Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Potez Aéronautique fabriquera le fuselage du nouveau Dornier 228 NXT
    Potez Aéronautique vient de décrocher un marché d'envergure avec General Atomics AeroTec pour le lancement de la production en série du programme allemand Dornier 228 Next Generation. L'équipementier landais a remporté un contrat de 5 ans qui prévoit la livraison de 5 fuselages par an à partir de 2025, pour un total de 25 appareils. Les tronçons de fuselage et des pièces élémentaires du Dornier 228 NXT seront ensuite assemblés dans l'usine du constructeur General Atomics AeroTec à Oberpfaffenhofen, près de Munich. Cette filiale du groupe américain General Atomics, notamment connu pour fabriquer les drones militaires Predator et Reaper. Polyvalent et réputé pour sa capacité à manœuvrer sur terrains courts, le Dornier 228 est utilisé dans pour des applications sanitaires, militaires, de secours ou de surveillance mais aussi pour du transport léger de personnes ou de marchandises. Grâce à ce contrat, Potez Aéronautique diversifie un peu plus son portefeuille de commandes de donneurs d'ordre tels que Dassault Aviation ou Northrop Grumman. L'entreprise prévoit de franchir le cap des 700 salariés en CDI dans le courant de l'année avec plus de 150 postes ouverts. Après avoir bouclé une année 2022 avec une croissance en augmentation de 21% à 58 M€ de chiffre d'affaires, Potez Aéronautique prévoit une croissance continue jusqu’en 2025. En plus de son site d’Aire-sur-Adour, le groupe a ouvert 3 centres de formations CQPM (certificats de qualification paritaire de la métallurgie) à Bayonne, Bordeaux et bientôt à Figeac. « 70% de nos effectifs d'ajusteurs-monteurs sont issus de nos propres formations », détaille Antoine Potez, le PDG, qui ambitionne de former 140 personnes supplémentaires en 2023.

    La Tribune du 13 juin
  • Industrie
    Socomore et Aerowash s’associent pour fournir une solution biodégradable pour le nettoyage des avions
    Socomore, fournisseur français de solutions chimiques et Aerowash, fournisseur de systèmes et de services pour le nettoyage avions, ont signé un accord le mercredi 31 mai pour proposer aux compagnies aériennes, ainsi qu'aux prestataires de services, une solution de lavage permettant des gains de temps pour les opérations de nettoyage extérieur des avions. Le robot de lavage d’avions AW3, développé par Aerowash, permet de rationaliser le processus de nettoyage extérieur afin de minimiser le temps d'immobilisation de l'avion tout en améliorant les résultats de lavage et les conditions de travail de l'équipe d'assistance au sol. Il sera désormais associé avec une solution concentrée 100% biodégradable de Socomore pour un nettoyage d'une grande variété de polluants. Grâce à cette solution, 99% d'eau est économisée lors du nettoyage des avions et le rinçage n'est plus nécessaire. Le dispositif se caractérise par son absence de recours à l'eau chaude comme avec les nettoyeurs à haute pression et ne nécessite pas de retraitement des eaux usées. Comme il s'agit d'une solution concentrée, moins de transport d'eau est requis. La solution concentrée qui est totalement biodégradable, nommée « Sococlean exterior aircraft cleaner », est également approuvée par Airbus et Boeing.

