Synthèse de presse

international
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    L'espoir d'une reprise au cœur du salon de l'aéronautique à Singapour
    Le plus important salon de l'aéronautique d'Asie s'ouvre aujourd’hui à Singapour. Des centaines de compagnies aériennes, de constructeurs aéronautiques et d'acteurs du secteur prendront part à cet événement qui se tient jusqu'à vendredi. La pandémie continue à affecter le secteur aérien, tout particulièrement en Asie-Pacifique. Les touristes et voyageurs d'affaires n'ont toujours pas le droit de se rendre dans certains pays, comme la Chine, le Japon et Hong Kong, où des quarantaines obligatoires demeurent en vigueur. Pour les professionnels de l'aéronautique, la seule façon pour l'Asie de renouer avec la reprise est que les autorités des pays de la région abandonnent enfin les restrictions : « Nous avons encore des quarantaines, des fermetures des frontières. Il faut que ces mesures soient levées pour renouer avec la liberté de circulation et un retour de la demande » explique Anand Stanley, responsable de la région Asie-Pacifique pour Airbus. Les principaux acteurs du secteur tels que Boeing, Airbus et Rolls-Royce seront présents au salon, ainsi que le GIFAS. Shukor Yusof, analyste chez Endau Analytics, basé en Malaisie, doute que la reprise débute cette année. « Il y a encore de nombreux obstacles à surmonter pour les compagnies aériennes (…) il y a eu peu d'efforts pour rationaliser le transport aérien, et encore moins pour mettre en place une nouvelle politique dans la perspective d'une ère post-Covid ».

    Challenges du 14 février

Industrie
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    Commandes confirmées pour Airbus en amont du salon de Singapour
    A la suite d'un protocole d'accord annoncé en novembre dernier, Jazeera Airways, la compagnie aérienne basée au Koweït, a confirmé hier une commande de 28 appareils Airbus, dont 20 A320neo et 8 A321neo. Le contrat est évalué à près de 3,3 Md$ au prix catalogue, un montant indicatif compte tenu des importants rabais obtenus par les compagnies lors de la signature de ce type d'accord. « Jazeera Airways est un partenaire de longue date d'Airbus et nous sommes ravis de les voir développer leur flotte entièrement Airbus avec 28 appareils supplémentaires de la famille A320neo », a déclaré Christian Scherer, directeur commercial d'Airbus et directeur d'Airbus International. En outre, Airbus a également annoncé lundi que le loueur américain Aviation Capital Group (ACG) avait finalisé une commande de 20 exemplaires de son monocouloir A220. Cette commande ferme fait suite à une précédente commande en décembre d'Aviation Capital Group portant sur 40 avions de la famille A320neo, a indiqué Airbus.

    Capital, BFMTV et Les Echos Investir du 14 février

Espace
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    L’Allemagne passe à l’offensive dans les microlanceurs
    A l’image de Rocket Factory Augsburg (RFA), en Allemagne, plusieurs startups se sont lancées dans la fabrication de fusées de petite taille, sortes de navettes qui enverront dans l’espace des microsatellites. Isar Aerospace, fondé en 2018, mise sur un lanceur de 28 mètres à deux étages propulsé par du propane et de l’oxygène liquide. « Notre but est de faire notre premier vol à la fin 2022, de tirer les leçons de chaque vol pour optimiser les paramètres », explique Alexandre Dalloneau, ancien d’Arianespace et responsable des missions et des lancements chez Isar Aerospace. Dans la course au marché du New Space, les Allemands semblent avoir pris une longueur d’avance sur leurs voisins européens. En France, on s’inquiète de la future coexistence de deux modèles, celui des gros lanceurs, et celui des microlanceurs, financé par des fonds privés. « Il s’agit surtout d’un effet de rattrapage de la part de l’Allemagne, qui ne possède pas encore de lanceur », analyse Jean-Marc Astorg, directeur des lanceurs du Centre national d’études spatiales (CNES). Selon lui, maîtriser la technologie des microfusées serait un premier pas pour entrer dans la cour des gros lanceurs. Si l’envoi des constellations de minisatellites se concentre sur le déploiement d’un internet spatial offrant une couverture mondiale stable à très haut débit, le potentiel de cette technologie pour l’industrie automobile est énorme. Le holding Porsche SE a investi dans Isar Aerospace, estimant que « l’accès à l’espace, à la fois économique et flexible, sera source d’innovations dans de nombreux secteurs industriels ». Pour Matthias Wachter, responsable sécurité, matières premières et espace de la Fédération de l’industrie allemande, « la compétition entre entreprises est positive, car l’émulation engendre l’innovation et fait avancer la conquête spatiale européenne ».

