Synthèse de presse

Défense
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    Le projet de rapport du Centre commun de recherche (JRC) de la Commission européenne : une menace pour l’industrie de la Défense
    La Tribune signale que la société de gestion d'actifs spécialisée Ossiam, filiale de Natixis Investment Managers, a décidé d'intégrer à partir de cette semaine des critères ESG à la stratégie de gestion de son ETF (fonds indiciels cotés) équipondéré. Dans ce cadre, Ossiam a décidé d'exclure, notamment, les industries du secteur de l'armement. « La stratégie applique des filtres d'exclusion supplémentaires pour les sociétés de l'industrie du tabac, de l'énergie liée au charbon, et du secteur de l'armement », indique le communiqué. La société précise à La Tribune que dans la plupart de ses fonds actions, les secteurs de la défense et de l'aéronautique ne sont pas exclus. La Tribune rappelle que le Centre commun de recherche (JRC), le service scientifique interne de la Commission européenne, travaille sur la mise en place de nouveaux critères de label écologique de l'UE pour les produits financiers. Tel qu'il est proposé aujourd'hui, ce nouveau label aurait de graves conséquences sur les industries de défense européennes, qui risqueraient leur mise à l'index par les banques et les organismes financiers européens. « Il me semble majeur d'insister sur le fait qu'il n'y aura pas d'activités soutenables sur le long terme s'il n'y a pas, au préalable, des pays stables et des économies stables elles-aussi », avait expliqué le PDG de Thales, Patrice Caine, dans une interview accordée en octobre dernier à La Tribune. « Il faut bien considérer que la stabilité et la sécurité sont des prérequis à la durabilité, une réalité qui est parfaitement comprise et admise par les Américains : « No Sustainability without Stability ». Les investisseurs américains estiment qu'investir dans la défense est légitimement un investissement socialement responsable ». Six fédérations d'industriels européens de la défense - BSDI (Belgique), AFDA (Finlande), CIDEF (France), BDSV (Allemagne), NIDV (Pays-Bas) et FSi (Norvège) - ont cosigné une lettre sur la thématique des critères RSE et du financement, qu'ils ont remise auprès de leurs autorités nationales. « Il n'y a pas de durabilité sans sécurité », déclarent-elles, rappelant que l'un des rôles essentiels de la défense est « de protéger la démocratie et les libertés dans un environnement mondial très instable ».

    La Tribune du 25 janvier

Espace
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    ArianeGroup crée Maïa Space, filiale en charge du développement du lanceur réutilisable Maïa
    ArianeGroup a annoncé, ce lundi, la création d’une nouvelle filiale, Maïa Space, chargée de développer le mini lanceur réutilisable Maïa, annonçant une nouvelle famille de lanceurs européens réutilisables. « Maïa Space est une filiale à 100% d’ArianeGroup. Elle a pour vocation de développer, en mode startup, les lanceurs de nouvelle génération européens, en commençant avec Maïa, un mini lanceur qui deviendra le premier membre de cette nouvelle famille », a expliqué André-Hubert Roussel, président exécutif d’ArianeGroup. La nouvelle filiale prévoit d’ouvrir son capital à des investisseurs publics et privés européens « d’ici à quelques mois », mais ArianeGroup en restera « l’industriel et l’actionnaire de référence ». Maïa Space souhaite attirer des startups européennes, afin de nourrir l’innovation. « Nous ne sommes pas dans une ambition nationale. N’oublions pas qu’ArianeGroup est une société franco-allemande », insiste André-Hubert Roussel. ArianeGroup indique que le projet de démonstrateur d’étage réutilisable Themis et de moteur à bas coût réutilisable Prometheus, seront apportés à Maïa Space. Le mini lanceur Maïa devrait être opérationnel en 2026. « Nous devons nous doter de cette technologie sans attendre, dans une logique de coopération européenne », déclare André-Hubert Roussel. À court terme, ArianeGroup se concentre sur le premier vol d’Ariane 6, qui a déjà enregistré onze contrats. Ce premier vol est prévu au deuxième semestre 2022.

    Le Figaro et ensemble de la presse du 25 janvier
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    Le lanceur léger Vega C devrait être opérationnel en mai 2022
    Le groupe italien Avio annonce que le lanceur léger Vega C, qui doit être lancé en mai prochain, a déjà passé l'essentiel des tests techniques avec succès : « Nous avons un feu vert sur la quasi-totalité des éléments et nous préparons désormais la campagne pour le premier vol », indique aux Echos le président d'Avio, Giulio Ranzo. Plus puissant et flexible que Vega, Vega C offre un important gain de compétitivité. Il pourra mettre en orbite basse des charges de 2,5 tonnes au lieu d'un maximum de 1,8 tonne pour Vega (22 tonnes pour le lanceur lourd Ariane 6 dans sa version la plus puissante). Le doublement du volume de la coiffe lui permettra d'envoyer dans l'espace une plus grande variété de satellites. Le moteur du dernier étage de la nouvelle version de Vega C a été adapté pour être plus manoeuvrant, ce qui lui permettra de lancer sur trois orbites différentes, conférant à Vega C un avantage compétitif sur le marché des lancements multiples de petits satellites : « Avec un seul vol, nous pourrons lancer plus d'une centaine de petits satellites », explique Giulio Ranzo. « En mettant bout à bout toutes les améliorations, le prix par kilo lancé diminuera en moyenne de 37% entre Vega et Vega C », affirme le dirigeant. Le développement de Vega C avait été décidé en même temps que le programme Ariane 6 afin de consolider la filière des propulseurs à poudre européenne en optimisant l'utilisation des infrastructures industrielles en Europe et en Guyane, précisent Les Echos. Ainsi, le propulseur P120, développé par Europropulsion (filiale d'Avio et d'ArianeGroup) forme le premier étage de Vega C et sert de propulseur d'appoint à Ariane 6. Giulio Ranzo rappelle que Vega C va également lancer la mini-navette spatiale autonome Space Rider (Space Reusable Integrated Demonstrator for Europe Return), co-développée avec Thales Alenia Space. Avio a obtenu une nouvelle aide de l'ESA de 118 M€ pour développer Vega E, une nouvelle version encore plus puissante et flexible, dotée d'un dernier étage à propulsion liquide (oxygène et méthane), qui devrait lui permettre d'abaisser encore ses coûts de 20%.