    Air et Cosmos du 14 juin
  • Industrie
    Figeac Aero gagne un nouveau contrat de Safran Nacelles
    Figeac Aero décroche un contrat additionnel de pièces mécaniques à Safran Nacelles d'un montant de 140 M€ sur 10 ans. Cet accord prolonge jusqu'en 2032 le contrat précédent, qui se terminait en 2026, et double le volume de pièces en apportant un chiffre d'affaires additionnel d'environ 80 M€. Il porte sur l'une des pièces mécaniques principales de la nacelle du moteur de 1,30 m en aluminium qui équipe le moteur LEAP-1A du moyen-courrier A320neo. Les pièces supplémentaires seront produites dans l'usine du groupe à Casablanca, au Maroc, qui emploie 600 salariés. Figeac Aero ouvrira un nouvel atelier de 4 000 m2 sur ce site à la fin 2023, en investissant 11 M€, dont près de 20% de subventions de l'Etat marocain. L'activité créera 50 emplois à Casablanca. Par ailleurs, Figeac Aero devra former les opérateurs marocains. Le groupe vient aussi d'inaugurer une usine de pièces mécaniques en Chine, construite en joint-venture avec le fabricant d'aluminium Shandong Nanshan Aluminium Co., en investissant 10 M€. Cette usine emploie 30 salariés pour commencer et passera de 2 500 à 5 000 m2 l'an prochain. Elle fabriquera des pièces pour le marché chinois. Figeac Aero, qui emploie 3 000 salariés dont la moitié en France, bénéficie de la reprise de l'aéronautique. Il a augmenté son chiffre d'affaires de 21% à 341 M€. « Nous retrouverons le chiffre d'affaires d'avant-crise en mars 2025 et nous poursuivrons par une croissance moins forte que par le passé mais en investissant moins, ce qui réduira la dette », prévoit Jean-Claude Maillard, PDG du groupe. Son endettement doit passer de 350 M€ en mars 2022 à moins de 300 M€ en mars 2025.

    Ensemble de la presse du 14 juin
  • Industrie
    Vallair achève le démantèlement de 2 A320 à Montpellier
    Vallair a annoncé avoir démantelé 2 A320 dans ses installations MRO de Montpellier pour le compte du fournisseur de pièces détachées américain Setna iO. Les 2 appareils, produits en 2005, étaient précédemment opérés par la compagnie russe Red Wings et ont été restitués à leur loueur fin 2021. Ils avaient été rachetés par Vallair à la fin de l'année dernière. La société franco-luxembourgeoise précise que d'autres démantèlements de monocouloirs sont programmés cette année. Par ailleurs, une capacité de désassemblage de gros-porteurs est actuellement à l'étude pour son site de Châteauroux.

    Le Journal de l’Aviation du 14 juin

Compétitivité
  • Compétitivité
    La réindustrialisation de la France passe par une meilleure vitesse d’exécution pour Sébastien Bougnon, président de Flying Whales
    Alors qu’Emmanuel Macron souhaite la mise en place de « procédures hypersimplifiées » pour « diviser par 2 les délais » d'une nouvelle implantation industrielle en France, le fondateur et président de Flying Whales, Sébastien Bougnon, estime que la simplification des procédures administratives doit être pensée pour les fonctionnaires, avec eux, pour leur offrir flexibilité et vitesse d'exécution. « La relance industrielle est clairement amorcée, avec un soutien encore renforcé par le projet de loi Industrie Verte », se réjouit-il, notant que « l'État joue enfin son rôle pour accompagner nos territoires dans ce renouveau, soutenant les industriels à tous les niveaux pour leur permettre d'innover ». Ainsi il relève que 800 projets de localisation ou de relocalisation ont pu être financés, tandis que le programme Territoires d'industrie fédère une alliance de 149 territoires et 550 intercommunalités. Bpifrance, l'opérateur du plan France 2030, propose désormais plusieurs dispositifs puissants destinés à accompagner les entreprises industrielles innovantes. Or pour lui, la clé est maintenant d’améliorer la vitesse d’exécution. « Il faut 3 à 4 ans pour faire sortir de terre une usine en France (sans difficulté majeure rencontrée) contre 1 an aux États-Unis. La simple validation administrative d'un site prend 17 mois en France, 6 mois en Suède et 3 mois en Allemagne », explique-t-il. Il souhaite desserrer le carcan législatif qui s'imposent aux fonctionnaires, « ceux du terrain qui, au quotidien, font avancer ces projets ». Sébastien Bougnon conclut : « Il leur manque simplement les moyens d'aller plus vite. La simplification des procédures administratives doit être pensée pour eux, avec eux, pour leur offrir flexibilité et vitesse d'exécution ».

