Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus teste un A400M bombardier d’eau
    Airbus a testé en Espagne un A400M doté d'un kit conçu par Akka Technologies, permettant de transformer l’appareil en bombardier d'eau en à peine une heure. Dans un test réalisé la semaine dernière, l’A400M a largué jusqu'à vingt tonnes d'eau en moins de dix secondes, à basse altitude (45 mètres /150 pieds) et à faible vitesse (230 km/h / 125 nœuds), ce qui lui permet une grande précision dans le largage. À titre de comparaison, un Canadair peut larguer six tonnes d'eau. « L'A400M peut jouer un rôle de tout premier plan dans la lutte contre la menace grandissante que constituent les feux de forêt, ainsi que dans la préservation des écosystèmes environnementaux », souligne Airbus.

    Aerobuzz, France Info et Le Parisien du 26 juillet
  • Industrie
    Daher présente le Kodiak 900 au salon d’Oshkosh
    Daher présente, à l’occasion du salon AirVenture d’Oshkosh (Etats-Unis), qui a lieu du 25 au 31 juillet, le Kodiak 900, qui a obtenu sa certification américaine le 20 juillet 2022. Les premières livraisons débuteront en 2023. Le Kodiak 900 présente une plus grande cabine dont le volume atteint 8,75 m3 (contre 7 m3 pour celle du Kodiak 100), et possède une vitesse maximale de croisière (à 12 000 ft) de 210 kt (389 km/h), contre 174 kt pour le Kodiak 100. Malgré ce gain au niveau des performances, la consommation reste inchangée, soit 48 gallons à l’heure de vol (182 litres/h). La turbine Pratt & Whitney Canada PT6A-34 est remplacée par un PT6A-140A. La configuration de base du Kodiak 900 permet l’emport de neuf passagers en plus du pilote. « La présentation officielle du Kodiak 900 souligne l’engagement ferme de la société mère Daher en faveur de l’amélioration constante de sa gamme de produits aéronautiques », souligne Didier Kayat, PDG de Daher. « Elle fait suite au lancement du dernier membre de la famille TBM – le TBM 960 – il y a tout juste trois mois ».

    Aerobuzz du 26 juillet
  • Industrie
    Liebherr-Aerospace fournira le premier composant complexe imprimé en 3D pour la flotte d’Airbus A350
    Liebherr-Aerospace Lindenberg (Allemagne), le centre de compétence de Liebherr pour les systèmes de commande de vol, les trains d’atterrissage, les boîtes de transmission et l’électronique, a été sélectionné par Airbus pour fournir l’actionneur et la vanne de la porte de chargement inférieure de l’A350. La vanne sera produite par Liebherr Aerospace Lindenberg au moyen de la technologie d’impression 3D (fabrication additive). Début 2019, Liebherr-Aerospace a commencé la production en série de pièces imprimées en 3D, précise le groupe. L’entreprise avait certifié et livré avec succès un support de capteur de proximité imprimé pour le train d’atterrissage avant de l’A350. Ce support était la toute première pièce d’un système destiné à Airbus ayant obtenu la qualification pour fabrication additive en titane. « À présent, Airbus et Liebherr-Aerospace lancent pour le même avion un composant plus sophistiqué, la vanne du système d’actionnement de la porte de chargement inférieure », précise Liebherr-Aerospace.

