Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Dans son intervention à l’assemblée générale de l’IATA à Doha, Guillaume Faury maintient l’objectif de 720 livraisons cette année
    En préambule de l'assemblée générale de l'IATA à Doha, au Qatar, Guillaume Faury, le Président exécutif d’Airbus, s'est fermement engagé à tenir son objectif de 720 livraisons sur l'année. « Nous restons complètement concentrés sur nos prévisions parce que la demande est là. Nous pensons que nous n'avons qu'un peu de retard étant donné la situation, et que c'est toujours faisable. Nous avons connu des situations pires », a ainsi déclaré Guillaume Faury. En avril et mai, Airbus a connu un ralentissement de ses livraisons. La montée en cadence opérée début 2022 devrait néanmoins se poursuivre, avec comme objectif d'être à 50 avions de la famille A320neo par mois en cours d'année, puis de retrouver les niveaux d'avant la crise d'ici l'été 2023, avec 65 appareils mensuels. A la fin mai, 237 avions, dont 202 monocouloirs, ont été livrés à 58 clients. A titre de comparaison, ce sont au total, 611 appareils, dont 533 monocouloirs, qui avaient ainsi été livrés en 2021. Le retard semble venir en partie de la remise en route des chaînes d'approvisionnement, prises entre la disponibilité des matériaux et le besoin de main d'œuvre qualifiée. Selon Reuters, le motoriste CFM International (coentreprise entre Safran et GE) connaît actuellement des retards de production de 6 à 8 semaines, qui devraient n'être pleinement résorbés qu'au début du quatrième trimestre. Cela a donc pesé sur les livraisons d'Airbus comme de Boeing, le LEAP de CFM équipant aussi bien l'A320neo (Pratt & Whitney proposant également son PW1100G) que le B737 MAX (motorisation exclusive). Guillaume Faury a également rassuré sur la question du titane, balayant les risques de pénurie, même en cas d'arrêt des livraisons venues de Russie. Le Président exécutif d'Airbus assure « être entré dans la crise avec 6 à 12 mois d'inventaire en stock sur le titane et les pièces en titane, ce qui nous donne le temps d'activer les sources secondaires ».

    La Tribune du 21 juin
  • Industrie
    Safran Electrical & Power Villemur et Wyca Robotics travaillent sur un robot mobile autonome pour optimiser les flux dans l'atelier
    Safran Electrical & Power Villemur ont indiqué travailler avec l'entreprise toulousaine Wyca Robotics pour concevoir un robot mobile autonome qui permettra d'optimiser les flux dans l'atelier. Baptisé « Elodie », le robot de Wyca Robotics a été modifié pour pouvoir répondre aux besoins spécifiques de l'usine de Villemur. Il transporte actuellement des outils, et demain, des pièces ou des produits. En effet, si le robot mobile passe le premier test des outils, il pourra dans un second temps se substituer à d'autres déplacement sans valeur ajoutée des équipes, comme le transport de composants du magasin vers la production, de produits finis de la production vers le test ou encore de produits finis du test vers l'expédition.

    Easybourse du 21 juin
  • Industrie
    Safran et Devialet ont présenté leurs bulles sonores « Euphony » dans les avions
    A l'occasion du salon Aircraft Interiors Expo, organisé du 14 au 16 juin à Hambourg, en Allemagne, Safran et Devialet ont présenté une nouvelle alternative, fruit d'un partenariat lancé en 2019. Baptisée « Euphony », cette solution est désormais proposée au sein de la gamme Safran Seats, pour équiper les classes Affaires et Première, proposant une alternative aux casques en créant une bulle autour de l'utilisateur, dont le volume s'adapte en temps réel à l'environnement sonore de l'avion. Le système consiste en deux enceintes Devialet intégrées de chaque côté de l'appui-tête. Il repose sur le principe du masquage de bruit. Un micro capte le bruit ambiant pour adapter en temps réel le volume à l'environnement sonore de l'avion. Celui-ci s'ajuste également en fonction du type de contenu écouté, pour assurer que celui-ci soit pleinement intelligible. Développé notamment grâce à la reconstitution d'une cabine d'A350, le siège Euphony est conçu pour être installé sur des avions de dernière génération dont le niveau de bruit ambiant oscille autour de 71 décibels. Safran précise qu'Euphony sera déployé pour la 1ère fois en 2023.

