Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Les autorités de l’aviation civile chinoise ont validé la certification de l'ATR 42-600, première commande enregistrée pour 3 appareils
    L'administration de l'aviation civile de Chine (CAAC) a validé le certificat de type de l'ATR 42-600. ATR salue une « étape importante », qui ouvre la possibilité pour le groupe de revenir sur le marché chinois. Une commande ferme de trois appareils est annoncée, de la part d'un client dont l'identité n'a pas été révélée. « L'ATR 42-600, qui est l'option la plus durable pour les voyages aériens régionaux, constitue une ouverture de route idéale pour la Chine, un vaste pays qui cherche à développer les liaisons essentielles de manière rentable et responsable », indique ATR. Nathalie Tarnaud Laude, directrice générale d'ATR, a déclaré : « Recevoir la validation de la CAAC pour le certificat de type de l'ATR 42-600, ainsi qu'une commande ferme, est une réalisation majeure marquant la réintroduction des turbopropulseurs ATR en Chine. L'ATR 42-600 va sans aucun doute changer la donne. L'ATR offre une alternative éco-responsable aux jets, tout en apportant confort et commodité aux passagers, ainsi que des services aériens essentiels à la prospérité des communautés et des entreprises ». Fabrice Vautier, Senior Vice-Président Commercial d'ATR, ajoute : « D'ici 2035, nous prévoyons que plus de 150 aéroports seront construits en Chine et que les turbopropulseurs joueront un rôle clé dans la création d'un nouveau réseau de liaisons courtes et fines, en complément de l'offre de trains à grande vitesse. Notre prévision à 20 ans prévoit un besoin de 280 nouveaux turbopropulseurs dans la région, et ATR est parfaitement placé pour répondre à cette demande, tout en contribuant à diminuer la dépendance aux subventions publiques et à réduire les émissions de CO2 ».

    La Tribune du 8 novembre
  • Industrie
    Le parc de H135 de l'opérateur polonais LPR franchit les 200 000 heures de vol
    Pratt & Whitney Canada, filiale de Pratt & Whitney, annonce que Lotnicze Pogotowie Ratunkowe (LPR), un opérateur polonais spécialisé dans l'évacuation médicale d'urgence, a dépassé les 200 000 heures de vol avec sa flotte de 27 hélicoptères H135 d’Airbus, équipés de moteurs PW206B. « Dès sa mise en service, le H135 s’est imposé comme un allié d’une extrême fiabilité auprès de tous les employés des services d’évacuation. Nous avons lancé au cours de cette décennie trois versions du moteur PW206B, qui n’ont cessé de se perfectionner pour que les exploitants puissent intervenir avec une efficacité optimale lors de leurs missions », déclare John Lewis, directeur principal des Programmes clients au sein de Pratt & Whitney Canada.

    Air & Cosmos du 8 novembre

Environnement
  • Environnement
    A Nantes, un écosystème R&D dédié à l'avion à hydrogène
    L’Usine Nouvelle consacre un article à l’écosystème dédié à l’aviation décarbonée, en plein essor près de Nantes. C’est là qu’en mai dernier, le premier réservoir à hydrogène liquide pour avion a été mis au point, au Technocentre d’Airbus Atlantic. Ce prototype est destiné « à montrer « la manufacturabilité », soit la capacité d’Airbus Atlantic à fabriquer cet élément clé de l'avion décarboné », explique Loïc Buffet, chef de projet du nouveau Centre de développement zéro émission (ZEDC) d’Airbus à Nantes. En avril, l’IRT Jules-Verne a lancé le programme Nomade, centré sur l’hydrogène liquide, doté de 5 M€. « L’objectif est d’optimiser les volumes des réservoirs, tout en conservant l’espace nécessaire pour le transport de passagers ou de marchandises », explique Stéphane Cassereau, directeur de l’IRT. Le projet réunit, entre autres, Airbus, Aperam, le CEA, Daher, Forvia, Fives, Flying Whales, l’IRT Saint Exupéry, Naval Group et Rafaut (Aresia). Le Cetim va par ailleurs développer à Nantes une partie de son centre Hymeet (Hydrogen material and equipement engineering and testing center), un projet qui mobilisera 25 M€. Le « techcenter » de Daher, baptisé Shap’In, situé sur le site Daher de Saint-Aignan-de-Grandlieu près de Nantes, au cœur du Pôle industriel d’innovation Jules Verne, sera prochainement achevé. Ce centre de 1 600 m2 et d’un coût de 7,5 M€ regroupera toutes les compétences de Daher liées aux aérostructures en composites, avec 80 personnes en R&D. L’équipementier est déjà très présent au sein du Technocampus composite voisin. « Mais nous avions besoin de machines dédiées à la R&D, de moyens de pré-développement, d’analyse des matériaux et des produits finis », explique Didier Kayat, son directeur général.

