Synthèse de presse

Espace
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    La mission Artémis 1 a réussi son lancement ce mercredi 16 novembre depuis la Floride
    La fusée SLS a décollé mercredi 16 novembre à 7h47 depuis la Floride, pour une mission marquant le début du programme américain de retour sur la Lune, Artémis. Le lanceur a décollé avec une quarantaine de minutes de retard, après qu’une fuite d’hydrogène liquide se déclare au niveau d’une valve. La NASA n’a pas eu d’autres choix que d’envoyer une équipe, la « red team », sur le pas de tir, faire la réparation directement sur place, littéralement avec une clé à molette pour resserrer des boulons sur la valve. Un problème avait également été repéré au niveau d'une station de suivi radar, nécessaire pour suivre la trajectoire de la fusée. Ce lancement était attendu depuis des années aux États-Unis. Le but de cette mission Artémis 1, qui doit durer un peu plus de 25 jours, est de vérifier que ce nouveau vaisseau est sûr pour transporter dans les prochaines années un équipage jusqu'à la Lune.

    Ensemble de la presse du 16 novembre
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    Eutelsat et OneWeb ont signé « l'accord définitif » de leur rapprochement
    L'opérateur français de satellites Eutelsat a annoncé avoir signé le 14 novembre avec le britannique OneWeb « l'accord définitif » de leur rapprochement, qui doit donner naissance à un géant européen dans la course à l'internet depuis l'Espace. Initialement estimée « à la fin du 1er semestre 2023 », la finalisation de l'opération « devrait désormais se tenir au 2ème ou au 3ème trimestre 2023 ». Le projet de fusion prévoit une coentreprise détenue à 50-50, dont le siège restera en France et qui continuera d'être cotée à Paris. En parallèle, l'entreprise va également demander son admission dans un segment de la Bourse de Londres. Outre le conglomérat indien Bharti (30%) et Eutelsat (22,9%), le capital de OneWeb comprend le gouvernement britannique (17,6%), le japonais Softbank (17,6%) et le conglomérat coréen Hanwa (8,8%). Eutelsat est lui contrôlé à 20% par Bpifrance, la banque publique d'investissement de l'État français, ainsi que par le Fonds stratégique de participations (FSP) détenu par 7 assureurs français, le reste du capital étant flottant.

    Le Figaro du 16 novembre
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    Interview de Franck Poirrier, PDG de Sodern et vice-président de la Commission Espace du GIFAS
    A quelques jours de la conférence ministérielle de l'Agence spatiale européenne, Franck Poirrier, PDG de Sodern et vice-président de la Commission Espace du GIFAS, explique dans une interview à La Tribune l'importance des équipementiers français dans l'écosystème spatial européen. Il détaille les 3 objectifs attendus de la conférence ministérielle de l’ESA : « Avoir un bon budget sur les programmes permanents comme Copernicus, lancer de nouveaux programmes et renforcer le programme GSTP (General Support Technology program) ». Le dirigeant envisage désormais 2 nouveaux programmes pour les équipementiers : Aeolus 2, un satellite qui mesure les vents, et LEO PNT, un programme pour rendre un peu plus robuste Galileo. « Depuis un an, nous avons lancé SpacEarth Initiative, qui a réussi à fédérer toute la filière autour d'un nom et d'une vision commune. Nous avons mené une campagne pour expliquer aux Français que l'Espace est utile à tous. Cette coalition a renforcé la filière », se félicite Franck Poirrier. Concernant Sodern, il rappelle qu’en 2021, l’entreprise a réalisé 83 M€ de chiffre d’affaires et confirme son objectif de doubler ses chiffres « d’ici 10 à 15 ans ». Filiale d'ArianeGroup et du CEA, Sodern, qui emploie 450 personnes, est devenue leader mondial sur le marché stratégique des viseurs d'étoiles et souhaite le devenir sur le marché des caméras intelligentes et des viseurs diurnes, qui permettront de s'affranchir des satellites de géolocalisation. Franck Poirrier revient finalement sur le succès du viseur Auriga, qui a effectué son vol inaugural en 2019 sur le 1er satellite fabriqué par Airbus pour le compte de OneWeb. « 50% de nos clients sont des acteurs historiques, les agences et les maîtres d'œuvre, y compris américains (comme Lockheed Martin), français (Thales Alenia Space et Airbus), et 50% sont des startups. Nous avons révolutionné le marché au point qu'Auriga est aujourd'hui une vraie référence mondiale », explique-t-il.