    La Tribune du 10 juin

Environnement
  • Environnement
    1er vol d'un H125 avec du carburant durable en Chine
    Un hélicoptère H125 d’Airbus appartenant à SGST (State Grid Space Technology) a utilisé avec succès du carburant d'aviation durable (SAF) pour une démonstration en vol à l'aéroport de Hefei Shiwan, en Chine. Il s'agit du 1er vol en hélicoptère utilisant du SAF en Chine, marquant une étape importante dans le développement de l'aviation bas carbone dans l'aéronautique chinoise. Le H125, qui est propulsé par un moteur Safran ARRIEL 2D, a volé à un ratio hybride de 40% du SAF fourni par le CNAF (China National Aviation Fuel). « Le succès de ce vol est d'une grande importance pour stimuler la promotion du SAF et son application », a déclaré Du Guihe, président du conseil d'administration de SGST, après le vol.

    Boursorama du 14 juin
  • Environnement
    La décarbonation du secteur aérien passera par de nouveaux carburants
    La transition énergétique de l’aviation a commencé, mais le chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre la neutralité carbone visée par le secteur pour 2050 est immense. Le renouvellement des flottes par des appareils moins énergivores et l’optimisation de leur exploitation seront essentiels, mais n’y suffiront pas. Plus de la moitié des réductions reposeront sur l’usage de carburants décarbonés. L’Union européenne a d’ailleurs fixé une feuille de route concernant les mandats d’incorporation de CAD (carburants d’aviations durables) dans le cadre du texte « ReFuelEU Aviation ». La production sur le sol européen ou l’importation d’énergies résulteront cependant de choix politiques. Les professionnels espèrent que le Salon du Bourget sera marqué par des décisions fortes du gouvernement en ce sens. Aujourd’hui, les CAD ne représentent que 0,1% de la consommation totale en carburant du transport aérien. La production mondiale devra passer d’environ 250 000 tonnes en 2022 à près de 400 millions en 2050, dont 30 à 50 millions pour l’Europe et 6 millions pour la France. L’unique projet de taille en France est celui de TotalEnergies à Grandpuits, il prévoit une production de 210 000 tonnes en 2025. Du fait des faibles volumes, ces carburants sont entre 3 et 5 fois plus coûteux que le kérosène. Les ressources en biomasse sont également limitées par le manque de matières premières, mais aussi en raison d’un certain nombre de contraintes en Europe imposant, par exemple, de ne pas utiliser de ressources en compétition avec un usage alimentaire ou susceptible de dégrader l’usage des sols. De leur côté, les États-Unis acceptent l’huile de colza, le maïs, le soja, en plus de subventionne massivement le secteur avec l’Inflation Reduction Act (IRA) lancé par Joe Biden. La Maison-Blanche a aussi lancé le « SAF Grand Challenge », un programme prévoyant de porter les CAD à hauteur de 10% de la consommation totale de carburant. Les carburants de synthèse pourraient aussi être une solution pour décarboner le secteur. L’ONG Transport & Environment (T&E) dénombre une trentaine de projets de ce type en Europe. La production européenne pourrait passer de 25 000 tonnes de carburants de synthèse en 2025 à 1,85 million de tonnes en 2030. Alors même que la production n’a pas démarré, Air France a déjà passé commandes pour 600 000 tonnes de ces carburants à l’américain DG Fuels, sur la période 2027 à 2036.

    L’Usine Nouvelle du 13 juin

Défense
  • Défense
    La DGA et l’AID lancent le programme TAMOS pour fournir des essaims de drones aux forces armées françaises
    La Loi de Programmation Militaire, en cours d’étude par le Sénat, après avoir été votée par l’Assemblée nationale, prévoit un effort de 10 Md€ dédié à l’innovation dans le domaine de la Défense, au service des forces armées françaises. La DGA s’investit largement dans le développement des technologies novatrices en coordination avec l’Agence de l’innovation de défense (AID). La DGA et l’AID ont lancé le programme TAMOS (pour « Tactical Multi-Objectives Swarming UAVs) qui a été confié aux entreprises Safran Electronics & Defense et Squadrone-System, une entreprise grenobloise spécialisée dans la conception de drones. Son financement par la DGA via la RAPID est prévu sur 2 ans. Le projet vise à prévoir une interface simple qui permettra à un opérateur humain de diriger des missions multiples et/ou complexes confiées à un essaim de drones de petite taille. L’AID précise au sujet de TAMOS que la mise en œuvre de ce programme pourrait trouver des applications dans le cadre du programme SCAF. Les essaims de drones, aussi appelés flottilles, ont la capacité de réaliser des missions plus complexes, de même que de mener avec un nombre d'opérateurs réduit plusieurs missions. La configuration en essaim permet aussi de diminuer la taille des drones, de répartir différentes charges utiles entre les différentes entités et donc de rendre les options plus nombreuses dans la réalisation de la mission, sans impacter les capacités de chaque unité.

