Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’UE adoptent la « boussole stratégique » pour renforcer la défense commune
    Les ministres européens des Affaires étrangères et de la Défense ont approuvé, lundi 21 mars, une nouvelle politique de défense commune, la « boussole stratégique », a annoncé le Conseil européen. Un élément majeur de cette nouvelle politique de sécurité et de défense est la création d'une nouvelle force de déploiement rapide multinationale composée de 5 000 militaires formés, d’une équipe de riposte cyber et d’une stratégie offensive contre la désinformation. Cette force devrait être opérationnelle d'ici 2025 pour « mener des interventions pour sauver et évacuer des ressortissants européens » pris dans un conflit. « Une UE plus forte et plus capable en matière de sécurité et de défense contribuera positivement à la sécurité mondiale et transatlantique, et est complémentaire de l'OTAN, qui reste le fondement de la défense collective pour ses membres. Cela intensifiera également l'appui à l'ordre mondial fondé sur des règles, avec l'ONU en son centre », a souligné le Conseil européen. La « boussole stratégique » évoque, par ailleurs, l’extension de la clause d’assistance mutuelle de l’Union aux pays européens neutres, non membres de l’Alliance atlantique, soit l’Autriche, Chypre, la Finlande, l’Irlande, Malte et la Suède. Les engagements militaires de l'UE seront discutés jeudi 24 mars avec le président américain Joe Biden, lors d'un sommet extraordinaire de l'OTAN suivi par une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE.

    Ensemble de la presse du 22 mars
  • Défense
    Dassault Aviation poursuit sa collaboration avec l'ISAE-SUPAERO sur la chaire de recherche « Conception et Architecture de Systèmes Aériens Cognitifs »
    Suite à de premiers résultats prometteurs, Dassault Aviation et l'ISAE-SUPAERO annoncent le renouvellement de leur partenariat pour trois années supplémentaires pour la chaire de recherche et de formation « Conception et Architecture de Systèmes Aériens Cognitifs » (CASAC). Cette chaire, créée en 2016, vise à repenser la relation entre les équipages et les systèmes utilisés dans l’aviation. Les principaux axes de recherche concernent « la neuroergonomie, l’autonomie décisionnelle des systèmes automatisés et l’ingénierie système ». La chaire a pour objectif « d’étudier différents aspects de la collaboration entre l’homme et la machine. L’enjeu est de rendre les opérations aériennes civiles et militaires plus sûres, plus robustes et plus efficaces, tout en garantissant une maîtrise complète aux équipages », précise Dassault Aviation. « Dassault Aviation se sent tout particulièrement concerné par les problématiques d’interaction Homme-Machine car l’aviation militaire est très exigeante en raison de la diversité et de l’imprévisibilité des missions, qui induisent une gestion tactique complexe. L’enjeu est de fournir à l’Humain tous les services lui permettant d’assurer la responsabilité de cette gestion. C’est pour cela que nous collaborons avec l’ISAE-SUPAERO afin d’identifier les phénomènes qui vont jouer sur la performance de la collaboration entre les équipages et leurs machines », affirme Jean-Louis Gueneau, coordinateur des aspects scientifiques de la chaire chez Dassault Aviation.

    Zone-Bourse.com du 22 mars
  • Défense
    Tribune : la « boussole stratégique », un « outil indispensable pour les pays européens »
    Hélène Conway-Mouret, sénatrice et ex-ministre déléguée aux Affaires étrangères (2012-2014) et André Flahaut, député fédéral de Belgique, ministre d’État, ex-ministre de la Défense (1999-2007), s’expriment dans La Tribune. Ils soulignent que la « boussole stratégique », qui va fixer un cap et définir des moyens militaires pour l'Union européenne, représente aujourd'hui un « outil indispensable » pour les pays européens, et « peut constituer une avancée majeure pour notre défense commune », faisant de l’Union européenne un « pourvoyeur de sécurité internationale ». « La Boussole stratégique procède d'un double constat : d'une part, l'apparition d'une rivalité nouvelle, tant politique, qu'économique et militaire, entre les États-Unis et la Chine ; d'autre part, l'existence d'une dynamique multipolaire avec un nombre croissant d'acteurs cherchant à étendre leur sphère d'influence », analysent-ils. Articulé autour de quatre piliers, la gestion de crise, la résilience, les capacités et les partenariats, « ce document a le mérite de procéder à une analyse lucide de la multiplication des menaces et de ne pas tomber dans la survalorisation du « soft power » face aux aspects sécuritaires et militaires ». Hélène Conway-Mouret et André Flahaut saluent la mise en place d'ici à 2025 d'une « capacité de déploiement rapide » de 5 000 hommes, l'introduction d'ici à 2023 de modalités plus flexibles dans l'application de l'article 44 du Traité sur l'Union européenne afin de permettre à certains États membres de mener ensemble des missions dans le cadre de la PSDC, ou encore l'importance accordée à la dimension militaire des nouvelles technologies, en particulier les cybermenaces et la désinformation.

