Synthèse de presse

Sécurité
  • Sécurité
    Thales finalise l’acquisition de deux acteurs majeurs de la cybersécurité en Europe
    Thales annonce qu’il vient de finaliser l’acquisition de deux sociétés européennes de pointe en cybersécurité, S21sec (établie en Espagne et au Portugal) et Excellium (établie en Belgique et au Luxembourg), rassemblées au sein de la holding Maxive Cybersecurity. Ce rachat intervient après la signature, en mai 2022, d’un accord avec la société d’investissement Sonae Investment Management, actionnaire majoritaire de Maxive Cybersecurity. « Excellium et S21sec renforceront la présence de Thales sur le marché très dynamique du conseil et des services managés en cybersécurité », a commenté Pierre-Yves Jolivet, vice-président solutions de cyberdéfense au sein de Thales. « Notre intention est de nous appuyer sur les solides atouts d’Excellium et de S21sec, notamment en matière d’innovation, pour ajouter de la valeur à notre offre de solutions cyber, tout en veillant à ce que les clients d’Excellium et de S21sec bénéficient d’une continuité sur le long terme, de capacités de service améliorées et de solutions hautement performantes ». Pour soutenir sa croissance dans ce domaine, Thales prévoit de recruter 1 000 experts en cybersécurité en 2022.

    Zone-Bourse.com du 12 octobre

Industrie
  • Industrie
    Énergie : assouplissement des aides pour les PME
    Les conditions d’octroi d’aides publiques aux petites et moyennes entreprises (PME) pour faire face à l’augmentation de leurs coûts énergétiques vont être simplifiées, a annoncé mardi, sur France Info, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Bercy prévoit notamment de revoir la condition selon laquelle la facture énergétique des PME devait représenter 3% du chiffre d’affaires en 2021. « Si votre facture d’énergie représente plus de 3% de votre chiffre d’affaires non pas en 2021 mais fin 2022, au moment où les prix de l’énergie ont explosé, vous aurez droit à ces aides », a expliqué Bruno Le Maire. Par ailleurs, le plafond de ces aides, aujourd’hui fixé à 2 M€, devrait doubler et atteindre jusqu’à 4 M€. « Troisième modification, très importante : il suffira que vos bénéfices soient en baisse à la fin de l’année 2022 pour que vous soyez éligibles à ces aides », a en outre indiqué le ministre. La Commission européenne doit se prononcer sur ce sujet d’aides d’État au cours du mois d’octobre. Une application par décret des nouveaux critères pourrait ensuite intervenir à partir du 1er novembre.

    Le Figaro du 12 octobre
  • Industrie
    Accélérer la numérisation des PME françaises
    Thomas Courbe, Directeur général des Entreprises au ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, s’exprime dans La Tribune. Selon une enquête publiée par la Direction générale des Entreprises, des progrès considérables sont intervenus dans la sensibilisation aux atouts du numérique : 81% des dirigeants de TPE/PME estiment désormais que le numérique représente un réel bénéfice pour leur entreprise (contre 68% avant 2020). Il s’agit « d'une avancée importante à laquelle le programme France Num, destiné depuis 2018 à accélérer la transition numérique des entreprises, a fortement contribué », se félicite Thomas Courbe. Il souligne notamment : « nous promouvons le développement de l'offre française de solutions numériques. Dans le cadre de France 2030, les projets que nous soutenons sur les outils collaboratifs dans le cloud ou la cybersécurité vont permettre de faire émerger de nouvelles offres innovantes pour répondre aux besoins de nos TPE/PME ». Il évoque « le programme « IA Booster » et les 5 000 accompagnements » déployés « pour renforcer la cybersécurité des TPE/PME et les aider à intégrer des outils numériques au meilleur niveau technologique, mais restant simples à implémenter ».

    La Tribune du 12 octobre
  • Industrie
    Dispositif EcoWatt : près de 100 grandes entreprises françaises s’engagent à donner l’exemple en cas de pic sur le réseau électrique
    Face à la crise énergétique, une centaine de grandes entreprises françaises, dont Air France et Groupe ADP, ont adhéré au dispositif public EcoWatt. Celui-ci doit offrir aux usagers une vision en temps réel de l'offre d'électricité disponible dans le pays, grâce à un signal en trois couleurs : vert (normal), orange (tendu) et rouge (très tendu). Alors que la couleur rouge serait synonyme de coupure si rien n'était fait pour diminuer la demande, les entreprises ont notifié qu'elles s’engageraient via la diminution de leur propre consommation électrique, ainsi qu’en relayant à leurs clients des tensions sur le réseau. L'enjeu, a souligné Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, est de « ne pas rajouter une crise économique à la crise énergétique ».

