Synthèse de presse

Espace
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    Expleo finalise ses 2 premiers nanosatellites à Toulouse
    La société d'ingénierie Expleo vient de finaliser à Toulouse les charges utiles de ses 2 nanosatellites pour un lancement en orbite prévu en 2023. Le 1er, baptisé Enso, est un projet de R&D pour l'observation de l'impact des radiations solaires sur l’ionosphère, dont les résultats scientifiques de la mission seront analysés par des chercheurs en Afrique du Sud. L'instrument de 10x10x10 cm pour 1 kg, mis au point par Expleo vient d'être livré au Centre spatial universitaire de Montpellier qui est chargé de son intégration sur la plateforme du nanosatellite miniature. Le 2ème programme appelé Hydrosat vise à puiser dans les compétences acquises sur le nanosatellite Enso pour une mission cette fois commerciale pour le compte de l'État de Djibouti et toujours en collaboration avec le Centre spatial universitaire de Montpellier. « Chez Expleo, nous nous distinguons des autres sociétés d'ingénierie car nous faisons non seulement de l'ingénierie mais aussi la conception, le développement et la fabrication de bout en bout de produits spatiaux avec des moyens propres », explique Frédérique Rebout, responsable mondiale du secteur spatial chez Expleo. L’entreprise travaille déjà sur les nouveaux programmes d'Airbus et Thales (notamment pour les satellites flexibles Space Inspire) qui adoptent les codes du New Space en misant notamment sur des composants électroniques sur étagère pour faire chuter les coûts de production. La société d'ingénierie recrute toujours activement à Toulouse notamment des ingénieurs système, électronique, software et radiofréquence, des compétences très recherchées dans le secteur spatial.

    La Dépêche et La Tribune du 18 novembre
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    Compromis trouvé pour la constellation de satellites européenne
    Les institutions européennes, sont parvenues jeudi 17 novembre à un compromis final pour donner le coup d'envoi de sa propre constellation de satellites de télécommunications comme l'avait proposé Thierry Breton en février 2022. La future constellation, nommée Iris pour Infrastructure de Résilience et d'Interconnexion Sécurisée par Satellite, sera duale : civile et militaire. Dans son volet « gouvernemental », elle doit apporter des communications ultra-sécurisées pour renforcer l'autonomie européenne et offrir une redondance de services Internet en cas d'attaque sur le réseau terrestre ou de saturation due à une crise. Du côté « commercial », elle apportera aussi des services Internet dans les zones blanches et servira les régions « amies » de l'Union européenne, notamment en Afrique. Cette infrastructure est estimée à un minimum de 6 Md€, la Commission a trouvé des lignes de crédits issus de différents programmes européens : Galileo, Horizon ou le Fonds européen de Défense, pour sécuriser un budget de l'ordre de 2,4 Md€ entre 2023 et 2027. Ce compromis dégage la route pour l'Agence spatiale européenne (ESA) qui demandera la semaine prochaine en réunion interministérielle aux Etats membres de lui verser 750 M€ pour accompagner le développement de ce projet. Elle lancera les appels d'offres au 1er semestre 2023 avec diverses spécifications. L'architecture n'est pas encore fixée et ce sera aux consortiums d'industriels et d'exploitants de satellites d'imaginer le meilleur service. Parmi les critères, la constellation devra être multi-orbites, faire travailler pour 30% de sa valeur des startups européennes et être un exemple mondial en termes de durabilité spatiale (pollution lumineuse, débris spatiaux, empreinte carbone).

    Ensemble de la presse du 18 novembre

Industrie
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    Les bonnes perspectives de TITAN AVIATION lui permettent d’ouvrir son capital
    TITAN AVIATION (Groupe Pourprix), va ouvrir son capital, à la faveur du rebond du trafic aérien mondial et à l’objectif des armées de s’équiper davantage à court terme. Cette augmentation de capital envisagée s’élèvera entre 5 et 10 M€. TITAN AVIATION est la référence internationale des équipements d’avitaillement en carburant, traditionnels et bio-carburant SAF, pour les aéronefs civils et militaires. Ses activités dans la Défense, sous la marque TITAN DEFENSE, s’élevaient à 40% du chiffre d’affaires du groupe, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. L’entreprise est de longue date un partenaire des forces armées françaises et s’apprête à équiper l’armée de l’Air britannique, dans le cadre des accords de Lancaster House. Sur le volet civil et avec le développement de sa gamme hybride et électrique, l’entreprise permet notamment à ses clients de décarboner leurs opérations d’avitaillement sur les aéroports. Son carnet de commandes, qui s’élève à plus de 30 M€ (pour un CA de 14 M€ fin mars 2022 et un objectif de 25M€ à la fin de mars 2023), ne cesse de se remplir, particulièrement à l’export qui représente 80% de son chiffre d’affaires.