    La Tribune du 22 mars
  • Défense
    Thales remporte avec CS Group un appel d'offres de la DGA pour la lutte anti-drones
    D’après Les Echos, la Direction générale de l'armement (DGA) a sélectionné l'offre de CS Group associé à Thales pour équiper la France d'une lutte anti-drones performante à l'horizon des Jeux Olympiques de Paris 2024. Selon son appel d'offres, le ministère des Armées envisage de consacrer un budget de 350 M€ sur dix ans à la lutte anti-drones.

    Les Echos du 22 mars
  • Défense
    Les missiles hypersoniques russes en cinq questions
    Les Echos consacrent un article aux nouveaux missiles hypersoniques que la Russie a déclaré avoir utilisé à deux reprises ce week-end en Ukraine. Ces missiles peuvent se déplacer et maintenir des vitesses supérieures à Mach 5, c'est-à-dire cinq fois la vitesse du son : autour de 6 000 km/h minimum. Ces armes, très rapides, le sont toutefois moins que les missiles balistiques traditionnels, qui volent jusqu'à Mach 20. En revanche, elles sont capables de changer de cap et d'altitude à très haute vitesse, ce qui les rend difficilement détectables, et manœuvrables sur la quasi-totalité de leur vol. Leur mise en service a conduit d'autres pays à accélérer leurs programmes hypersoniques, entraînant une course aux armements dans ce domaine. Les Etats-Unis ont annoncé un programme pour se doter de tels missiles. La Corée du Nord a dit en développer et en avoir testé. La Chine a mené en août 2021 un essai de planeur hypersonique, capable de se déplacer à une vitesse supérieure à Mach 5 (soit plus de 6 000 km/h), qui a fait le tour de la Terre en orbite avant de descendre vers sa cible.

    Les Echos du 22 mars
  • Défense
    Augmentation du budget Défense de l’Allemagne : un challenge pour la France
    L’augmentation très forte de son budget de Défense par l'Allemagne représente un challenge pour la France, qui devra répondre avec la même ambition pour conserver son « leadership » en matière de Défense en Europe, relève La Tribune. « Pour garder son rang, la France doit répondre avec la même ambition et les mêmes objectifs en disant qu'elle va augmenter son budget et qu'elle souhaite faire des coopérations. La France doit saisir la balle au bond », estime un observateur cité par le quotidien. Le Président de la République, Emmanuel Macron, a confirmé le 17 mars la trajectoire pour 2025 de l'actuelle Loi de programmation militaire, à hauteur de 50 Md€. « Nous avons lancé plusieurs projets qui devront se poursuivre de coopérations capacitaires, et la France portera la défense d'un réinvestissement dans le fonds européen de Défense au niveau européen pour pouvoir justement aller plus loin et consolider cet effort », a-t-il précisé. « Je demanderai au chef d'état-major des Armées de pouvoir réévaluer tous les besoins qui apparaissent, à la lumière de la guerre que nous sommes en train de vivre et de la mise en œuvre de la Loi de programmation militaire depuis 2019 », a-t-il également indiqué.

