Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Comment l'armée française tisse des liens avec les startups de cybersécurité
    Face à l’évolution de la conflictualité qui se joue désormais dans le champ cyber aussi bien que dans les milieux traditionnels (Terre, Mer, Air, Espace), l'armée multiplie les initiatives pour travailler avec les sociétés qui peuvent l'aider à riposter aux menaces. La France a ainsi créé le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), placé sous l'autorité directe du chef d'Etat-major des Armées et qui doit assurer la protection des systèmes d'information des armées, ainsi que la conception, la planification et la conduite des opérations militaires dans le cyberespace. Outre la collaboration avec les grands groupes, tels que Thales ou Atos, l'armée cherche également à se rapprocher des startups de la cybersécurité les plus innovantes. En témoigne la création à Rennes de la Cyber Défense Factory, un incubateur piloté par la Direction générale de l'Armement (DGA), ou la création, en 2018, de l'Agence de l'innovation de défense (AID). Enfin, le ministère des Armées a signé une convention avec ACE Capital Partners, filiale de Tikehau Capital, qui est le fonds privé le plus actif dans la cybersécurité en France. ACE Capital Partners a investi dans onze jeunes pousses dans la cybersécurité, dont Glimps, Thetris, et plus récemment Vade.

    Les Echos du 9 juin
  • Défense
    Thales : double interopérabilité pour le terminal TMA 6000
    Thales a annoncé, mercredi 8 juin, que la Direction générale de l'Armement (DGA) a testé avec succès « la conformité au STANAG 7085, implémentation 2 (norme européenne ») du TMA 6000, son terminal de transmissions de données militaires à très haut débit. Cette nouvelle conformité intervient après celle avec l’implémentation 1, délivrée par l’autorité américaine en 2014. L'équipement est désormais le premier et seul terminal de transmission de données conforme aux deux implémentations du STANAG 7085. « Cette double interopérabilité permet aux plateformes dotées du TMA 6000 de bénéficier d’une connectivité maximale dans les contextes interalliés/OTAN, que ce soit avec les plateformes américaines ou les plateformes européennes », précise Thales. Le TMA 6000 est un terminal de transmission de données haut débit à vue directe (type LOS - Line Of Sight) fonctionnant dans la bande Ku de l’OTAN, dont le rôle est de transmettre, en temps réel, les données collectées par les capteurs (vidéo, images, radar, électromagnétiques) installés sur les plateformes aéronautiques à destination des stations sol ou navales situées à plusieurs centaines de kilomètres. Le TMA 6000 est déployé sur de nombreuses plateformes opérationnelles aéronautiques et navales telles que les avions de combat (Rafale), les avions de mission (programme ALSR), les hélicoptères, les drones de combat, les drones MALE, les drones tactiques, les porte-avions ou les frégates.

    ABC Bourse du 9 juin
  • Défense
    Souveraineté : l’Allemagne en première place de l’Union européenne, selon une étude de l’ECFR
    Le think-tank European council on foreign relations (ECFR) rend publique une étude sur la souveraineté européenne. Six domaines sont passés en revue : climat, défense, économie, santé, migration, technologie. L’ECFR distingue les « capacités », existantes aujourd’hui, des « engagements », à confirmer. Selon l’ECFR, l’Allemagne est le pays le plus souverain de l’UE, avec un indice global à 6,9, devant les Pays-Bas et la France. En troisième position avec un indice à 6,6, la France est seulement cinquième pour les capacités (5,9), améliorant son score avec ses engagements (6,9). Dans la Défense, en revanche, la France est en première place avec un 8,7/10, et 10/10 pour ses engagements. Elle est suivie par l’Allemagne (6,8 mais 5,3 seulement en capacités). Coautrice de l’étude, l’Allemande Jana Puglierin plaide pour « une plus grande mise en commun de la souveraineté européenne. Cela ne signifie pas que l’Europe doit se replier sur elle-même ou se retirer de la scène mondiale. Il s’agit plutôt de renforcer sa capacité à gérer des interdépendances complexes, telles que la dépendance de l’UE vis-à-vis des Etats-Unis pour sa sécurité, ou les relations des différents Etats membres avec la Russie ».

