d'accord sur un prix commun du gaz et de l'électricité, car il ne peut pas y avoir de distorsion du prix de l'énergie au niveau européen ».

    Le Journal des Entreprises du 7 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L'Europe signe un accord aérien unique avec les pays du Sud-Est asiatique
    L'Union européenne et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont finalisé, lundi 17 octobre, un accord aérien, qui se substitue aux 140 accords bilatéraux existants entre les 27 pays de l'UE et les 10 pays du Sud-Est asiatique (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam). Cet accord, applicable sans délai, prévoit que les compagnies aériennes des 37 pays devront respecter des règles communes sur les liaisons internationales, afin de limiter les distorsions de concurrence, de faire progresser les droits sociaux et de réduire l'impact sur l'environnement. L'accord prévoit la participation des pays de l'ASEAN au programme Corsia de compensation des émissions de CO2, et dans le domaine social, des garanties en matière de droit du travail, comparables à celles fixées par l'Union européenne pour ses accords commerciaux. Il offre des possibilités nouvelles aux compagnies aériennes, notamment la possibilité, pour les compagnies européennes, de desservir n'importe quel pays de l'ASEAN depuis n'importe quel pays de l'Union européenne, et non plus seulement depuis leur pays d'origine.

    Les Echos du 18 octobre
  • Aviation Commerciale
    MRO : AFI-KLM E&M soutient AeroItalia pour le lancement de ses opérations commerciales
    AFI-KLM E&M annonce un contrat de support équipements pour la flotte de B737 NG de la compagnie italienne AeroItalia, pour accompagner le lancement de ses opérations commerciales, effectif depuis le mois d'avril 2022. AFI-KLM E&M mettra en œuvre une gamme de services incluant l'entretien des équipements, l'accès à un stock partagé d'équipements, le support logistique et la mise en place de stocks locaux.

    Air & Cosmos du 18 octobre