Synthèse de presse

international
  • international
    Airbus et Boeing suspendent leurs contrats de maintenance ainsi que les livraisons d'avions et de pièces détachées en Russie
    Suite à l’invasion russe en Ukraine, Airbus et Boeing appliquent les sanctions internationales en vigueur, qui vont toucher les compagnies aériennes russes. Airbus annonce la suspension « des livraisons et les services d’assistance aux clients russes, ainsi que la fourniture de pièces de rechange au pays ». Aujourd’hui, près de 340 avions commerciaux fabriqués par Airbus appartiennent à des compagnies aériennes russes ou des sociétés de leasing. Boeing a également annoncé la suspension « des services de pièces détachées, de maintenance et d’assistance technique pour les compagnies aériennes russes » ainsi que ses « opérations majeures » à Moscou. Pour permettre la poursuite de leur exploitation sans le soutien logistique des avionneurs occidentaux, le régulateur russe Rostransnadzor a annoncé dès mercredi l’arrêt des contrôles de routine des avions : « Dans le but d’assurer le fonctionnement adéquat des transports et d’éviter un fardeau supplémentaire pour les exploitants, les vérifications de routine de Rostransnadzor concernant les organisations exploitant des appareils des compagnies Airbus et Boeing sont annulées ».

    20Minutes et Capital du 7 mars

Défense
  • Défense
    Aide à l'armée de l'Air ukrainienne : mise en garde de la Russie
    Moscou a adressé ce dimanche une mise en garde aux pays voisins de l'Ukraine, en particulier la Roumanie, qui accueilleraient des avions de chasse ukrainiens. « L'utilisation du réseau d'aérodromes de ces pays pour servir de base à des avions militaires ukrainiens et leur utilisation subséquente contre les forces armées russes pourraient être considérées comme une implication de ces pays dans un conflit armé », a déclaré ce dimanche le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. Vladimir Poutine a également fait savoir samedi que la Russie considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine.

    La Tribune du 7 mars
  • Défense
    Guerre en Ukraine : Florence Parly en visite sur le flanc Est de l’OTAN
    La ministre française des Armées, Florence Parly, accompagnée par le président roumain, Klaus Iohannis, le Premier ministre, Nicolae Ciuca, et le ministre de la Défense, Vasile Dincu, a visité, dimanche 6 mars, la base militaire Mihail-Kogalniceanu, mise à disposition de l’Alliance atlantique par Bucarest. Plusieurs milliers de militaires, dont cinq cent français, y ont été positionnés. « La guerre est de retour en Europe », a déclaré Florence Parly. « Il y a encore quelques semaines, c’était inimaginable pour beaucoup d’entre nous. Aujourd’hui, la guerre est une réalité en Ukraine aux portes de la Roumanie et aux portes de l’Europe. Nous pouvons être fiers de la réactivité dont nous avons collectivement fait preuve. C’est ensemble que nous y arriverons ».

    Le Figaro et Le Monde du 7 mars
  • Défense
    « Une défense européenne au seuil de l'autonomie passe par un pilier européen fort dans l'OTAN » - Groupe Mars
    Le groupe Mars, constitué « d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire », publie dans La Tribune une analyse consacrée au rôle de l’OTAN dans la défense européenne, préconisant « un pilier européen fort dans l'OTAN ». « Puisque l'OTAN est à ce jour le fondement de la sécurité des pays européens pour les conflits de haute intensité, l'objectif de la défense européenne doit être d'avoir une Europe assez forte sur les plans politiques, stratégiques, capacitaires et industriels, afin d’assurer rapidement une défense autonome et souveraine dans l'hypothèse où l'alignement entre Européens et Américains ne permette plus à l'OTAN de garantir la sécurité en Europe. A l'inverse donc d'un retrait du commandement intégré de l'OTAN, c'est au contraire vers un renforcement de l'OTAN, par la consolidation d'un « pôle européen » structuré qu'il serait pertinent d'aller ». Le groupe Mars souligne que l'invasion russe en Ukraine a été l’occasion pour l'Europe de montrer qu'elle pouvait avoir une réaction unie, rapide et forte en cas de crise de haute intensité.

    La Tribune du 7 mars
  • Défense
    Guerre en Ukraine : Entretien avec le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées
    Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Thierry Burkhard, accorde un entretien au Monde. Le conflit ukrainien « faisait partie des options dès l’été 2021, lorsque j’ai pris mes fonctions », indique-t-il. En plus des carences logistiques, l’armée russe « semble avoir un sujet de combativité dans certaines unités », qui n’ont pas forcément été préparées à la haute intensité. Mais « le risque, c’est que le rouleau compresseur » russe finisse par passer : une question de semaines ou de mois, liée à l’organisation de la résistance ukrainienne, évalue-t-il. Le général souligne que le niveau de vigilance a aussi été renforcé dans les domaines cyber et spatial. « Aucun débordement intentionnel » du conflit ukrainien n’a été observé dans ces domaines pour l’instant. Le général explique observer avec attention « la guerre du narratif » qui a actuellement lieu en Ukraine. « Les Ukrainiens se sont très bien préparés en matière de résilience cyber et de lutte informationnelle. Les Russes vont découvrir ce que c’est que de remonter le narratif adverse face à ce tsunami », déclare-t-il.