    Les Echos du 21 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L’IATA anticipe des profits pour le secteur pour 2023
    Persuadée qu’un été réussi servira de rampe de lancement à une accélération de l’activité, l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), qui tient actuellement son assemblée générale, penche pour un scénario optimiste de reprise. « La rentabilité au niveau du secteur en 2023 paraît à portée de main, alors que les compagnies en Amérique du Nord devraient dégager un bénéfice de 8,8 Md$ dès 2022 », indique la fédération. Dès cette année, elle table sur un redressement, avec des pertes réduites à 9,7 Md$, contre 137,7 Md$ en 2020 et 42,1 Md$ en 2021. Et les compagnies se disent confiantes : Michael O’Leary, PDG de Ryanair, escompte un taux de remplissage de ses avions en juillet et en août de 94% à 95%, et Ben Smith, le directeur général d’Air France-KLM, a déclaré : « La reprise est là. Cela ouvre la voie à une saison estivale réussie ». La guerre en Ukraine n’a pas eu d’effets directs sur les réservations, après quelques jours de flottement fin février, les clients, hors zone de guerre, ont réservé leurs billets d’avion comme si de rien n’était. Néanmoins, le conflit, qui a fait bondir les prix de l’énergie et des matières premières, a créé une combinaison dangereuse pour le secteur : la réduction du pouvoir d’achat due à l’inflation d’une part, la hausse du prix des billets d’autre part, conséquence de la part que le kérosène représente dans les coûts sur un vol (plus 20%). Ainsi, depuis le début de l’année, Air France-KLM a augmenté ses prix sur les long-courriers en moyenne de 170€ en première ou en classe affaires, et de 50€ en classe éco. L’IATA estime que la reprise se confirmera à l’automne. « Pour l’automne, nos réservations sont au même niveau actuellement qu’en 2019 », relève Thierry Aucoc, vice-président en charge de l’Europe et de la Russie chez Emirates. « Nous n’avons pas d’alerte sur l’automne », affirmait la semaine dernière la directrice générale d’Air France, Anne Rigail, devant l’AJPAE (Association des journalistes professionnels de l’aéronautique et de l’espace). Le sentiment est partagé par Transavia, dont 25% des billets pour les vols de septembre sont vendus, un niveau conforme au rythme de commercialisation d’avant la pandémie.

    Ensemble de la presse du 21 juin

Défense
  • Défense
    Après la livraison de 18 Caesar à l’Ukraine, le ministre des Armées demande à Nexter d’accélérer sa production
    En annonçant à Kiev la livraison de 6 canons supplémentaires, le président de la République porte à 18 le nombre de ces canons prélevés sur le parc de l’armée de Terre. A l’occasion du salon de l’armement Eurosatory, qui a fermé ses portes vendredi 17 juin, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a demandé au groupe Nexter, qui fabrique le système d’artillerie Caesar, de revoir son organisation afin d'être capable d’en produire plus rapidement pour l’armée française. Il s’agit essentiellement selon son entourage, de « rassurer l’armée de Terre » alors que ces canons de 155 mm sont « une nécessité vitale immédiate pour l’Ukraine ». Pour « recompléter » l’armée de Terre, le ministre souhaite que Nexter puisse produire « plus de 40 » Caesar par an. Le nombre exact de Caesar produits en 2021 n’est pas public, mais on sait que depuis le lancement du programme en 2006, environ 240 canons sont sortis des usines Nexter, soit une moyenne de quinze par an. Il faut un peu moins de 20 mois pour sortir un Caesar ; même en accélérant la cadence dès maintenant, l’objectif de 40 par an ne sera pas atteint avant, au minimum, l'été 2023. Le rythme de l’industrie en « temps de paix » n’est pas celui de la guerre dans le Donbass, d’autant plus que les 18 canons livrés ont une durée de vie limitée, les tubes s’usent rapidement. On estime qu'à charge moyenne, un tube de Caesar peut tirer de l’ordre de 2 000 coups. La capacité des industriels occidentaux à fournir des obus de 155 mm à l’Ukraine sera aussi un des enjeux dans la guerre d’usure qui s’annonce.