    Air & Cosmos du 14 juin

Innovation
  • Innovation
    Lélio, le 1er dirigeable électrique français tentera de battre le record du monde de vitesse
    Le projet Koesio-Kinetic, mené par Pierre Chabert et Pieric Brenier, qui s'est développé en Isère cette dernière décennie, vient d'aboutir le mercredi 7 juin avec le 1er vol d’un ballon dirigeable français à propulsion électrique. L’appareil, baptisé « Lélio », mesure 32 m de long et fait 600 m3. Sa motorisation électrique développe l’équivalent de 115 chevaux et en vol, son poids apparent n’est que de 10 kg. L’équipage est accroché sous l’enveloppe, gonflée à l’hélium, l’appareil ne disposant pas de nacelle. Le principal travail, sur ce dirigeable, a porté sur le coefficient de pénétration dans l’air. L’équipe explique avoir atteint un chiffre proche de celui d’une fusée ou d’une balle de fusil. Le 1er objectif de ce ballon dirigeable à propulsion électrique sera de reprendre le record du monde de vitesse en dirigeable moderne, établi avec un Zeppelin NT à moteurs thermiques en 2004 à quelques 62,2 nœuds soit 115,2 km/h. Plus léger et plus aérodynamique la vitesse de pointe du Lélio est aujourd’hui estimée à 125 km/h. Dans les années 30 toutefois, le dirigeable USS Macon de l’US Navy, était capable d’atteindre 140 km/h, mais avec 8 moteurs de plus de 500 chevaux. Cette tentative de record se déroulera dans la vallée du Grésivaudan et se fera à une hauteur de moins de 500 m. Le dirigeable passera en ligne droite sur 500 m, dans chaque sens, en moins de 10 minutes. C’est la moyenne des 2 vitesses chronométrées qui servira pour l’homologation du record.

    Aerobuzz du 14 juin

Médiation
  • Médiation
    La Région Auvergne-Rhône-Alpes se prépare pour le Salon du Bourget
    A quelques jours du Salon du Bourget, Stéphanie Pernod, 1ère Vice-présidente de la Région et Présidente de l’Académie Aéronautique et Spatiale Auvergne-Rhône-Alpes, et Franck Colcombet, Président d’Aerospace cluster ont présenté les enjeux de la filière régionale. Les industries aéronautique et spatiale représentent 30 000 emplois et un chiffre d’affaires de 3,3 Md€ en Auvergne-Rhône-Alpes (AURA). « L’ensemble des pièces d’un avion peuvent être fabriquées dans la région » a rappelé Stéphanie Pernod. Les différents établissements industriels de la région ont en effet su s’adapter au marché de l’aéronautique pour proposer des technologies pour toute la filière. Au total, 550 entreprises régionales répondent aux besoins de la filière de l’aéronautique, en sous-traitance des grands donneurs d’ordre, pour les 3 grands secteurs de l’aéronautique : la conception et le travail des matériaux, les systèmes embarqués et la maintenance. Le besoin de recrutement est également important dans la région, où 2 500 postes sont à pourvoir. Tous les métiers sont concernés et les besoins sont destinés à assurer le ramp-up de l’activité, transformer l’outil de production, et concevoir l’avion de demain. La région, en lien étroit avec l’Académie Aéronautique et Spatiale Auvergne-Rhône-Alpes, Aerospace Cluster, vient d’annoncer la mise à disposition de nouveaux outils d’orientation et d’attractivité utilisant la réalité virtuelle pour favoriser la découverte des métiers.

    Aerobuzz du 14 juin