    L’Usine Nouvelle du 15 février

Défense
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    Le Jaguar, dernier symbole de la modernisation de l'armée de Terre
    Le « Jaguar » arrive. Cet engin blindé de reconnaissance et de combat est mis en service dans l'armée de Terre deux ans après le Griffon, le blindé de reconnaissance et de transport déjà livré à 339 exemplaires et envoyé depuis l'été sur son premier terrain d'opérations au Mali. Les deux véhicules, Griffon et Jaguar, forment la moelle épinière du programme Scorpion de renouvellement des équipements de l'armée de Terre française. A eux deux, ils changent la donne du combat rapproché. Vingt exemplaires du Jaguar ont pour l'heure été livrés aux armées et 42 autres sont attendus cette année. La loi de programmation militaire prévoit la livraison de 300 Jaguar à l'horizon 2030, avec un point de passage à 135 véhicules en 2025. Fabriqué par Arquus, Nexter et Thales pour la « vétronique » (l'électronique de l'engin), le blindé offre un grand nombre d'améliorations. Surtout, il fait entrer les forces françaises dans un nouveau concept : le « combat collaboratif interconnecté ». « Scorpion, c'est de l'équipement de pointe plus de la connectivité, et cela permet à l'armée française d'entrer dans le monde du combat collaboratif connecté », expliquait le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill il y a quelques jours. Néanmoins, pour une modernisation complète, le général Schill évoque encore deux chaînons manquants : la réflexion sur la modernisation et la définition du segment lourd des blindés, à savoir le remplaçant du char Leclerc et à l'autre bout du spectre, le développement de multiples robots terrestres pour toute sorte de tâches.

    Les Echos du 11 février
  • Défense
    Huit Rafale réservés pour les opérations de l'OTAN
    C'est une des capacités majeures réservées dans le cadre de la NATO Response Force 22 : au moins 8 Rafale sont prêts à partir en mission dans un délai inférieur à 5 jours. Le délai pourrait même être beaucoup plus rapide, si des nécessités opérationnelles l’exigeaient. L'armée de l'Air et de l'Espace (AAE) pourrait alors mobiliser 900 aviateurs. Les 8 appareils seraient a priori ventilés entre deux appareils en version reconnaissance, trois en supériorité aérienne et trois dans la mission air-sol, avec une variété très large de munitions possibles. L’AAE pourra aussi fournir quatre avions de transport et d'assaut, un avion SIGINT Gabriel et un hélicoptère Caracal de récupération de personnel isolé. Enfin, l'AAE met son nouveau CAPCO (centre air de planification et de conduite des opérations) au service de cette NATO Response Force, avec une capacité de réaliser 350 sorties par jour. Mais il est vraisemblable que les principaux JFAC (Joint Forces Air Command) permanents de l'OTAN prendront la relève en cas d'opération à l'est.

    Air & Cosmos du 14 février
  • Défense
    En Allemagne, le dossier du remplacement des Tornado est rouvert
    Durant la guerre froide, les États-Unis avaient décidé de déployer des bombes thermonucléaires tactiques au sein de pays membres de l'OTAN. Cette stratégie impliquait que les différents pays participants disposent d'un avion capable de transporter la bombe B-61, soit trois avions : le F-16, le Tornado IDS (dont l’Allemagne est dotée) et le F-35. Washington ne voulant plus partager les informations pour développer un pylône ou une attache de bombe B-61 sur un appareil européen, il est impossible pour ces cinq pays d'acheter un autre avion que ces trois derniers tout en restant dans l'accord de partage nucléaire. En avril 2020, le gouvernement Merkel avait annoncé sa volonté d'acheter 30 F/A-18E/F Super Hornet pour remplacer les Tornado IDS et 15 EA-18G Growler pour remplacer les Tornado ECR. Ce choix permettait de combiner la possibilité de transporter les armes nucléaires américaines, Boeing assurant que l'appareil pourrait être compatible, tout en rassurant la France et l'Espagne sur la volonté de Berlin de rester dans le programme SCAF. Le nouveau gouvernement pourrait décider de reprendre les capacités de guerre électronique et de reconnaissance par de nouveaux Eurofighter spécialisés (ECR/SEAD). L'accord précise aussi la volonté de Berlin de rester dans l'accord de partage nucléaire, qui se retrouve dans la même position que Bruxelles précédemment : là aussi, le choix du F/A-18E/F Super Hornet aurait été possible (après des essais visant à certifier la possibilité d'emport de bombes nucléaires) jusqu'à ce que Boeing se retire de la course, ne laissant ainsi que le choix du F-35A pour la Belgique. Il ne resterait donc à Berlin plus qu'un seul choix d'appareil étant capable de transporter les ogives nucléaires : le F-35A.