    Le Quotidien des entreprises du 17 novembre
  • Industrie
    Le groupe Parker Meggitt reçoit le prix Choose France pour son projet d’usine à Avrillé
    Lors d’une cérémonie au palais d’Iéna à Paris mardi 15 novembre, sous le patronage du ministère de l’Économie et du ministère des Affaires étrangères, ont été remis pour la 4ème année consécutive les Prix « Choose France », qui récompensent les investisseurs étrangers contribuant à l'attractivité économique de la France et à ses projets de développement. L'équipementier aéronautique Meggitt a été récompensé parmi 50 autres candidats internationaux provenant de 20 pays différents, pour son projet d'usine à Avrillé dans le Maine-et-Loire. Le groupe Parker Meggitt a en effet officialisé en juillet 2022 la construction d'une nouvelle usine de 14 500 m2pour sa filiale angevine de 320 collaborateurs. Les travaux devraient débuter en 2024 et l'usine devrait être opérationnelle l'année suivante. Meggitt souhaite y employer à terme 500 collaborateurs et ambitionne d'y réaliser 200 M€ de chiffre d'affaires d'ici 10 ans, soit le double de celui réalisé en moyenne chaque année par son usine d'Avrillé. Le projet devrait mobiliser un investissement d'environ 35 M€.

    Ouest France, La Tribune et Le Journal des entreprises du 18 novembre
  • Industrie
    Le 1er A321 assemblé en Chine
    La ligne finale d'assemblage située à Tianjin, a sorti son tout 1er A321, la version la plus longue des représentants de la famille A320. Le site de production a produit, depuis 2008, quelques 600 appareils de la famille A320. Il s’agit du 4ème site de ce genre aux côtés de Toulouse, Hambourg et Mobile (USA), qui doivent tous pouvoir produire des A321. Fin octobre 2022, ce modèle totalisait 3 734 commandes à honorer, soit plus que l’A320neo pour 2 387 commandes à livrer. Ce 1er A321 chinois, dont le chantier a débuté en août dernier, devrait être livré au client destinataire au début de l’année 2023. « La mise en service du premier A321 souligne l’engagement d’Airbus en Chine, marquant une nouvelle étape dans la coopération industrielle avec nos partenaires chinois », a déclaré George Xu, PDG d’Airbus Chine.

    AeroBuzz du 18 novembre
  • Industrie
    Airbus Canada se prépare à de nouvelles versions pour l’A220
    Sur le marché des avions monocouloirs, Airbus met en place les bases pour l’augmentation de la production de l'A220 et se prépare à des versions long-courrier et allongées de l’appareil. L'A220 pourrait s'élever au rang de concurrent de l'A320neo et du B737-8. Après le rachat de Bombardier dans le programme A220, Airbus s'est fixé pour objectif de réduire les coûts des fournisseurs d'environ 20%, et s'efforce toujours d'atteindre cet objectif. Les 3 chaînes d'assemblage final (FAL) de Mirabel au Canada, et celle de Mobile, en Alabama, ont actuellement un taux de production nominal de 6 appareils par mois. Airbus prévoit d'augmenter cette cadence d'ici 2025 pour atteindre un total de 14 appareils, dont 10 seront construits sur les 2 lignes parallèles de Mirabel. Le programme d'avions devrait ainsi atteindre un bénéfice d'exploitation pour la 1ère fois. À l'instar d'Airbus dans son ensemble, la filiale canadienne a commencé à augmenter le niveau de tampon stratégique dont elle dispose pour faire face aux irrégularités. La société met en œuvre plus profondément la gestion de la chaîne de valeur (VSM) comme principe directeur de la production afin d'optimiser le processus. En interne, Airbus Canada a mis en œuvre des changements majeurs dans le flux d'assemblage final. Il a introduit un pré-FAL dont le but est de déplacer l'installation des systèmes en amont du processus. Une fois l’étape de l’augmentation des cadences franchie, Airbus envisagera les prochaines étapes potentielles du programme, des gammes plus longues et une version allongée qui correspondrait essentiellement à la taille d'un B737-8 ou d'un A320neo. Le constructeur a clairement indiqué à plusieurs reprises qu'une nouvelle extension de l'appareil était une question de temps. Airbus souhaiterait toutefois d'abord accélérer la production et rentabiliser le programme avant de confier à l'organisation un autre programme de développement qui nécessitera davantage d'investissements.