    La Tribune du 12 octobre

Espace
  • Espace
    Mission Dart : la NASA confirme avoir dévié un astéroïde de sa trajectoire
    L'agence spatiale américaine a confirmé, mardi 11 octobre, avoir réussi à dévier l'astéroïde Dimorphos, fin septembre, dans le cadre de la mission Dart. L’orbite de l’astéroïde a été réduit de 32 minutes, précise l’agence. C'est « un moment décisif pour la défense planétaire, et un moment décisif pour l'humanité », a salué Bill Nelson, l’administrateur de la NASA, précisant que la mission aurait déjà été « considérée comme un énorme succès si [l’impact du vaisseau] avait seulement réduit l'orbite d'environ 10 minutes ». L’Agence spatiale européenne (ESA) doit maintenant prendre le relais, avec la mission Hera, dont le décollage est prévu fin 2024. Il s’agit de placer un vaisseau en orbite autour du corps impacté, afin d’en mesurer les caractéristiques. « Nous savons que Dart est parvenu à frapper un petit corps à très haute vitesse, en ne connaissant que sa taille », explique Patrick Michel, directeur de la mission Hera, cité par l’Usine Nouvelle, « Il faut quantifier la déviation produite par l’impact, mais aussi l’état de la cible, afin de définir un modèle de simulation numérique de la collision », ajoute-t-il. « Nous n’avons que trois minutes d’images après l’impact, cela ne suffit pas à nous donner le résultat final de l’impact : avons-nous creusé un cratère, voire complètement déformé l’astéroïde ? ».

    L’Usine Nouvelle et Ensemble de la presse du 12 octobre
  • Espace
    Eutelsat et OneWeb veulent renforcer et prolonger leur partenariat
    L'opérateur européen de satellites Eutelsat a annoncé, ce mercredi 12 octobre, un chiffre d'affaires à 287,4 M€, en recul de 4,5% sur un an à base comparable au premier trimestre de son exercice décalé 2022-2023. Eutelsat confirme toutefois l'ensemble de ses objectifs : « Le chiffre d'affaires du premier trimestre est conforme à nos attentes, et nous confirmons l'ensemble des objectifs financiers pour l'exercice en cours et les suivants », a commenté la directrice générale du groupe, Eva Berneke. Eutelsat, spécialiste de l'orbite géostationnaire avec sa flotte de 35 satellites positionnés à 36 000 km de la Terre pour des services de diffusion par satellite et d'internet à haut débit, a annoncé fin juillet 2022 un projet de fusion avec le britannique OneWeb. « Le projet de rapprochement entre Eutelsat et OneWeb représente une avancée décisive pour la connectivité par satellite. L'investissement initial d'Eutelsat dans OneWeb reposait sur la conviction profonde que la croissance future de la connectivité serait tirée par les capacités combinées GEO et LEO. Cette conviction s'est renforcée au fur et à mesure que la relation entre Eutelsat et OneWeb s'est approfondie et nous sommes convaincus que passer à l'étape suivante avec ce rapprochement garantira la pleine réalisation du potentiel de l'intégration GEO/LEO, soutenue par des logiques financières, stratégiques et industrielles attractives. Ce rapprochement sans précédent donnera naissance à un acteur mondial puissant, doté de la solidité financière et de l'expertise technique nécessaires pour accélérer à la fois le déploiement commercial de OneWeb et le pivot stratégique d'Eutelsat vers la connectivité », indique Eva Berneke.

    Les Echos et Capital du 12 octobre
  • Espace
    Une fusée japonaise s’autodétruit à la suite d’un problème au décollage
    Ce mercredi 12 octobre, l’agence spatiale japonaise, la JAXA, a envoyé un ordre d’autodestruction au lanceur Epsilon-6, qui transportait plusieurs satellites, après avoir constaté un problème lors du lancement. « La fusée ne peut pas poursuivre son vol en toute sécurité, à cause du danger qu’elle représenterait si elle s’écrasait au sol », a déclaré un responsable de la JAXA à la chaîne japonaise TBS. « Donc nous avons pris des mesures pour éviter un tel incident, et nous avons envoyé un signal » pour la détruire, a ajouté le responsable, sans fournir de détail sur l’origine du problème. Il s’agissait du sixième lancement d’une fusée Epsilon, un modèle à combustible solide de la JAXA dont les vols (non habités) ont débuté en 2013. C’est la première fois depuis près de vingt ans que la JAXA fait face à un tel incident.

    Le Monde du 12 octobre
  • Espace
    La sonde Juno de la NASA a survolé Europe, principale lune de Jupiter
    La sonde Juno, en orbite autour de Jupiter depuis 2016, est passée à 412 kilomètres de la lune Europe, le 29 septembre, à une vitesse de 24 km par seconde. Ce survol lui a permis de livrer des images détaillées de la surface glacée de l’astre. Les photos, qui couvrent une surface d’environ 200 kilomètres de côté, dévoilent des zones sombres qui pourraient être le résultat de matières éruptives ayant percé la surface de glace. La NASA prévoit une mission consacrée à Europe, Europa Clipper, qui doit être lancée en octobre 2024, pour une arrivée dans le voisinage de Jupiter en 2030.

