Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    MBDA : activité record en 2021
    Le fabricant européen de missiles MBDA a connu une activité record en 2021, portée notamment par un « rattrapage » des exportations après la pandémie, a déclaré mercredi son CEO, Eric Béranger. Le chiffre d'affaires a augmenté de 16%, à 4,2 Md€, dépassant « pour la première fois » le seuil des 4 Md€, s'est-il félicité. Les prises de commandes ont également été massives, à 5,1 Md€, contre 3,5 Md€ un an plus tôt, à la faveur notamment de plusieurs contrats à l'exportation pour équiper de missiles les avions de combat Rafale vendus à la Grèce ou à l'Egypte. Le groupe a également obtenu plusieurs contrats de développement. La France et le Royaume-Uni ont notifié de nouvelles études pour le projet baptisé FMAN/FMC (futur missile antinavire/futur missile de croisière) franco-britannique, un contrat qui s'élève à « plusieurs centaines de millions d'euros », selon Eric Béranger. La France et l'Italie ont par ailleurs lancé le développement du Système de défense anti-aérienne de nouvelle génération (SAMP-T), et la France celui de la future génération de missile anti-aérien Mica NG. MBDA a également obtenu des contrats pour intégrer les missiles air-air Meteor et air-sol Spear sur les F-35 britanniques et le missile anti-aérien Sea Ceptor sur les frégates britanniques Type 31 et Type 45. Au total, le carnet de commandes fin 2021 s'élevait à 17,8 Md€. L'année 2022 sera marquée par les contrats de vente de Rafale aux Emirats arables unis (80 appareils), en Indonésie (42 avions), en Grèce (six appareils supplémentaires) et la vente de trois frégates à la Grèce. Eric Béranger a évoqué les conséquences de la guerre en Ukraine : « Il y a eu une prise de conscience au niveau européen. Nous percevons une volonté d'investir dans la défense », a-t-il indiqué, soulignant : « C'est une énorme opportunité de renforcer l'autonomie et la souveraineté européenne », à condition que ces budgets soient dépensés en Europe et non pour acheter des équipements aux Etats-Unis. Il a mis en garde contre le risque de sacrifier l'avenir face à un sentiment d'urgence : « Les gens parlent de stocks, de produire davantage de munitions. Il est important de ne pas oublier de développer les futures technologies », nécessaires pour « garantir la supériorité future sur le champ de bataille ».

    Ensemble de la presse du 7 avril

Emploi
  • Emploi
    « Airbus recrutera 1 500 personnes en France dont 800 en Occitanie en 2022 » (Mikaël Butterbach, Airbus)
    Mikaël Butterbach, DRH France au sein d’Airbus, s’exprime dans La Dépêche du Midi. Il évoque le nombre de recrutements que le groupe entend effectuer en France en 2022. « En début d’année nous avions annoncé vouloir recruter 6 000 personnes dans le monde. Dans le détail, nous chiffrons aujourd’hui à 1 500 les embauches en France, dont 800 en Occitanie. Cela concerne toutes les divisions d’Airbus sauf Airbus Atlantic. À ces 1 500 recrutements en France s’ajouteront aussi 1 500 intérimaires et 1 500 stagiaires et alternants. Nous ferons un bilan d’étape au début de l’été pour, si besoin, aller au-delà de 6 000 recrutements », détaille-t-il. Les embauches contribueront, notamment, à « adapter nos produits actuels aux carburants durables pour l’aviation et à développer de nouvelles technologies autour de l’hydrogène notamment. Nous recherchons aussi des compétences dans la cybersécurité et la digitalisation ». Airbus mène actuellement une campagne d’affichage à Paris et Toulouse, « pour montrer avec le GIFAS que l’aéronautique dans son ensemble recrute et offre de nombreuses opportunités pour les jeunes. Airbus veut d’ailleurs recruter un tiers de jeunes diplômés en sortie d’école pour s’imprégner des nouvelles approches », explique le dirigeant.