    La Tribune du 22 mars

Industrie
  • Industrie
    Latécoère : résultats annuels 2021
    En 2021, Latécoère a réalisé un chiffre d’affaires de 379,8 M€ (-8% par rapport à 2020). L'excédent brut d’exploitation (Ebitda) est à -31,2 M€, en nette amélioration par rapport à 2020 (+13%). L'Ebitda récurrent du second semestre 2021 montre de plus une forte amélioration par rapport au premier semestre 2021 (-8,2 M€ contre -23,1 M€). Afin de « sortir renforcé lors de la reprise à venir du marché », le groupe a réalisé une augmentation de capital de 222,4 M€, et obtenu un prêt garanti par l'État français (PGE) de 130 M€. Pour 2022, Latécoère prévoit une croissance à deux chiffres du chiffre d'affaires et une forte amélioration de l'Ebitda récurrent, « portée par le plein effet des économies de coût ». Thierry Mootz, Directeur Général du groupe, a déclaré : « Les performances de Latécoère continuent de s'améliorer conformément aux objectifs. En 2021, le groupe a participé activement à la consolidation du marché. La croissance se poursuivra en 2022, portée par la stratégie de croissance externe et l'augmentation des cadences de production. Grâce à l'amélioration de notre compétitivité, le Groupe est bien positionné pour servir le secteur aérospatial avec des solutions innovantes pour un monde durable ».

    Les Echos du 22 mars
  • Industrie
    Sogeclair : résultats annuels 2021
    Sogeclair a réalisé un bénéfice net de 2,6 M€ pour l’exercice 2021 (contre une perte de 14,3 M€ en 2020). Le chiffre d’affaires a atteint 121 M€ (dont 57,1 M€ à l’international) ; le résultat opérationnel (Ebitda) est en forte augmentation, de +61,5 %, à 10,5 M€. « Le plan stratégique ONE Sogeclair est d'ores-et-déjà en cours de déploiement, il sera porteur de performance pour les clients, les équipes, les actionnaires et les parties prenantes. Les conséquences de la situation géopolitique sont à ce jour difficilement mesurables, celle-ci toutefois renforce la pertinence des investissements de Sogeclair dans les activités duales (civiles et militaires) », commente le groupe.

    La Dépêche du Midi du 22 mars

Espace
  • Espace
    OneWeb se tourne vers SpaceX pour compléter sa constellation de satellites
    L'opérateur internet par satellites OneWeb a annoncé ce lundi avoir conclu un accord avec SpaceX pour assurer les lancements nécessaires à la finalisation de sa constellation en orbite basse. Cet accord intervient après le refus par l'agence spatiale russe Roscosmos de procéder aux lancements prévus à bord de Soyouz pour le compte d'Arianespace. Avec le dernier vol opéré par Soyouz en février, OneWeb avait porté à 428 le nombre de satellites composant sa constellation, soit deux tiers du total prévu. 220 satellites restent à lancer.

    Ensemble de la presse du 22 mars
  • Espace
    Le télescope James-Webb aligne ses miroirs
    Le télescope spatial James-Webb vient de conclure avec succès une nouvelle étape de calibration, qui le rapproche de son usage final. Son miroir primaire, divisé en 18 segments, est presque parfaitement positionné, ce qui lui permettra d’acquérir des images inédites de l'univers en haute définition, dans les rayonnements infrarouges et proches infrarouges. Les premiers résultats devraient être dévoilés par la NASA dans le courant de l'été 2022.

    Le Monde du 22 mars

Environnement
  • Environnement
    Décarbonation du transport aérien : quel rôle pour les carburants synthétiques ?
    Selon une étude conjointe, publiée début 2022, du cabinet Archery Strategy Consulting et de l’Institut Montaigne, l’usage des carburants de synthèse devrait représenter un atout important dans la décarbonation du transport aérien. « D’ici 2050, en supposant un maintien des dynamiques de croissance des transports et une pénétration volontariste des énergies alternatives, le besoin en carburant pour l’ensemble des secteurs des transports sera d’environ 2200 Mtoe [million de tonnes d'équivalent pétrole], alors que seulement 450 Mtoe de biocarburant devraient être disponibles à cet horizon. Le recours aux carburants de synthèse est donc incontournable pour atteindre une réduction drastique des émissions de CO2 », explique Rémy Bonnery, expert aéronautique au sein du cabinet Archery Strategy Consulting, cité par L’Usine Nouvelle. L'investissement dévoilé en janvier 2022 de Safran et d'Engie dans la startup allemande Ineratec, spécialisée dans la production de carburants de synthèse, s’inscrit dans cette logique, remarque le magazine. Des investissements massifs seront nécessaires : « On parle pour l’ensemble des transports d’un effort supérieur à celui réalisé historiquement par le secteur pétrolier », prévient Rémy Bonnery.

    L’Usine Nouvelle du 22 mars