    Aviation Week du 18 novembre
  • Industrie
    MBDA et l’ONERA s’associent à Quandela, champion français du calcul quantique
    L’industriel de défense MBDA et le centre français de recherche aérospatiale ONERA ont annoncé fin octobre s’être tournés vers l’un des acteurs français du calcul quantique, Quandela. Ils espèrent que la startup leur permettra de démultiplier leurs capacités de calcul en matière de simulation dédiée aux phénomènes complexes de la combustion dans le secteur aéronautique numérique. Créée en 2017, Quandela a déjà séduit EDF ainsi que des acteurs du secteur bancaire et mène également des discussions avec Air France et le groupe ADP, propulse une méthode de calcul encore peu employée au rang de levier capable d’accélérer le processus de développement dans l’industrie. La collaboration « Avantage Quantique pour la Conception de Moteurs dans l’Aéronautique » (AQCMA), soutenue par la région Ile-de-France, s’étendra sur 18 mois.

    L’Usine Nouvelle du 18 septembre

Innovation
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    Elisabeth Borne souhaite accélérer le plan France 2030
    Elisabeth Borne est revenue dans Les Echos sur la 1ère année du plan France 2030, dont elle réunit le comité ce vendredi 18 novembre. Ce plan de 54 Md€ avait pour objectif de soutenir une croissance plus forte et plus riche en emplois, mais aussi de renforcer notre outil industriel et d'accélérer la transition écologique. « Nous avons déjà soutenu plus de 1 700 projets et avancé dans plusieurs secteurs », déclare la Première ministre, « la course à l'innovation s'est accélérée partout dans le monde et les conditions de financement des entreprises aujourd'hui sont moins favorables. Cela justifie le soutien de l'Etat pour stimuler l'innovation ». Le gouvernement souhaite maintenant accélérer sa mise en œuvre. A fin septembre, 8,5 Md€ avaient été engagés, 10 Md€ sont visés à la fin de l'année et 20 Md€ à la fin 2023. « Notre objectif est de passer de 250 startups technologiques à 500 par an créées par des chercheurs issus de nos organismes de recherche ou de nos universités. Pour cela, nous allons mobiliser une enveloppe de 500 M€. Nous avons aussi réservé une enveloppe de 5 Md€ pour pouvoir soutenir des projets exceptionnels de rupture » précise Elisabeth Borne. La chef du gouvernement annonce également 300 M€ pour soutenir des nouvelles formations dans les secteurs d'avenir. Au total, les projets pour permettre la formation de 450 000 personnes à ces métiers d'ici à 2030 ont été sécurisés. Enfin, le gouvernement reste attentif aux annonces allemandes et à la compatibilité avec les règles européennes. « Nous n'accepterions pas des distorsions de concurrence entre Etats membres. Les entreprises françaises doivent être traitées sur un pied d'égalité. Mais si des assouplissements devaient être obtenus par nos voisins, bien évidemment nous en tirerions parti à notre tour », conclut Elisabeth Borne.

    Les Echos du 18 novembre

Défense
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    La DGA livre un pod TALIOS amélioré à l’armée de l’Air et de l’Espace
    La Direction générale de l’armement (DGA) a livré le 31ème pod TALIOS, nacelle aéroportée de désignation d’objectifs terrestres, maritimes et aériens, destiné à l’armée de l’Air et de l’Espace. Le TALIOS (TArgeting Long-range Identification Optronic System, système optronique de désignation et d’identification à longue distance) est une nacelle (pod) optronique multifonctions fabriquée par Thales. C’est un équipement majeur des Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine nationale pour leurs missions air-surface. Il s’enrichit de nouvelles capacités, une « haute définition » permettant de fournir à l’équipage une image proche-infrarouge plus résolue et d’intégrer une capteur grand champ visible couleur afin de coloriser les vidéos haute définition, et une nouvelle liaison de données intégrée au pod, permettant d’émettre vers des troupes au sol une vidéo ainsi que des métadonnées afin d’améliorer la coordination des opérations. Au total 67 pods TALIOS ont été commandés pour les armées. Les 36 nacelles qui restent à livrer le seront d’ici à 2025.