    L’Opinion du 9 juin
  • Défense
    En Bretagne, Sabena technics conserve un important contrat auprès du ministère des Armées
    Le site de Sabena technics à Saint-Lunaire (Bretagne) va continuer à assurer la maintenance des avions Casa de l’Armée française, soit 28 appareils, pour les dix années à venir. Ces avions sont destinés au transport de troupes et de matériel. La société aéronautique n’interviendra plus en tant que sous-traitant d’Airbus sur ces appareils, mais devient titulaire du contrat, précise Ouest-France.

    Ouest-France du 9 juin
  • Défense
    « Il est urgent de réinvestir dans notre Défense face à l'ampleur de la menace » : tribune du député Jean-Louis Thiériot
    Jean-Louis Thiériot, député (LR), membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées, s’exprime dans une tribune publiée par Le Figaro. Il déplore que « la Défense ait été la grande absente de l'élection présidentielle ». Il appelle à relever l’effort d’investissement national en faveur de la Défense : « L'heure est au courage politique d'assumer des dépenses souvent impopulaires – encore que l'image des armées soit exceptionnelle et qu'il existe un véritable multiplicateur keynésien ». Pour lui, la capacité à « gagner la guerre avant la guerre », c'est-à-dire à l'éviter, mérite de relever d'un « quoiqu'il en coûte » de la sécurité. « Quelques priorités se détachent : mise en place d'un European buy act de l'armement en contrepartie des coopérations ; préservation de la liberté française en matière de grand export ; sauvegarde du financement de la BITD (base industrielle et technologique de Défense) menacé par certains critères ESG ou certains projets funestes comme la taxonomie sociale et le label finance durable qui exclurait le secteur de la Défense. La création d'un secrétariat d'État à la BITD qui coordonnerait les différents acteurs pourrait être une réponse », estime-t-il. « La Défense, c'est bien plus que la défense militaire, c'est la défense civile, la défense économique, la défense cyber, la défense culturelle et morale. C'est la résilience de la nation, la promotion de la souveraineté pour les industries vitales, la constitution de stocks stratégiques », conclut le député.

    Le Figaro du 9 juin

Industrie
  • Industrie
    Airbus a enregistré 13 nouvelles commandes en mai
    Airbus a publié ses chiffres de commandes et de livraisons au titre du mois de mai 2022. L'avionneur a réalisé 47 livraisons à 27 clients en mai et a enregistré 13 nouvelles commandes au cours du mois. Depuis le début de l'année, le groupe a effectué 237 livraisons auprès de 58 clients. « Le nombre net de livraisons depuis le début de l'année de 235 est amputé de deux livraisons enregistrées en décembre 2021 (2 A350-900 Aeroflot) pour lesquelles un transfert physique n'a pas été possible en raison de sanctions internationales », précise le groupe.

    La Tribune et Le Figaro du 9 juin
  • Industrie
    Entretien avec Xavier Pecquet, dirigeant d’Aeroline (Sopra Steria)
    Xavier Pecquet, membre du Comité exécutif de Sopra Steria et dirigeant d’Aeroline, entité dédiée à l’aéronautique au sein du groupe, est l’invité du podcast du Journal de l’Aviation. Il rappelle que Sopra Steria est une entreprise de services numériques, dont les activités dans le secteur aéronautique représentent « 10% du groupe : environ 5 000 personnes sur 8 pays ». Les activités Défense sont d’un poids équivalent au sein de Sopra Steria. Le secteur d’aéronautique et de défense est le seul secteur de l’industrie dans lequel le groupe est présent : « depuis 20 ans, nous développons une capacité transnationale pour accompagner l’industrie européenne » dans ces secteurs, précise-t-il. Xavier Pecquet évoque l’un des grands axes de travail d’Aeroline, l’optimisation des trajectoires de vol, qui représente un atout pour l’objectif de l’aviation décarbonée : « un changement de trajectoire permet une économie de 2 à 5% de carburant ». Il estime que l’évolution de l’aviation implique des enjeux d’acceptabilité sociale et un changement de culture des passagers, qui devront accepter de voler dans des avions alimentés par d’autres sources d’énergie, de forme différente, et davantage automatisés.