    La Tribune du 16 novembre

Industrie
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    Guillaume Faury interrogé par BFM Business à l’occasion de la remise de son prix du Manager de l’année
    Guillaume Faury, PDG d’Airbus, a remporté mardi 15 novembre le grand prix du Manager de l’année décerné lors de la 18ème édition des BFM Awards de BFM Business. Le prix lui a été remis par Bernard Charlès, Directeur général de Dassault Systèmes et lauréat du même prix lors de la précédente édition, et Gabriel Attal, ministre délégué en charge des Comptes publics. Interrogé à cette occasion, il est revenu sur la délicate transition écologique du secteur aérien alors même que le trafic mondial devrait plus que doubler d'ici 2050. Airbus s'attèle à la décarbonation de ses appareils et travaille sur son premier avion à hydrogène, qu'il espère mettre en service à l'horizon 2035. Guillaume Faury a tenu à rassurer sur les cadences de production du constructeur, face aux inquiétudes des sous-traitants. « On a plus de 10 ans en carnet de commande, soit 7 000 avions et une énorme visibilité. Le besoin de monter en cadence est certain. Nous avons besoin qu’ils soient prêts en même temps ». Le dirigeant est revenu sur le gros enjeu de souveraineté européenne qu’est le SCAF : « l’enjeu est de réussir, il n’y a pas d’autres alternative ». Guillaume Faury précise qu’Airbus et Dassault sont en train de se répartir le travail en fonction des compétences de chacun. A noter également que le BFM Award Entrepreneur de l’année a été décerné à Pauline Duval, Directrice générale du Groupe Duval et Raphaël Gorgé, PDG du Groupe Gorgé.

    BFM Business du 16 novembre
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    Emitech fait l’acquisition de R&D Moteurs pour élargir son offre de solutions de validation de moteurs à combustion à l’hydrogène et à l’ammoniac
    Le groupe Emitech a fait l’acquisition de R&D Moteurs fin septembre, une société fondée en 2011 par Bruno Courtalon, au cœur du pôle automobile Nord Franche Comté. Dédiée au développement de motorisations pour les « véhicules propres », l’entreprise a été reprise en 2017 par Faurecia, pour devenir l’un de ses centres d’essais de solutions de dépollution. En créant à présent la filiale Emitech R&D Moteurs, Emitech souhaite accompagner ses clients sur l’ensemble des technologies qu’ils développent au service de la décarbonation de la mobilité. Le groupe adapte déjà depuis plusieurs années ses installations afin de proposer des solutions de validation des chaînes de tractions électriques, batteries, moteurs électriques et électronique de puissance. Emitech souhaiterait maintenant élargir son offre en matière de moteurs à combustion, en orientant l’outil industriel de R&D Moteurs sur d’autres types de carburants, comme l’hydrogène et l’ammoniac.

    Mesures.com et DefTech du 16 novembre
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    Safran Nacelles prolonge un contrat de support avec Avianca pour ses A320neo
    Safran Nacelles vient de prolonger de 4 ans un contrat exclusif avec la compagnie aérienne Avianca pour le support des nacelles de sa flotte de monocouloirs de la famille A320neo équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International. Ce contrat, qui entre dans le cadre de la gamme de services NacelleLife de Safran Nacelles, permettra à Avianca d'avoir un accès à un stock partagé de grands composants de nacelles (entrées d'air, capots de soufflante, inverseurs de poussée et systèmes d'échappement) tout en profitant des services de réparations garanties OEM qui seront effectués au centre américain de Safran Nacelles à Indianapolis. Avianca aligne aujourd'hui 17 A320neo dans sa flotte, des appareils basés en Colombie, au Brésil, au Salvador et au Costa-Rica. Le groupe latino-américain a par ailleurs confirmé une commande portant sur 88 A320neo en mars dernier, livrables à partir de 2025, une commande qui comprend des options pour 50 exemplaires supplémentaires.

    Le Journal de l’Aviation du 16 novembre
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    Olivier Becht en visite chez Leach International Europe à Niort
    La société Leach International, qui emploie plus de 200 salariés à Niort, reçoit mercredi 16 novembre, dans l'après-midi, Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger. Fondée en 1919, Leach international est le leader mondial sur le marché des relais électromécaniques et des équipements de distribution d’énergie pour l’industrie aéronautique, spatiale, ferroviaire et de la défense. Elle a été soutenue par le plan « France Relance » à hauteur de 250 000 € dans le cadre du fonds de soutien à la modernisation, à la diversification et au verdissement des procédés de la filière aéronautique. L'usine de Leach International à Niort avait été touchée par un important incendie en 2019, et reconstruite depuis.