    L’Opinion du 21 juin
  • Défense
    « De l’Ouragan au Rafale » l’exposition qui s’ouvre à l’Hôtel national des Invalides
    Afin de célébrer les 70 ans de la mise en service du MD 450 Ouragan, 1er avion à réaction de conception française construit en série, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) et Dassault Aviation présentent un exemplaire de cet appareil aux côtés d’un Rafale biplace dans les jardins Nord de l’Hôtel national des Invalides, du 20 juin au 18 septembre, dans le cadre d’une exposition intitulée « De l’Ouragan au Rafale, 70 ans d’excellence industrielle et opérationnelle ». Le MD450 Ouragan n°297 d’époque confié par l’armée de l’Air et de l’Espace à l’Association Espaces Aéro Lyon Corbas (EALC), ainsi que le prototype Rafale B01 appartenant à la Direction Générale de l’Armement (DGA) et conservé par Aerocampus Aquitaine, seront mis en valeur à l’aide d’un dispositif d’éclairage nocturne et de panneaux explicatifs retraçant l’histoire des deux avions. Organisée conjointement par l’AAE et Dassault Aviation, cette exposition de deux aéronefs emblématiques permettra de mettre en valeur l’excellence de la filière aéronautique française et de promouvoir le patrimoine et les opérations de l’armée de l’Air et de l’Espace. Présentée dans un lieu historique qui porte l’identité des armées, l’Hôtel national des Invalides, panthéon des militaires, l’exposition sera inaugurée le 8 juillet en présence du Général Stéphane Mille, Chef d’état-major de l’AAE, et d’Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation.

    Aerobuzz.fr du 21 juin
  • Défense
    La DGA attribue à Safran une nouvelle tranche contractuelle au titre du programme FURIOUS
    La Direction Générale de l'Armement (DGA) a notifié à Safran Electronics & Defense une nouvelle tranche contractuelle dite « tranche optionnelle » au titre du Programme Scientifique et Technique FURIOUS (Futurs systèmes Robotiques Innovants en tant qu’outils au profit du combattant embarqué et débarqué). Les essais terrains du système de robots FURIOUS réalisés fin 2021 par Safran au Centre d'entraînement au combat en zone urbaine (Camp militaire de Sissone) ont été clôturés avec succès. La tranche ferme avait permis de travailler le concept d'une architecture modulaire, matérielle et logicielle, destinée à autonomiser toute plateforme terrestre, habitée ou non. Cette architecture est déployée sur les trois types de plateformes très différentes qui composent le système FURIOUS. La tranche optionnelle a pour ambition d'optimiser cette architecture et aussi de robustifier les performances des fonctionnalités d'autonomie développées (suivi des points de passage, rejeu de trajectoires, suivi de leader et ralliement autonome d'objectifs, etc.) dans des environnements opérationnels plus complexes, déstructurés. Safran a pu démontrer sur des projets concrets tels que FURIOUS ou son équivalent financé dans le cadre du fonds Européen de Défense iMugs la pertinence et la crédibilité de ses solutions.

    Zonebourse du 21 juin
  • Défense
    Thales s’associe avec la Syrlinks pour concevoir des horloges quantiques compactes à hautes performances pour la DGA
    Thales a annoncé lundi qu'il allait s'associer à la PME rennaise Syrlinks en vue de développer des horloges atomiques de nouvelle génération destinées à la fois aux applications civiles et militaires. Les deux entreprises ont officialisé ce matin la signature d'un contrat de plusieurs années avec la Direction Générale de l'Armement portant sur la conception d'horloges quantiques compactes à hautes performances. Ces équipements, baptisés « Chronos », pourront être utilisés pour des applications civiles ou de défense nécessitant une très haute stabilité, c'est-à-dire moins d'une seconde de décalage sur plusieurs dizaines de milliers d'années. Ils doivent permettre aux systèmes électroniques de s'affranchir de la géolocalisation et navigation par satellites, comme Galileo, qui fournit la référence de temps pour bon nombre d'infrastructures critiques (réseaux 4G/5G, Internet, transactions bancaires mondiales. Les horloges Chronos seront aussi utilisables dans le domaine civil comme le transport ou l'énergie. Syrlinks équipe déjà les 650 satellites de l'opérateur américain OneWeb.