    Le Journal de l’Aviation du 9 juin
  • Industrie
    Ouverture du salon France Air Expo à Lyon
    Le salon France Air Expo se tient à Lyon pour sa quinzième édition, les 9, 10 et 11 juin. Le salon rassemble en un même lieu les principaux acteurs de l'aviation générale : avions, hélicoptères, ULM, drones, équipements, accessoires, mais aussi écoles et formations, assurance, financement et maintenance. Environ 300 marques doivent être représentées, plus de 80 aéronefs exposés ;15 000 visiteurs sont attendus.

    Aerobuzz du 9 juin

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space : lancement réussi du satellite de télécommunications NILESAT 301
    Le satellite de télécommunications NILESAT 301, fabriqué par Thales Alenia Space pour le compte de l'opérateur égyptien NILESAT, a été lancé avec succès depuis le centre spatial de Cap Canaveral, en Floride, à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX. « Grâce à sa puissante mission en bande Ku, NILESAT 301 permettra à NILESAT de renforcer son leadership commercial dans les services de radiodiffusion depuis la position orbitale de 7° Ouest, afin de couvrir le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, et d'offrir de nouveaux services au-dessus de l'Afrique australe et du bassin du Nil », précise Thales Alenia Space. Après NILESAT 201, NILESAT 301 est le deuxième satellite de télécommunications géostationnaire réalisé par Thales Alenia Space pour le compte de NILESAT. Il s'agit également de la quatrième charge utile développée par Thales Alenia Space pour cet opérateur. « Nous sommes ravis de continuer à soutenir NILESAT sur le chemin de la croissance, en lui apportant des produits satellitaires sur mesure aux performances exceptionnelles », a déclaré Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space. « Ce contrat démontre que notre offre de produits est en parfaite adéquation avec les besoins du marché des télécommunications, et que nous sommes pleinement en capacité d'apporter aux opérateurs des solutions sur mesure à même d'améliorer la connectivité globale et de réduire la fracture numérique », a-t-il ajouté.

    Zone-Bourse.com du 9 juin
  • Espace
    Thomas Pesquet plaide pour que l'Europe construise son propre programme de vols habités
    L'astronaute français Thomas Pesquet a plaidé mardi à Washington, où une conférence de presse était organisée avec ses anciens compagnons de mission dans l'ISS, pour que l'Europe « commence dès maintenant » à construire son propre programme de vols habités. Selon lui, il est vital que l'Agence spatiale européenne (ESA) reçoive les financements nécessaires pour pouvoir, à l'avenir, faire elle-même décoller ses astronautes, comme le font les Etats-Unis, la Russie et la Chine. « Ce sujet prend de l'ampleur en ce moment », a estimé l’astronaute. « Ces sujets, comme la diplomatie européenne, la Défense européenne, reviennent sur la table, et avec cela revient également la question des vols spatiaux habités », a expliqué Thomas Pesquet. « Nous devons commencer dès maintenant, car les cycles de développement sont longs. L'idée n'est pas que ça arrive seulement dans 15 ou 20 ans », a estimé Thomas Pesquet.

    Challenges du 8 juin
  • Espace
    Comment l’agriculture s’appuie sur les données spatiales
    L’Usine Nouvelle consacre un article à l’usage des données satellitaires par les agriculteurs. Dès 1996 et le lancement de Spot (Satellites pour l’observation de la terre), les agriculteurs ont pris l’habitude de s’appuyer sur les satellites pour avoir accès aux prévisions météorologiques et bénéficier de la géolocalisation dans des régions parfois éloignées des réseaux ADSL. La généralisation de l’agriculture de précision rend par ailleurs cruciale l’utilisation des images satellitaires. Dès 2001, Airbus Defence and Space a lancé, avec l’institut technique agricole Arvalis, l’application myfarmstar.com. L’application, leader sur son secteur, compte aujourd’hui plus de 13 000 clients. Son objectif est l’accompagnement dans le pilotage de l’azote, élément essentiel pour la croissance des plantes. Pour cela, myfarmstar.com s’appuie notamment sur les informations transmises par les satellites Sentinel-1 et 2, dont les données sont rendues gratuites par le programme européen Copernicus. « Nous aidons les agriculteurs à savoir quel engrais utiliser pour quelle culture et dans quelle quantité », précise Robin Expert, responsable des questions agricoles chez Airbus Defence and Space.