    Le Monde du 12 octobre
  • Espace
    En novembre, à l’ISU de Strasbourg, un hackathon sur la finance durable et le spatial
    L’Université spatiale internationale (ISU) de Strasbourg organise du 4 au 6 novembre un « hackathon », soit un marathon de programmation, évènement durant lequel des groupes de développeurs volontaires se réunissent pendant une période donnée afin de travailler sur des projets de programmation informatique de manière collaborative. L’événement aura pour thème « Finance durable et spatial ». Il intervient, parallèlement à d’autres hackathons organisés simultanément dans 6 pays européens, dans le cadre de l'initiative Cassini (Competitive Space Startups for Innovation Initiative – Initiative de compétition des startups spatiales pour l'innovation), lancée en 2021 par la Commission européenne. Il est gratuit et accessible à tous. « Le hackathon s’adresse aux passionnés du spatial et de la technologie ou à tous ceux qui souhaitent mobiliser leurs talents au service d’une dimension plus durable pour le monde financier », précise Air & Cosmos. Trois axes de travail sont proposés : l'écologie et les investissements durables, les outils et technologies financiers innovants, et le progrès de l'intelligence financière mondiale.

    Air & Cosmos du 12 octobre

Environnement
  • Environnement
    « Mais qui va décarboner l'industrie ? » tribune de Laurent Champaney (ENSAM)
    Laurent Champaney, directeur général de l'École nationale supérieure d'arts et métiers, s’exprime dans Les Echos. Constatant que « malgré les messages positifs de l'Etat et les plans de réindustrialisation ou de souveraineté économique tel France 2030, l'industrie garde en France une mauvaise image sur le plan du développement durable, particulièrement auprès des jeunes ». Or, pour réussir leur transformation, les entreprises industrielles ont « fondamentalement besoin de jeunes, mobilisés sur les questions climatiques, pour engager rapidement et durablement l'ensemble du personnel et des clients dans des démarches de sobriété à tous les niveaux ». « La contribution de l'industrie à une neutralité carbone globale ne pourra se faire que par addition de trois formes d'évolution : le progrès continu, les sauts technologiques et la sobriété. Cela veut dire que les nouvelles générations d'ingénieurs que l'industrie attend avec impatience devront non seulement être mobilisées sur les questions climatiques mais aussi et surtout qu'elles devront être très solides sur leurs cœurs de métier. Il y a sans doute là un défi de formation à relever pour les écoles d'ingénieurs. Mais il y a surtout le défi pour la société tout entière de mobiliser et d'encourager ses jeunes, filles comme garçons, dans la voie des nouvelles formes d'ingénierie plus durable », conclut-il.

    Les Echos du 12 octobre

Ukraine
  • Ukraine
    L’Ukraine demande un bouclier aérien à ses alliés occidentaux
    Mardi 11 octobre, lors d’une réunion d’urgence des dirigeants des sept pays occidentaux les plus industrialisés, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé à ses alliés du G7 « un bouclier aérien » susceptible de protéger la population ukrainienne contre les frappes de missiles et de drones russes. La Russie a ordonné des bombardements intenses sur les villes ukrainiennes, notamment à Zaporijia et Lviv, où des infrastructures énergétiques ont été visées. « Si l’Ukraine reçoit un nombre suffisant de systèmes de défense antiaériens modernes et efficaces, l’élément principal de la terreur russe – les frappes de missiles – cessera de fonctionner », a expliqué le chef de l’Etat ukrainien.

    Ensemble de la presse du 12 octobre

Défense
  • Défense
    L’OTAN a doublé sa présence en mer Baltique et mer du Nord
    L'Alliance atlantique a doublé sa présence en mer Baltique et mer du Nord à « plus de 30 navires » après le sabotage des gazoducs Nord Stream, a annoncé mardi 11 octobre le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Ces navires sont « soutenus par des avions de patrouille maritime et des capacités sous-marines », a-t-il précisé. Ces zones maritimes incluent d'autres gazoducs reliant notamment la Norvège à des pays européens, d'une importance critique.

    Le Figaro du 12 octobre

international
  • international
    Boeing : la certification des B737 MAX 7 et 10 en question
    Boeing a annoncé que les programmes B737 MAX 7 et 10 accumulaient du retard et ne seraient pas certifiés avant l'été 2023. Ce retard pourrait avoir des conséquences majeures, dans la mesure où des changements réglementaires auprès de l’Administration Fédérale de l’Aviation (FAA) prévoient que tous les types certifiés après le 1er janvier 2023 aux États-Unis seront équipés d’un système complet d’alerte de l’équipage et de sauvegarde. Pour l’heure, le B737 MAX n’est pas équipé d’un tel système. Boeing souhaite obtenir une prolongation, qui permettrait de certifier les B737 MAX 7 et 10 selon les anciennes règles.

    Aerobuzz du 12 octobre