    La Dépêche du Midi du 7 avril

Espace
  • Espace
    Satellite météorologique MetOp-SG-B d’Airbus : le diffusiomètre passe les tests avec succès
    Airbus annonce que le modèle de vol du sous-système d'antenne du diffusiomètre (SAS) des satellites météorologiques MetOp de deuxième génération a été officiellement livré après quatre mois d'essais intensifs dans les installations d'Airbus à Madrid. Il va maintenant être transféré à Airbus à Friedrichshafen (Allemagne) où il sera intégré au satellite avec les autres instruments. « C’est pour nous une étape très importante car il s'agit d'un système à trois antennes avec un déploiement en orbite très complexe », a déclaré Luis Guerra, président d'Airbus Space Systems en Espagne. « Les satellites météorologiques MetOp-SG SAT-B s'appuieront sur deux instruments clés avec une contribution majeure d'Airbus en Espagne pour mener à bien leur mission : le diffusiomètre (SCA) avec le sous-système d'antenne (SAS) et l'imageur de nuages de glace (ICI) ». Le premier lancement de la mission MetOp-SG est prévu pour 2024 après l'achèvement de l'intégration et des tests au niveau du satellite. La durée de vie opérationnelle nominale de chacun des trois satellites MetOp-SG est de 7,5 ans, ce qui garantit une couverture opérationnelle complète sur une période de 21 ans.

    La Tribune du 7 avril
  • Espace
    Palantir place son premier satellite en orbite
    Palantir, société américaine spécialisée dans les logiciels de surveillance, annonce avoir placé son premier satellite en orbite, en coopération avec la société de cartographie terrestre Satellogic. Le lancement a été effectué à l’aide d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX. L'objectif est de réduire le temps d'analyse des données. « Le 1er avril 2022, Palantir et Satellogic ont lancé dans l'espace notre premier satellite compatible Edge AI dans le cadre de la mission SpaceX Transporter 4 », commente Palantir dans un billet de blog. « L'intégration de la technologie Edge AI de Palantir à bord du NewSat de Satellogic nous permettra de commencer à traiter les données d'imagerie en orbite. Notre projet conjoint offre de nouvelles capacités qui auront une large applicabilité dans les ensembles de missions, tant gouvernementales que commerciales », indique la société.

    Les Echos et Les Numériques du 6 avril
  • Espace
    L'impression 3D au service de l'industrie spatiale
    Depuis une dizaine d’années, l’industrie spatiale développe des pièces optimisées grâce à l’impression 3D, une technologie adaptée à sa quête de performance et de légèreté. « Ce n’est pas la technologie seule qui apporte ces gains, mais les méthodes numériques de conception et d’optimisation qui lui sont associées », explique Florence Montredon, responsable du développement des technologies de fabrication additive chez Thales Alenia Space. Avec la fabrication additive, « il est facile de gagner 25 à 30% sur la masse d’une pièce élémentaire de satellite », estime-t-elle. Le moteur de dernière génération Prometheus comporte déjà 70% de pièces imprimées en 3D, pour un coût de fabrication divisé par plus de cinq : « Nous pourrons imprimer la totalité des pièces quand les machines auront la taille suffisante, dans deux à trois ans », anticipe Hervé Gilibert, directeur technique d’Ariane­Group. Pour Christophe Figus, responsable avant-projets et robotique d’Airbus Defence and Space, « le vrai bénéfice de l’impression 3D réside dans la fonctionnalisation des pièces ». L’entreprise « invente de nouvelles solutions, tant par la géométrie que la combinaison des matériaux, qui regroupent plusieurs fonctions dans une même structure pour arriver à un niveau de performances supérieur », observe-t-il. Une quête de performance qui concerne aussi les sous-traitants : Lisi Aerospace a créé dès 2015 sa filiale Additive Manufacturing, avec pour premier client Thales Alenia Space. La même année, le fabricant normand de pièces Volum-e qualifiait sa première imprimante 3D aux standards d’ArianeGroup.