    Le Monde du 7 mars
  • Défense
    La Chine va augmenter ses dépenses militaires en 2022
    La Chine a annoncé ce samedi l’augmentation de ses dépenses militaires, à hauteur de 7,1% en 2022. L’annonce a été faite par le ministère des Finances, à l'ouverture de la session plénière annuelle de l'Assemblée nationale populaire (ANP, le Parlement chinois). Ce pourcentage est en hausse par rapport à 2021 (+6,8%). Il s'agit de la plus forte progression depuis 2019 (+7,5%). Le Figaro précise que « avec cette enveloppe de 1 450 milliards de yuans (230 Md$), la Chine dispose du deuxième budget de défense mondial, après les États-Unis (740 Md$ prévus pour 2022) ». La progression des dépenses militaires chinoises est nettement supérieure à la croissance attendue du PIB, fixée samedi par le Premier ministre Li Keqiang à 5,5% pour l'année en cours.

    Ensemble de la presse du 7 mars
  • Défense
    Programme SCAF : Éric Trappier dénonce le blocage des négociations
    Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a évoqué le système de combat aérien du futur (SCAF) lors de la conférence de presse tenue à l’occasion de l’annonce des résultats annuels 2021 du groupe, alertant notamment sur le danger d’un retard du programme en l’absence de signature d’un accord sur la répartition des tâches entre industriels. Dassault Aviation rappelle dans un communiqué qu’il est « leader pour le démonstrateur New Generation Fighter (NGF) ». « Les premières phases des travaux de démonstrateurs, (Phase 1A) se sont poursuivies en 2021 et seront terminées au 1er trimestre 2022. Les études de concept technico-opérationnelles (Joint Concept Study - JCS) se poursuivent. La suite des travaux, la Phase 1B, n’a pas été notifiée entre les parties faute d’accord avec Airbus Defence & Space », indique Dassault Aviation. Eric Trappier a ajouté que « une centaine d’ingénieurs » vont devoir être réaffectés à d’autres missions.

    Ensemble de la presse du 7 mars

Industrie
  • Industrie
    Jet2 commande des moteurs LEAP-1A et signe un contrat de services
    La compagnie britannique Jet2 a annoncé avoir sélectionné les moteurs de nouvelle génération LEAP-1A de CFM International pour propulser jusqu’à 75 Airbus A321neo. La commande inclut des moteurs de rechange et un contrat de support et services à long-terme. Jet2 est client de CFM depuis 2002 et fait le choix du moteur LEAP dans le cadre de sa stratégie de renouvellement de sa flotte, précise Safran. « Le moteur CFM LEAP de nouvelle génération continue d’établir de nouveaux standards dans l’industrie aéronautique pour son efficacité énergétique et la disponibilité des actifs, avec une flotte qui a déjà enregistré plus de quinze millions d’heures de vol en service commercial. Le LEAP offre une réduction de 15% de la consommation de carburant et des émissions de CO2, ainsi qu’une amélioration significative des émissions sonores dans cette catégorie de poussée », indique Safran. Philip Meeson, Président Executif de Jet2, a déclaré : « Le moteur LEAP a démontré des améliorations significatives en termes d'émissions de CO2 et de bruit qui nous aideront à optimiser nos opérations et à offrir une meilleure expérience à nos clients. Nous allons également augmenter l'utilisation de carburants d'aviation durables (SAF) avec le moteur LEAP pour atteindre nos ambitieux objectifs en matière de performances environnementales ». Gaël Meheust, PDG de CFM International, souligne pour sa part : « Au cours des quatre dernières décennies, CFM a développé des technologies de pointe qui aident nos clients à rendre leurs opérations à la fois rentables et durables. La confiance de Jet2 est pour nous une grande responsabilité de continuer à délivrer les standards CFM au meilleur niveau en termes de fiabilité et d'utilisation ».

    Air & Cosmos du 7 mars
  • Industrie
    Christian Cornille, futur dirigeant du nouveau fleuron français de l’aéronautique issu de la fusion de Mecachrome et WeAre Group
    L’Usine Nouvelle consacre un portrait à Christian Cornille, qui deviendra courant 2022 le président exécutif du nouvel ensemble constitué par le regroupement de Mecachrome, dont il est l’actuel dirigeant, et de WeAre Group. Ces deux spécialistes de la pièce mécanique formeront un groupe pesant quelque 450 M€ de chiffre d’affaires pour 3 600 salariés. Christian Cornille a rejoint l’activité commerciale d’Airbus en 2006. « J’y ai contribué au programme de réorganisation Power 8, en particulier au projet Zéphyr, consistant à désinvestir certaines usines liées aux aérostructures », rappelle-t-il. En 2009, il prend la présidence d’Aerolia. En 2014, il entre chez Airbus Helicopters, et prend les rênes de Mecachrome en 2019.