    Air & Cosmos du 21 juillet
  • Industrie
    Thales : le site Vélizy-Meudon, ultramoderne, va regrouper 5 000 salariés
    Le campus de Thales, entre Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, et Meudon, dans les Hauts-de-Seine, va accueillir un nouveau bâtiment d’ici 2026 afin de regrouper environ 5 000 salariés, venus notamment de l’Essonne et du Val-de-Marne. « L’objectif est de doter nos salariés de moyens de travail plus adaptés aux usages d’aujourd’hui », explique le responsable du projet, Rémi Gille. « Actuellement, on a sur certains sites des bureaux individuels cloisonnés. On va passer en mode hybride avec des locaux qui favorisent les réunions et les groupes de travail, tout en faisant en sorte que la distanciation ne soit plus un obstacle ». Ce sont surtout les activités de contrôle aérien, aujourd’hui implantées à Rungis (Val-de-Marne), et celles liées à la défense aérienne, développées à Massy (Essonne), qui déménageront à Vélizy-Meudon en 2026. Dans le courant de l’année 2023, le siège social de La Défense viendra de plus s’installer à Meudon, sur un autre site où Thales est déjà implanté. En 2022, l’objectif de recrutement du groupe s’élève à 2 470 salariés, rappelle Le Parisien, pour des postes en Île-de-France uniquement, soit à Vélizy-Meudon, à Elancourt (Yvelines) ou à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) « Plus de la moitié de ces postes concernent les familles d’ingénierie », précise Rémi Gille.

    Le Parisien du 26 juillet

Espace
  • Espace
    Internet par satellite : Eutelsat a signé un protocole d’accord avec OneWeb
    Eutelsat annonce avoir signé « un protocole d'accord » pour fusionner avec le britannique OneWeb. Lundi 25 juillet, les deux groupes avaient déjà indiqué être entrés en discussions pour s’assembler. Selon Eutelsat, cette fusion permettra d’offrir « le premier opérateur de satellites multi-orbites, offrant des solutions GEO/LEO (géostationnaire et orbite basse) ». Eutelsat dispose d'une flotte de 35 satellites géostationnaires, positionnés à 36 000 kilomètres de la Terre, et offrant une connectivité Internet à haut et à très haut débit. OneWeb a de son côté le projet de bâtir une constellation de satellites plus petits, situés en orbite basse, à quelques centaines de kilomètres d'altitude, disposant d'une latence - la réponse du réseau lorsqu'on le sollicite - beaucoup plus faible que leurs homologues en orbite géostationnaire, ce qui en fait « une solution de choix pour certains usages critiques, comme la voiture connectée », souligne La Tribune. 428 d'entre eux sont déjà opérationnels, sur les 628 qui doivent être déployés. Si la fusion entre OneWeb et Eutelsat pourrait permettre l’émergence d’un acteur « paneuropéen » de poids, l'Union européenne maintient son projet de constellation souveraine, rappelle la presse. Devant la multiplication des projets de constellation de satellites d'origine américaine, le Commissaire européen Thierry Breton a obtenu l'accord des pays de l'Union européenne pour lancer une constellation européenne de satellites de connectivité sécurisée. Une initiative cruciale en matière de souveraineté, afin de garantir l'indépendance de l'Union européenne en matière de connectivité.

    Ensemble de la presse du 26 juillet
  • Espace
    Les projets de constellations de satellites en orbite basse se multiplient dans le monde
    Les Echos soulignent l’intensité de la compétition mondiale pour le développement de constellations en orbite basse, destinées à apporter de l'Internet très haut débit. Aux Etats-Unis, Starlink, le projet d'Elon Musk, possède 3 000 satellites en service, sur plus de 40 000 prévus à terme. Le canadien Telesat est doté de 188 satellites. Amazon, de son côté, veut mettre en orbite plus de 3 200 satellites dans le cadre de son projet Kuiper. En Europe, Eutelsat s'était lancé sur ce marché fin 2019, avec pour objectif d'avoir 25 minisatellites d'ici la fin 2022. Mais seuls 2 ont été lancés l'année dernière. Depuis le premier lancement en 2019, OneWeb, quant à lui, a déjà placé 428 satellites en orbite, soit les deux tiers de son objectif. L’Union européenne souhaite développer son propre projet de constellation. En Chine, le constructeur automobile Geely a lancé, en juin dernier, 9 satellites en orbite basse (sur un objectif de 240) pour améliorer la navigation des voitures autonomes. Enfin, le gouvernement chinois envisage le lancement d’une constellation de 13 000 satellites.