    Air & Cosmos du 18 novembre
  • Défense
    La Luftwaffe reçoit son 2ème A350
    La Luftwaffe avait reçu en août 2020 le 1er des 3 A350-900 transformés par Lufthansa Technik pour le gouvernement allemand, une 1ère au monde pour ce modèle. Le 2ème exemplaire, immatriculé 10+01, a été baptisé « Konrad Adenauer » le 16 novembre. Il rejoindra bientôt la flotte de l’escadre de mission aérienne spéciale du ministère fédéral de la Défense (BMVg) pour les opérations aériennes politico-parlementaires long-courriers. L’appareil est équipé pour la 1ère fois d’une cabine gouvernementale complète, les différents domaines fonctionnels pour les opérations de vol politico-parlementaires sont désormais structurellement séparés les uns des autres. L’espace restant dans la cabine est disponible pour les délégations voyageant avec l’avion, il comprend « des sièges avec un espacement généreux, un nombre approprié de toilettes et un équipement de cuisine moderne ». Après cette remise officielle, le 10+01 sera transféré à Cologne, pour une mise en service ultérieure dans l’armée de l’Air allemande. Le 3ème A350, 10+02, « Theodor Heuss », est déjà dans la base de Lufthansa Technik à Hambourg.

    Air Journal du 18 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le pont aérien impressionnant de Qatar Airways pour le Mondial
    Pendant toute la durée de la Coupe du monde de football au Qatar, qui démarrera le 20 novembre, le pays va opérer des vols depuis les autres capitales régionales du Golfe pour acheminer les supporters 24 heures sur 24. Toutes les 10 minutes en moyenne, des avions relieront Dubaï, Koweït City, Mascate (Oman), Riyad et Djedda (Arabie Saoudite) à la capitale qatarie Doha. Baptisés « match day shuttle », ces 168 vols quotidiens s'ajouteront aux centaines de vols long-courriers dans le pays, qui attend un million de visiteurs (dont 10 000 Français) et anticipe des journées à plus de 150 000 arrivants. Pour orchestrer ce ballet aérien, Qatar Airways va s'appuyer sur d'autres compagnies régionales telles Flydubai (60 vols par jour), Kuwait Airways (20), Oman Air (48) et Saudia (40).

    L’Express du 17 novembre

Environnement
  • Environnement
    ADP inaugure son 1er parc solaire dans le Gard
    ADP vient d'inaugurer son premier parc solaire dans le Gard, une 1ère étape d'un projet qui doit assurer la couverture de 10% de ses besoins électriques à long terme et à prix quasiment fixe. Dans le contexte actuel d'inflation des prix de l'énergie, ce type de contrat d'achat direct d'électricité par une société pourrait s'avérer rentable bien plus vite et plus fort que prévu lors de sa signature il y a bientôt 3 ans. Le groupe devrait d'ailleurs multiplier ce type d'initiative dans les prochaines années pour couvrir ses besoins électriques et ceux des tiers opérant sur ses 3 plateformes, Roissy, Orly et Le Bourget. Entré en service fin septembre, le parc de Caveirac est doté d'une puissance de 5,6 mégawatts-crête (MWc), avec 10 500 modules répartis sur 5 hectares. D'où un investissement initial de l'ordre de 5 M€. Il sera rejoint par un 2ème parc de 8 MWc à Bras, dans le Var, début 2023, puis par un 3ème à Villognon, en Charente, fin 2023 (complété courant 2024). En termes de quantité produite, cela devrait donc correspondre aux 47 GWh annuels voulus par ADP. « Quand, en 2020, nous avons commencé à négocier avec GazelEnergie et Urbasolar pour ce projet, ce n'était pas pour des motifs d'économie budgétaire. C'était pour des motifs de décarbonation de notre alimentation en énergie. Il se trouve qu'aujourd'hui, nous avons le double bénéfice », explique Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP.

    La Tribune du 18 novembre