    L’Usine Nouvelle du 7 avril
  • Espace
    Internet par satellite : Starlink perd ses autorisations de fréquence en France
    Le Conseil d’État a cassé la décision de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse), prise le 9 février 2021, d'octroyer deux bandes de fréquence à Starlink pour relier ses satellites et ses utilisateurs finaux français. Le Conseil d'État reproche à l'Arcep de ne pas avoir procédé « à une consultation du public », alors que cette autorisation était « susceptible d'avoir une incidence importante sur le marché de la fourniture d'accès à internet à haut débit, et d'affecter les utilisateurs ». La décision a été prise à la suite d'une plainte des associations écologiques Priartem et Agir pour l’environnement.

    Le Figaro, La Tribune et Futura-Sciences du 7 avril

Industrie
  • Industrie
    Liebherr-Aerospace et Hindustan Aeronautics Limited (HAL) signent un protocole d’accord
    Liebherr-Aerospace et Hindustan Aeronautics Limited (HAL) ont signé un protocole d’accord (MoU) posant les bases de leurs futures coopérations stratégiques dans le domaine des systèmes embarqués pour les programmes d’avions actuels et futurs de HAL. Dans le cadre de cet accord, l’avionneur indien HAL et Liebherr-Aerospace coopéreront pour identifier et définir les solutions les mieux adaptées aux avions et aux hélicoptères de HAL en matière de trains d’atterrissage, de systèmes commandes de vol, de systèmes d’air et de transmission de puissance. Ce protocole d’accord représente une nouvelle étape dans la collaboration entre HAL et Liebherr-Aerospace, qui remonte à plusieurs décennies. Avec le renforcement de la présence de Liebherr-Aerospace en Inde, la signature du contrat permettra l’accélération de projets communs supplémentaires entre les deux groupes.

    Air & Cosmos et Asian Aviation du 7 avril
  • Industrie
    Liebherr-Aerospace Toulouse investit 20 M€ dans l'extension de son site de Campsas
    L'équipementier aéronautique Liebherr-Aerospace Toulouse, spécialiste des systèmes d’air, va doubler les surfaces de son site industriel de Campsas (Tarn-et-Garonne). 20 M€ vont être investis dans la construction d'un nouveau bâtiment industriel de 10 000 m². « Précédé d'une phase d'études détaillées en 2022, le chantier sera engagé en 2023, pour une mise en service en 2024 », précise le groupe. L'effectif du site sera doublé à l'horizon 2024. L’objectif est d’accueillir des activités de production d'échangeurs de chaleur actuellement réalisées sur le site de Toulouse (Haute-Garonne). Le site tarn-et-garonnais, déjà agrandi en 2017, est, à ce jour, spécialisé dans l'usinage de pièces de précision, dont des roues de turbines et de compresseurs et des corps de vanne haute température, destinés à être intégrés dans des systèmes embarqués de prélèvement et de conditionnement d'air pour l'aéronautique. Il dispose également de moyens spécifiques de fabrication additive.

    L’Usine Nouvelle du 7 avril
  • Industrie
    Mecachrome renforce sa gouvernance
    Mecachrome se dote d'une directrice de la transformation, Aurélie Lemahieu, venue d'Airbus, a annoncé le groupe le 30 mars. Aurélie Lemahieu pilotera l'intégration de nouvelles entités au sein du groupe et en développera la démarche RSE. « J’accompagnerai le groupe dans sa démarche de développement des entités nouvellement acquises comme Hitim et WeAre Group », a-t-elle déclaré. Yannick Assouad, ancienne directrice générale de Latécoère, aujourd'hui vice-présidente exécutive de Thales Avionics a par ailleurs rejoint le comité de suivi de Mecachrome.