    Air & Cosmos du 14 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Finnair mise sur les États-Unis pour assurer son avenir
    Finnair veut redécoller. La compagnie finlandaise va changer les sièges de la classe affaires et créer une classe premium economy sur sa flotte long-courrier. « Il est important d’investir dans les temps difficiles pour préparer la sortie de crise », explique Topi Manner, directeur général de Finnair. Le transporteur aérien nordique a plus souffert de la pandémie que les grandes compagnies européennes : en 2020, Finnair a vu ses ventes dévisser de 7%, à 829 M€. La compagnie a supprimé 700 emplois sur 5 500 postes. Au printemps 2021, elle a renégocié son accord avec les pilotes pour qu’ils travaillent plus, en contrepartie d’un engagement à ne pas licencier. La compagnie, qui appartient à 56% à la Finlande, a aussi bénéficié du soutien de l’État : celui-ci a souscrit à hauteur de sa participation dans l’entreprise à l’augmentation de capital de 500 M€ du groupe, garanti 90% d’un prêt de 600 M€ et accordé un prêt de 400 M€. Parallèlement, le groupe a restructuré son réseau. « Nous avons profité du départ de Norwegian d’Arlanda à Stockholm pour nous y installer », précise Topi Manner. Depuis l’automne dernier, il y exploite des vols vers la Thaïlande et les Etats-Unis. Une ouverture de lignes qui s’inscrit dans un projet plus global: pour contrebalancer la faiblesse du marché Europe-Asie, Finnair accélère vers les États-Unis. « Il y aura de la consolidation dans le secteur, estime Topi Manner. Mais nous faisons tout pour que Finnair se développe de façon indépendante ».

    Le Figaro du 14 février
  • Aviation Commerciale
    Volotea lance une base à Lille
    La compagnie aérienne low-cost Volotea ouvrira au printemps une nouvelle base à l’aéroport de Lille, avec 15 routes à la clé. L’aéroport de Lille-Lesquin accueillera donc une des deux nouvelles bases françaises promises : à partir du 1er avril 2022, Volotea y basera un monocouloir Airbus, qui devrait entraîner « la création de plus de 30 emplois directs et de 25 emplois indirects sur le territoire lillois. En dix ans, Volotea a transporté près d’un million de passagers au départ et en provenance de l’aéroport Lesquin. Sa nouvelle expansion devrait en faire la 1ère compagnie à l’aéroport, où elle a transporté près d’un passager sur cinq en 2021. « Cette ouverture est le fruit de l’excellente relation entre l’aéroport de Lille et Volotea. (…) L’objectif étant de relier le nord de la France au plus grand nombre de villes via des vols directs et ce, à des prix toujours attractifs », a déclaré Carlos Muñoz, PDG et fondateur de Volotea. L’implantation de la base Volotea à Lille « va générer un impact économique et social positif sur le territoire avec la création de nouveaux emplois (directs et indirects) nécessaires à la gestion de l’activité liée à ce nouvel avion, confirmant le rôle clé de l’aéroport de Lille dans le développement économique du territoire », a-t-il ajouté. Marc-André Gennart, Directeur Général de Aéroport de Lille SAS, souligne : « Une base est synonyme de nouvelles destinations et d’opportunités de voyages, mais c’est aussi la création d’emplois locaux immédiats et à haute valeur ajoutée ».

    Air Journal du 15 février

Formation
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    A Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, Airbus s’invite au collège Élie-Faure
    Le projet aéronautique et espace, mené depuis maintenant quatre ans à l’attention d’une classe de 4ème du collège Élie-Faure de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, s’est enrichi d’un partenariat avec la Fondation Cgénial. Cette dernière met en relation les établissements scolaires et les professionnels des métiers des sciences et des technologies. Grâce à l’implication de 200 entreprises de domaines très divers ou complémentaires, des ingénieurs ou des techniciens interviennent en classe pour présenter leurs métiers, leurs parcours, leurs entreprises, aux élèves. Le 7 février, Marie-Eve Rigollet, ingénieure en marketing et en télécommunications, actuellement vice-présidente des achats chez Airbus, est intervenue en visioconférence devant des élèves. Décrivant Airbus, ses activités au sein de l’entreprise, la gestion des commandes de matériaux, les coûts, etc., elle a aussi évoqué les projets de ce géant mondial de l’aéronautique civil et militaire ainsi que de l’espace, pour concevoir un avion respectueux de l’environnement et la décarbonation de l’aviation.

    Sud-Ouest du 14 février