    Les Echos du 26 juillet
  • Espace
    Le CNES annonce les lauréats des opérateurs de micro et mini-lanceurs sélectionnés pour de futurs lancements à Kourou
    Sept lauréats européens ont été pré-sélectionnés par le Centre national d’études spatiales (CNES) pour le futur accueil de micro et mini-lanceurs au Centre spatial guyanais (CSG), dont deux entreprises françaises. Fin 2021, le CNES avait lancé un appel à candidatures pour l’accueil de micro et mini-lanceurs au CSG, exprimant ainsi, en lien avec l’ESA, sa volonté « d'ouvrir le port spatial de l’Europe à de nouveaux opérateurs ». Deux entreprises françaises figurent parmi les lauréats : Latitude (ex-Venture Orbital Systems), basée à Reims (Marne), et la filiale d'ArianeGroup, Maïa Space, dont le mini-lanceur doit être opérationnel en 2026. Les autres lauréats sont Avio (Italie), HyImpulse Technologies (Allemagne), Isar Aerospace (Allemagne), Payload Aerospace (Espagne), Rocket Factory (Allemagne). D’autres opérateurs pourront être pré-sélectionnés lors d’un appel à candidature complémentaire ultérieur, notamment en fonction des capacités d’accueil identifiées au CSG. Pour le CNES, « l’accueil de ces nouveaux opérateurs commerciaux s’inscrit dans la transformation qu’opère actuellement le port spatial de l’Europe et démontre sa forte attractivité ».

    L’Usine Nouvelle du 26 juillet

international
  • international
    Le C919 chinois pourrait être commercialisé dès 2023
    L'avionneur chinois Comac a annoncé avoir mené à bien tous les vols de certification de son nouveau biréacteur et monocouloir, le C919. L'annonce de la certification est attendue cet automne, ce qui devrait permettre une commercialisation l'an prochain. Conçu pour transporter en version standard 158 passagers sur 4 075 km, le C919 est le second appareil commercial développé par la Chine, après l'ARJ21, un jet régional. Comac a annoncé avoir reçu 815 commandes officielles de 28 clients dans le monde. Les principaux acheteurs sont des compagnies aériennes chinoises, notamment China Eastern Airlines, dont la filiale OTT devrait être la première à recevoir ses exemplaires.

    Les Echos du 26 juillet

Environnement
  • Environnement
    Dossier Air & Cosmos : focus sur le pôle Toulouse Francazal
    Air & Cosmos consacre un dossier au pôle Toulouse Francazal, en Occitanie, qui a vocation à accueillir un vaste technocampus dédié à l’hydrogène et à l’aviation décarbonée. Le développement de ce « Technocampus hydrogène » doit représenter un tiers du plan de 100 M€ consacré à l’avion « vert », dévoilé par Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, le 31 mai dernier. Il doit s’étendre sur plus de 10 000 m². Présenté par la Région Occitanie comme « le plus grand centre d’Europe de recherche, d’essai et d’innovation technologique », il accueillera des équipes de recherche et des industriels, au sein d’un centre d’essais consacré aux technologies hydrogènes ainsi qu’aux carburants d’aviation durable (SAF). Airbus, Safran et Liebherr-Aerospace, notamment, figurent parmi les premiers acteurs industriels engagés.

    Air & Cosmos du 22 juillet

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Porté par l'envolée du trafic aérien, Ryanair renoue avec les bénéfices
    La low-cost irlandaise Ryanair annonce retrouver les bénéfices pour son premier trimestre décalé, affichant un résultat positif de 170 M€ après impôts, contre une perte nette de 273 M€ un an plus tôt. Un résultat rendu possible par l’essor du trafic aérien, multiplié par plus de cinq sur un an. Ce résultat reste toutefois nettement inférieur aux 243 M€ de bénéfice net publiés par Ryanair pour son premier trimestre 2019/2020, soit avant la pandémie.

    Le Figaro La Tribune et BFMTV du 26 juillet