    L’Usine Nouvelle du 7 mars
  • Industrie
    L'Europe prépare un plan d'autonomie et de résilience économique
    D’après Le Monde et Les Echos, des discussions sont amorcées pour mettre en place un nouveau fonds de mutualisation européen susceptible d’absorber le choc de la guerre en Ukraine. Une annonce en ce sens pourrait être faite lors du sommet européen informel organisé jeudi 10 et vendredi 11 mars, à Versailles. Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, notamment, appelle l’Europe à changer afin de « devenir une puissance, plus indépendante, plus souveraine ».

    Les Echos et Le Monde du 7 mars
  • Industrie
    Dassault Aviation publie ses résultats annuels 2021
    Vendredi 4 mars, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a tenu une conférence de presse à l’occasion de l’annonce des résultats annuels 2021 du groupe. 2021 a été « une bonne année », a-t-il souligné, aussi bien dans le domaine civil que militaire, avec des prises de commandes « exceptionnelles » de 100 avions (49 Rafale et 51 Falcon), un chiffre d’affaires de 7,2 Md€, et la livraison de 30 Falcon et 25 Rafale. Au global, en 2021, Dassault a totalisé plus de 12 Md€ de commandes, (contre 3,463 Md€ en 2020). « La prévision pour 2022 est de livrer 13 Rafale et 35 Falcon. Le chiffre d’affaires sera en baisse par rapport à celui de 2021», a indiqué Eric Trappier. Dans le domaine militaire, l’année 2021 a été marquée par « la concrétisation des efforts de prospection Rafale » conduisant à la commande de 49 Rafale neufs, (Égypte 30+1, France 12, Grèce 6) et 12 d’occasion (Grèce). Le carnet de commandes au 31 décembre 2021 compte 86 Rafale neufs (46 Export, 40 France). 2021 a également vu la signature d’un contrat de 80 Rafale pour les Émirats Arabes Unis, et l’achat à la France par la Croatie, à la suite d’un appel d’offres international, de Rafale précédemment en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace française. 25 Rafale ont été livrés aux clients exports, Qatar et Inde, en 2021. L’année a de plus été marquée par la poursuite des travaux de développement du standard F4 du Rafale, et par la notification par la France d’un nouveau contrat de soutien verticalisé « Balzac », pour le soutien de ses Mirage 2000, notamment. Le début de l’année 2022 a « confirmé le succès du Rafale », avec la signature d’un contrat de 42 avions de combat (6+36) pour l’Indonésie, et l’autorisation du parlement grec pour la signature d’un contrat pour 6 Rafale neufs supplémentaires. Dassault Aviation rappelle qu’Airbus Defence & Space, en sa qualité de maître d'œuvre, et l'OCCAr (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement représentant les quatre clients de lancement (Allemagne, Espagne, France et Italie) ont signé le contrat Eurodrone portant sur le développement et la production de 20 systèmes et le maintien en condition opérationnelle initial pendant 5 ans. Dassault Aviation sera en particulier responsable des commandes de vol et des communications de mission, avec Thales. Dans le domaine civil, en 2021, 30 Falcon ont été livrés et 51 Falcon ont été commandés. « Cette augmentation de l’activité est due d’une part à la reprise du marché de l’aviation d’affaires, et d’autre part, à l’élargissement de la gamme avec le Falcon 6X et le Falcon 10X ». L’année a été marquée par le 1er vol du Falcon 6X le 10 mars 2021, et l’annonce du programme Falcon 10X, « avion à très long rayon d’action et à la cabine la plus spacieuse et la plus confortable du marché ». Le carnet de commandes au 31 décembre 2021 compte 55 Falcon neufs (contre 34 à fin 2020).

    Ensemble de la presse du 5 mars

Environnement
  • Environnement
    Focus sur le RACER d’Airbus Helicopters
    Aerobuzz consacre un article au RACER (Rapid and Cost-Effective Rotorcraft) d’Airbus Helicopters, en cours d'assemblage à Marignane. Le RACER associe « la recherche du bon équilibre entre niveau de performance, simplicité et coûts d’exploitation », souligne le quotidien. Des objectifs environnementaux ambitieux sont en outre attendus pour cet appareil, avec notamment la mise au point d’un « éco-mode » autorisant la mise en veille d’une des deux turbines pendant la phase de croisière puis son retour rapide et automatique à sa puissance maximale via un nouveau type de moteur électrique. Le programme RACER est en partie financé par le programme de recherche H2020 de la Commission européenne, dans le cadre de Clean Sky 2.

    Aerobuzz du 7 mars