    L’Usine Nouvelle du 9 juin

Environnement
  • Environnement
    L’aéroport de Paris-Orly vise zéro émission nette pour 2030
    Deuxième aéroport francilien, Paris-Orly, géré par le Groupe ADP, affiche des ambitions très élevées en matière de transition écologique. « Nous visons la neutralité carbone pour 2025 pour les émissions internes d’ADP, et le zéro émission nette au sol pour 2030 pour l’ensemble de la communauté aéroportuaire, c’est-à-dire pour toute l’activité opérée au quotidien sur l’emprise de l’aéroport, y compris la circulation des avions au sol », détaille Justine Coutard, directrice de l’aéroport de Paris-Orly. Sur les 290 000 tonnes de CO2 par an émises par la plateforme d’Orly, 11 700 tonnes sont internes à ADP, indique Le Figaro. Le Groupe ADP va notamment installer deux pompes à chaleur, complétant un dispositif mis en place en 2010, ce qui permettra d’atteindre 80% d’énergie décarbonée d’ici à 2024, pour un investissement de 5 M€. « Il est possible de réaliser un pilotage plus fin du contrôle thermique dans l’aéroport », ajoute la directrice de Paris-Orly. « Si on accepte 1 °C de plus en été et 1 °C de moins en hiver, on peut économiser 7% d’énergie ». Pour la circulation des avions, il est aussi possible d’optimiser les circuits de roulage.

    Le Figaro du 9 juin

Sécurité
  • Sécurité
    Les ETI, premières cibles des cybercriminels
    Lors du Forum international de la cybersécurité (FIC) qui se tient à Lille du 7 au 9 juin, Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), a souligné que les entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises sont désormais les plus exposées à la cybermenace criminelle. « L’évolution est rationnelle : les attaquants se concentrent sur les cibles qui peuvent rapporter de l’argent et où c’est le moins dangereux pour eux. Aujourd’hui, les ETI dans des secteurs qui ne sont pas trop critiques, deviennent les cibles privilégiées pour maximiser les gains ». En 2021, les ETI, PME et TPE ont représenté 52% des victimes de rançongiciels (en hausse de 53% par rapport à 2020), très loin devant les collectivités (19%) et les entreprises stratégiques (10%), selon l’ANSSI. « L’enjeu est de comprendre, anticiper et neutraliser cette menace inconnue qui agit sur les systèmes d’exploitation et qui évolue en temps réel », souligne Elena Poincet, cofondatrice et directrice générale de la startup Tehtris, qui vient de lancer une solution en ligne pour aider les TPE et PME à se protéger contre les cybermenaces. L’ANSSI va de son côté appuyer le développement d’un réseau de centres régionaux de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques (Cert). « Il faut que les ETI ne se sentent plus les oubliées de la cyber et sachent à qui s’adresser en cas de besoin » explique Guillaume Poupard. Le lancement d’un premier Campus cyber régional Hauts-de-France Lille Métropole a également été annoncé. Comme le Campus cyber inauguré à la Défense en début d’année, il réunira en un même lieu des entreprises, l’incubateur Euratechnologies, des instituts de recherche, et de la formation.

    Le Figaro du 9 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La low-cost Wizz Air résiste aux conséquences de la guerre en Ukraine
    La low-cost hongroise Wizz Air, troisième compagnie low-cost européenne, et numéro un sur l'Europe centrale, était la plus exposée aux conséquences de la guerre en Ukraine. Son exercice 2021-2022, clos le 31 mars et publié mercredi 8 juin, affiche une perte, conforme aux prévisions, de 642,5 M€ pour 1,663 Md€ de chiffre d'affaires. « Nous voyons une forte demande pour cet été, mais nous prévoyons une perte d'exploitation au premier trimestre de l'exercice 2022-2023 [d'avril à fin juin, NDLR] », a prévenu son directeur général, Jozsef Varadi. Toutefois, malgré la guerre en Ukraine, Wizz Air prévoit de revenir à 100% de son niveau de productivité d'avant-crise sur l'exercice 2023. La compagnie a confirmé ses commandes d'Airbus, qui devraient lui permettre de passer de 177 A320 et A321 en 2022 à 383 en 2027, et poursuit son expansion. Après avoir ouvert une base d'exploitation à Abu Dhabi fin 2021, le groupe étudie un projet de nouvelle filiale en Arabie saoudite.

    Les Echos du 9 juin