    Easybourse du 21 juin

Environnement
  • Environnement
    L’IATA lance CO2 Connect, un nouvel outil pour connaître avec précision la quantité de CO2 émise lors d’un vol
    Elaboré en partenariat avec tous les acteurs du secteur aérien, CO2 Connect a été lancé par l'Association du Transport Aérien International (IATA), à l'occasion de son assemblée générale. Ce nouvel outil informatique sera accessible en ligne et permettra de connaître (avec une précision théoriquement inégalée) la quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre émis par passager pour un trajet donné. Plusieurs calculateurs de CO2 existent déjà sur Internet, dont le plus connu est celui développé par Google, couplé à un système de réservation. En France, Air France-KLM et la Direction de l'Aviation Civile (DGAC) proposent également ce type d'informations. Le calculateur de l'IATA prendra aussi en compte l'incorporation d'un pourcentage de carburants durables d'origine non pétrolière dans les réservoirs de l'avion et les actions de compensation des émissions de CO2 éventuellement financées par la compagnie aérienne pour ce vol. CO2 Connect sera pour l’heure réservé aux clients payants : les 290 compagnies aériennes membres de l'IATA, mais aussi les agences de voyages et, en bout de chaîne, les grandes entreprises.

    Les Echos du 21 juin
  • Environnement
    L’IATA s’oppose au vote européen sur l’extension des quotas d’émissions de CO2 aux vols internationaux
    La dernière initiative européenne en matière de réduction des gaz à effet de serre a suscité l’opposition de l'Association Internationale des Compagnies Aériennes Internationales (IATA), réunie ce lundi à Doha pour son assemblée générale annuelle. Selon l'IATA, le vote par le parlement européen, le 8 juin dernier, d'un élargissement du système européen de permis d'émissions à la totalité des vols au départ de l'Europe, pourrait compromettre l'adoption de nouvelles mesures plus ambitieuses lors de la prochaine conférence de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), qui se tiendra du 18 septembre au 7 octobre à Montréal. Ce vote du parlement européen, qui prévoit également d'intégrer les traînées de condensation des avions dans l'ETS, ainsi qu'un système de bonus-malus et la suppression anticipée des quotas gratuits, doit encore être confirmé lors du conseil des ministres des 27 et 28 juin. Selon les compagnies, il serait contraire à la réglementation internationale qui contraint les Etats à passer par un vote à l'OACI pour tout ce qui touche à la réglementation du transport aérien international. Cette décision entrerait en contradiction avec les engagements pris dans le cadre du programme international de compensation des émissions de CO2 du transport aérien, Corsia, qui prévoit la mise en place progressive d'un seul et unique schéma mondial de compensation pour les vols internationaux, à compter de cette année. Mis en place en 2012, le système de permis d'émission européen ETS impose aux compagnies aériennes de payer pour une partie de leurs émissions de gaz à effet de serre en achetant des quotas de CO2. Cette forme de taxation est jusqu'à présent restée limitée aux vols intra-européens. Pour les 290 compagnies membres de l'IATA, la priorité devrait aller à l'adoption par la prochaine assemblée générale de l'OACI, de l'objectif de neutralité carbone à 2050 , avec différentes étapes intermédiaires, déjà actées par tous les acteurs de l'aviation. Un objectif qui passe notamment par la mise en place du système de compensation Corsia, mais aussi par des taux d'incorporation progressif de carburants durables. Des mesures défendues notamment par la France dans le cadre des travaux préparatoires de la future assemblée de l'OACI.

    Les Echos du 21 juin