    La Nouvelle République du 16 novembre

Défense
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    Dans le cadre de l’exercice Orion, les armées simuleront une intervention de grande ampleur
    Les armées françaises se préparent à effectuer l’exercice Orion, d’une ampleur inédite au 1er semestre 2023, qui mobilisera jusqu’à 12 000 militaires sur le territoire dans un scénario de conflit majeur contre un État. Les nouveaux blindés Griffon de l’armée de Terre, des chars Leclerc, mais également des systèmes de défense sol-air, des avions de combat ainsi que le porte-avions Charles de Gaulle et 2 porte-hélicoptères amphibies seront notamment déployés. Cet exercice à grande échelle comprendra trois phases. Entre fin février et début mai, 7 000 militaires seront engagés dans une séquence qui comprendra des opérations navales en Méditerranée, une opération amphibie puis une phase aéroportée dans le sud de la France. Puis, de mi-avril à début mai, les armées simuleront un affrontement aéroterrestre de haute intensité, avec le déploiement de 10 à 12 000 militaires dans le nord-est de la France, soit au niveau divisionnaire. L’exercice Orion aura la particularité d’impliquer toutes les composantes des armées (Terre, Mer, Air, Spatial) dans l’ensemble des champs matériels et immatériels (cyber, informationnel…). Des partenaires européens (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Italie, Espagne) y seront associés, ainsi que les États-Unis.

    Le Parisien et Air & Cosmos du 16 novembre

Environnement
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    La compagnie suédoise BRA opérera la navette aérienne de Volvo à 50% de SAF
    La compagnie aérienne suédoise BRA a décidé d’incorporer 50% de carburant d’aviation durable sur ATR, sur une navette qu’elle opère pour le compte de Volvo entre les aéroports de Göteborg-Landvetter en Suède et Lyon-Saint Exupéry. Il s’agit du maximum autorisé par la certification aujourd’hui. La compagnie régionale suédoise table sur une réduction de 40% de ses émissions de CO2. Cette annonce intervient après l’annonce d’Airbus et de Volotea de faire voler les A320neo qui assurent la liaison biquotidienne entre les 2 centres industriels Airbus de Toulouse et d’Hambourg avec un mélange de 34% de SAF.

    Aerobuzz du 16 novembre

Formation
  • Formation
    Portes ouvertes au lycée Airbus Atlantic Henry Potez de Méaulte
    Le lycée Airbus Atlantic Henry Potez de Méaulte, dans les Hauts de France, ouvrira à nouveau ses portes le vendredi 25 novembre pour présenter les métiers de l’aéronautique, au sein de la plateforme régionale d’innovation Industrilab. Créé en 1947, ce lycée professionnel, sous contrat d’association avec l’Education Nationale, appartient à Airbus Atlantic et forme à 3 diplômes aéronautiques : un CAP Réalisations Industrielles en Chaudronnerie et Soudage (RICS), un Bac Pro Technicien Aéronautique, option Structures et une Mention complémentaire Chaudronnerie. Les élèves diplômés sont prêts à postuler sur l’un des sites d’Airbus Atlantic ou d’Airbus, en France ou dans le monde, ou auprès des entreprises partenaires. Depuis la création de l’établissement, ce sont plus de 1 600 professionnels qui y ont été formés.

    Aerobuzz du 16 novembre
  • Formation
    Airbus développe la réalité augmentée pour la formation des pilotes aux procédures
    En plus d’avoir été intégrée dans les processus de conception de prototypes et de pièces pour l’aéronautique, la réalité virtuelle prend également tout son sens dans la formation à la maintenance. Airbus avait décidé en 2015 la création d’un département transversal au sein du groupe, en charge d’explorer le potentiel de la réalité virtuelle et augmentée. Depuis, la VR (Virtual Reality, réalité virtuelle) et l’AR (Augmented Reality, réalité augmentée) sont utilisées par les ingénieurs pour la conception de pièces en 3D. Airbus a ensuite dévoilé fin 2019, un nouvel outil VR, dédié à la formation des pilotes. Le système virtuel d’entraînement, baptisé Virtual Procedure Trainer (VPT), immerge le stagiaire dans un cockpit virtuel entièrement interactif. Chaque interrupteur, levier et commande peuvent être actionnés, l’outil aidant à suivre la séquence correcte. Selon Airbus, son VPT permet de s’affranchir de l’utilisation d’un simulateur de vol, coûteux, tout en rendant possible l’entraînement au sein de l’école de pilotage, comme à distance. Le groupe a par ailleurs annoncé que Lufthansa Group serait le 1er client de lancement du nouvel outil de formation développé par ses soins. Ainsi, Lufthansa Aviation Training proposera aux compagnies aériennes de Lufthansa Group une formation sur les procédures liée à la famille des A320.

    Aerobuzz du 16 novembre