    L’Usine Nouvelle du 8 novembre

Espace
  • Espace
    Plateforme Zephyr : Airbus s'associe à la société japonaise Space Compass
    Airbus HAPS Connectivity Business (Airbus HAPS) a signé une lettre d'intention avec Space Compass Corporation of Japan en vue d'un accord de coopération visant à fournir au marché japonais des services de connectivité mobile et d'observation de la Terre depuis la stratosphère, grâce à la plateforme Zephyr d'Airbus. Samer Halawi, CEO d'Airbus HAPS, a commenté : « Notre équipe spécialisée travaillera en étroite collaboration avec Space Compass pour offrir des services mobiles 4G/5G à faible latence, à un coût sans précédent. Notre plateforme innovante, qui bat tous les records, alimentée par de l'énergie verte, suscite l'intérêt de plusieurs opérateurs de réseaux mobiles, de fournisseurs de services par satellite et d'autres fournisseurs de services dans le monde entier ». Airbus HAPS est une filiale d'Airbus destinée à fournir de nouveaux services respectueux de l'environnement à partir de l’avion stratosphérique Zephyr, propulsé à l’énergie solaire. Ces services concernent notamment la connectivité mobile, l'observation de la Terre et les applications gouvernementales. « Capable de fournir des services 4G/5G à faible latence, Zephyr agit en complément des réseaux terrestres, et offre aux opérateurs de réseaux mobiles une solution rentable pour desservir les zones rurales et éloignées, ainsi que pour les interventions d'urgence », précise Airbus.

    Air & Cosmos du 8 novembre
  • Espace
    Le sismomètre martien Seis fournit encore des données majeures
    Le 20 octobre, l’Institut de physique du globe de Paris (Université Paris Cité / CNRS / IPGP), les centres de données de la NASA et le Consortium international de sismologie Iris (Incorporated Research Institutions for Seismology) ont publié les données d’un événement sismique majeur de la mission Mars InSight, un tremblement du sol martien de magnitude 4,7 sur l'échelle de Richter, enregistré le 4 mai dernier par le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structures). Les données vont permettre à la communauté scientifique mondiale d’affiner la connaissance de l’intérieur de Mars, grâce à l’analyse des ondes sismiques. L'atterrisseur américain InSight, arrivé le 26 novembre 2018 sur Mars, vit probablement ses dernières semaines d’activité, précise Air & Cosmos. Le CNES indique : « de nombreux ajustements ont été menés afin de réduire l’énergie consommée chaque jour par l’atterrisseur et les instruments à bord. Certains sous-systèmes de Seis ainsi que la station météorologique APSS [Auxiliary Payload Sensor Suite] opérée par le CNES ont ainsi été maintenus partiellement ou complètement éteints, tout au long de ces derniers mois. Les aléas météorologiques de Mars (tempêtes de poussière, obscurcissement de l’atmosphère, périodes de froid) sont surveillés de près et les opérations s’adaptent à ces aléas au jour le jour ».

    Air & Cosmos du 8 novembre

international
  • international
    Le C919 chinois présenté au public
    Le C919 de Comac, premier moyen-courrier fabriqué par la Chine, a effectué ce mardi sa première sortie aérienne publique, à l’occasion de l’ouverture du Salon international de l'aviation et de l'aérospatiale de Chine à Zhuhai, qui se tient jusqu’au 13 novembre. L'appareil a déjà reçu l'approbation des autorités chinoises de régulation, mais n’a pas encore reçu l'autorisation de voler des régulateurs européen et américain. Les transporteurs aériens chinois ont déjà affiché leur soutien. Selon des médias chinois, le C919 pourrait être mis en service au cours du premier trimestre 2023. Comac dit avoir reçu déjà près de 800 commandes de dizaines de clients pour le C919.

    Challenges du 8 novembre
  • international
    Emirates achète 5 Boeing 777 cargo
    La compagnie aérienne Emirates, basée à l'aéroport international de Dubaï, achète cinq Boeing 777 cargo dans le cadre d'une transaction évaluée à plus de 1,7 Md$, augmentant ainsi sa capacité de transport de fret. Les appareils seront livrés à partir de 2024 à la filiale Emirates SkyCargo. « Cette commande reflète la confiance d'Emirates dans la demande de fret aérien et la croissance globale du secteur de l'aviation », a déclaré le cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, président-directeur général d'Emirates. « Elle jette les bases de notre croissance continue, qui est alimentée par la portée de notre réseau mondial diversifié ». Emirates dispose actuellement d'une flotte de 118 Airbus A380 à deux étages et de 134 Boeing 777.

    Air & Cosmos du 8 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM annonce un remboursement anticipé de 1 Md€ de son PGE
    Air France-KLM a annoncé lundi avoir remboursé de manière anticipée 1 Md€ sur le montant du prêt garanti par l'Etat (PGE) contracté en 2020. « Air France-KLM a conclu un accord avec l'Etat français et le syndicat de neuf banques participant au PGE pour procéder au remboursement anticipé d’1 Md€ sur les 3,5 Md€ d'encours », a indiqué le groupe. « Ce montant comprend 800 M€ pour le règlement de la tranche arrivant à échéance le 6 mai 2023 et 200 M€ pour la tranche arrivant à échéance le 6 mai 2024 », est-il précisé. Ce remboursement permettra au groupe de réduire ses coûts financiers et limitera son exposition aux taux variables. Air France-KLM prévoit de procéder au remboursement du solde, soit 2,5 Md€, en deux étapes : la première en mai 2024 pour un montant de 1,15 Md€, la seconde en mai 2025 pour 1,35 Md€.