    La Lettre M du 1er avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La crise sanitaire a favorisé la création de nouvelles compagnies aériennes
    Selon IATA, alors qu’en 2019, 42 nouvelles compagnies aériennes étaient apparues (dont 8 dédiées au cargo), ce nombre a été de 29 en 2020 et 57 (dont 12 pour le cargo) en 2021. Certains investisseurs ont profité de la crise pour lancer leur compagnie à moindres frais, la grande majorité se lançant sur le segment low-cost avec des vols de loisirs. De nouvelles entités, comme FlyBig (Inde), Akasa Air (Inde), Ego Airways (Italie), Lift (Afrique du Sud) ou Norse Altantic (Europe) (qui reprend les activités de Norwegian) sont apparues dans le paysage aérien mondial. Par ailleurs, « le fret aérien est devenu compétitif face au transport maritime. Avant la crise, le prix moyen de l’aérien représentait 12,5 fois celui du maritime. En septembre 2021, le transport aérien n’était plus que trois fois plus élevé », souligne IATA.

    Aerobuzz du 7 avril
  • Aviation Commerciale
    Vers une hausse du prix des billets d’avion en Europe ?
    L'Usine Nouvelle observe que le prix des billets d’avion pourrait être promis à de fortes augmentations, suite à la hausse des prix des matières premières et au coût de la transition énergétique. En Europe, la taxe sur les vols intra-européens prévue dans le cadre du plan climat « Fit for 55 », adopté en juillet dernier par la Commission européenne, inquiète les acteurs du secteur qui craignent une distorsion de concurrence avec des acteurs qui ne seraient pas soumis à ces contraintes. Le renchérissement du prix des billets d’avion en Europe profiterait ainsi à des hubs et des opérateurs non-européens. « Une autre stratégie est possible », avance le magazine : « celle de soutenir plutôt que de punir. Et de faire de l’aéronautique européenne la tête de pont mondiale de la décarbonation de l’aviation, via un appui allant de la production d'énergie au recyclage des appareils ».

    L’Usine Nouvelle du 7 avril
  • Aviation Commerciale
    Vinci Airports compte investir massivement dans ses 7 aéroports en Amazonie
    Vinci Airports a officiellement commencé à opérer 7 aéroports (Manaus, Porto Velho, Rio Branco, Boa Vista, Cruzeiro do Sul, Tabatinga et Tefé) en Amazonie brésilienne. Le groupe a remporté il y a un an la concession de ces aéroports de la région Nord du Brésil, pour 30 ans. Il entend y investir quelque 200 M€, pour moderniser les infrastructures et développer le trafic, tout en visant une réduction de 50% de l’empreinte carbone d’ici à 2030.

    Les Echos du 7 avril et Air Journal du 2 avril

Environnement
  • Environnement
    Au Chili, Thales va déployer la première station radar de contrôle du trafic aérien entièrement alimentée par l'énergie solaire
    Thales annonce la mise en place de la première station radar de contrôle du trafic aérien au monde entièrement alimentée par l'énergie solaire, à Calama, dans le désert d'Atacama, au Chili. Ce système radar exploitera 330 panneaux solaires afin de tirer parti du fort ensoleillement de la région. Mise au point par Thales pour la Dirección General de Aeronáutica Civil (DGAC), l’autorité de l’aviation civile chilienne, cette station radar solaire « se compose d’un radar primaire avancé Star NG et d’un radar secondaire RSM ». « Combinés, ces deux radars répondent à tous les besoins opérationnels du contrôle du trafic aérien (ATC) aussi bien civils que militaires », indique Thales. « Face aux contraintes énergétiques et climatiques actuelles, l'adoption de nouvelles approches techniques s'impose. Aussi sommes-nous fiers d'installer pour la DGAC, au Chili, le premier radar ATC au monde qui contribue à un avenir plus vert et plus durable du trafic aérien tout en améliorant la sécurité du ciel chilien », a déclaré Lionel De Castellane, directeur des activités radars civils de Thales.

    La Tribune du 7 avril