    Le Figaro et Les Echos du 8 novembre
  • Aviation Commerciale
    IATA : reprise continue du trafic aérien
    Le trafic passagers a résisté au-delà du pic estival, a annoncé lundi l'Association internationale du transport aérien (IATA). Le trafic mesuré en passagers-kilomètres payants (RPK) s'est en effet situé en septembre à 73,8% de son niveau du même mois de 2019, quasi stable (+0,1 point) par rapport à août. Il s'agit d'un bond de 57% sur un an. La reprise des voyages internationaux (+122,2% sur un an) y a largement contribué. Le transport aérien intérieur a récupéré 81% des RPK de septembre 2019, tandis que l'international se situe à 69,9% des niveaux d'il y a trois ans. « Même avec des incertitudes économiques et géopolitiques, la demande de transport aérien continue à regagner du terrain », s'est félicité Willie Walsh, directeur général de l'IATA, en notant toutefois l'exception de la Chine (-46,4% de RPK sur un an pour son marché intérieur). Le fret aérien a toutefois faibli en septembre, signe d'un ralentissement économique dans certains pays. « L'activité de fret reste proche des niveaux de 2019, mais les volumes demeurent inférieurs aux performances exceptionnelles de 2021, au moment où le secteur doit affronter des vents contraires », a noté Willie Walsh.

    Le Figaro et Boursorama du 8 novembre
  • Aviation Commerciale
    Ryanair annonce un bénéfice record au 1er semestre
    La low-cost irlandaise Ryanair a annoncé, lundi 7 novembre, avoir réalisé un bénéfice de 1,371 Md€ au cours du 1er semestre de son exercice décalé. Ryanair se félicite d'un « trafic record au deuxième trimestre », et d'« une solide fiabilité opérationnelle et de tarifs estivaux robustes, de 14% plus élevés par rapport aux prix d'avant la crise de la Covid ». Le trafic estival s'est fortement redressé, à 95,1 millions de passagers, contre 39,1 millions un an plus tôt. C'est plus qu'avant la pandémie (en 2019, 85,7 millions de passagers avaient été transportés sur la même période). La compagnie indique relever ses « prévisions de trafic pour l'exercice 2022/2023 à 168 millions de passagers (contre 166,5 millions), ce qui marque une augmentation de 13% en comparaison du trafic pré-Covid ».

    La Tribune, Aerobuzz et Air Journal du 8 novembre

Défense
  • Défense
    « La force militaire fait un retour brutal sur la scène internationale » : tribune de Thierry Burkhard, chef d’Etat-Major des armées
    A l’occasion du 11 novembre, le général Thierry Burkhard, chef d’Etat-Major des armées, rend hommage, dans une tribune au Monde, à l’engagement des militaires prêts à donner leur vie pour la France. Il souligne les menaces croissantes liées au contexte international, et invite à « bâtir collectivement la stratégie de puissance d’équilibres du pays ». « Depuis une décennie, un ordre stratégique nouveau est en cours de recomposition. La guerre en Ukraine en est une manifestation évidente. Parmi les outils de la puissance étatique, la force militaire fait ainsi un retour brutal sur la scène internationale. Ce retour s’impose à nous. Dans ces circonstances, la faiblesse, qu’elle soit perçue ou effective, fait peser un risque sur notre société ». Face à ce risque, « une approche d’ensemble équilibrée, marquée du sceau de notre triptyque républicain, est la manière la plus juste de signifier la mesure de notre force ».

    Le Monde du 8 novembre
  • Défense
    Revue nationale stratégique : la dissuasion nucléaire face aux nouvelles menaces
    La Revue nationale stratégique (RNS) doit être présentée le 9 novembre à Toulon par le Président de la République. Cette revue, qui sert de socle à la préparation de la Loi de programmation militaire, évoque la dissuasion nucléaire, « clé de voûte de notre stratégie de Défense », dans un contexte stratégique marqué par un environnement mondial instable et traversé par des crises plus violentes qu’auparavant. « Le conflit en Ukraine démontre la nécessité de conserver une dissuasion nucléaire, robuste et crédible, pour prévenir une guerre majeure », souligne la revue. Le texte souligne la montée en puissance des modes d'action hybrides, dont la guerre informationnelle. Les auteurs de la RNS attirent l'attention sur l'articulation « suffisamment robuste » entre forces nucléaires et conventionnelles pour « éviter un contournement de la dissuasion par le bas ». Ils rappellent que la dissuasion nécessite « une posture exigeante et des engagements capacitaires s'inscrivant dans le temps long ». La France, qui entend conserver une place singulière au sein de l'OTAN, assume « une position exigeante et visible, en raison notamment de la spécificité et de l'indépendance, de sa politique de Défense, en particulier du fait de sa dissuasion nucléaire ».

    La Tribune du 5 novembre