    Les Echos du 25 janvier
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    Le télescope James Webb a atteint son poste d'observation final à 1,5 million de km de la Terre
    La NASA a indiqué, ce lundi 24 janvier, que le télescope spatial James Webb a atteint son orbite finale, à 1,5 million de km de la Terre. Ses premières images de l'univers sont attendues pour cet été. A cette orbite, la Terre, le Soleil et la Lune se trouveront de l'autre côté du pare-soleil du télescope, ce qui lui permettra d'opérer dans l'obscurité et dans un très grand froid, indispensables à l'étude des premiers rayonnements cosmiques via ses capteurs infrarouges. Le télescope spatial avait été lancé le 25 décembre dernier à bord d'un lanceur Ariane 5.

    Les Echos et Le Figaro du 25 janvier
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    2022, année cruciale pour plusieurs nouveaux lanceurs lourds dans le monde
    Les Echos rappellent que l'année 2022 doit être marquée par le premier vol de plusieurs lanceurs de grande capacité : Ariane 6, mais aussi le Space Launch System (SLS), le Starship, le New Glenn, ou Vulcan. Développé depuis 2011, le lanceur de la NASA Space Launch System doit prendre son envol cette année, avec cinq ans de retard sur le calendrier initial. Il doit propulser les missions Artemis, dont la troisième - à l'horizon 2025-2026 selon les dernières prévisions - doit emporter des astronautes sur la Lune pour la première fois depuis 1972. Le premier vol, qui doit propulser la capsule Orion à vide vers la Lune, dans le cadre de la mission Artemis 1, est prévu en mars ou en avril 2022. Le vaisseau Starship de SpaceX et son lanceur Super Heavy doit également réaliser cette année son premier vol. Capable en théorie de transporter 100 tonnes en orbite basse, il a été choisi par la NASA pour être l'atterrisseur des missions lunaires Artemis. Blue Origin, la firme du fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, qui ambitionne de devenir un opérateur majeur en matière de lancements spatiaux, développe depuis 2014 le lanceur New Glenn, conçu pour lancer 45 tonnes en orbite basse et jusqu'à 13 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Le premier de ses deux étages est réutilisable et doit pouvoir être lancé à 25 reprises. Un tir est envisagé fin 2022. Enfin, la United Launch Alliance (ULA), coentreprise de Lockheed Martin et Boeing, qui fabrique et lance les lanceurs des familles Atlas et Delta, travaille depuis 2014 sur un nouveau lanceur lourd, baptisé Vulcan, avec une capacité d'emport pouvant aller jusqu'à 27 tonnes en orbite basse et 14 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Un lancement est prévu en fin d’année.

    Les Echos du 25 janvier
  • Espace
    Mission ExoMars : derniers essais réussis pour le rover européen
    La mission ExoMars, conduite par l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’agence spatiale russe Roscosmos, et dont le lancement est prévu en septembre 2022, a franchi deux étapes cruciales. En décembre, le dernier test des parachutes destinés à freiner l’arrivée de l’engin dans l’atmosphère martienne a été effectué avec succès. En janvier 2022, Thales Alenia Space a démontré, sur son site de Turin, la capacité du rover à descendre en sécurité de sa plateforme d’atterrissage une fois arrivé à destination. L’objectif de la mission est de réussir à poser sur Mars un robot en vue d’y détecter d’éventuelles traces de vie. Sur le site turinois de Thales Alenia Space, le rover est maintenu dans une salle blanche ultra propre : « Comme le rover va chercher à détecter des traces de vie sur Mars, il est indispensable de prendre les précautions maximales pour éviter toute contamination avec des matériaux terrestres », explique Andrea Allasio, responsable du programme ExoMars chez Thales Alenia Space, cité par Le Figaro. « Pour l’assemblage des instruments scientifiques qui vont prélever et analyser des échantillons de roche, nous avons construit une grande boîte à gants avec le plus haut niveau de propreté jamais atteint dans le domaine spatial », explique-t-il. « Il reste quelques tests à réaliser sur le système de navigation autonome du rover, mais nous sommes parfaitement dans les temps pour la fenêtre de tir qui s’ouvre le 20 septembre 2022 », ajoute-t-il.

    Le Figaro du 25 janvier

Industrie
  • Industrie
    Le MEDEF appelle de ses vœux une nouvelle baisse des impôts de production
    Le Président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, a exposé, lundi 24 janvier, les propositions de son mouvement dans la perspective de l’élection présidentielle. Il a notamment insisté sur la « transition » imposée par la lutte contre le réchauffement climatique, attirant l’attention sur le « défi » auquel sont confrontées les entreprises : « On nous demande tout simplement de changer complètement la manière dont on produit aujourd’hui », a-t-il souligné, en faisant référence aux « objectifs de neutralité carbone en 2050 » fixés par l’Union européenne. Pour financer cet effort, le dirigeant préconise d’éviter l’accroissement de la pression fiscale et de miser sur « les gains de productivité, c’est-à-dire baisse des prélèvements et politique de l’offre ». Il a rappelé quelques-unes des revendications du MEDEF, notamment la diminution des impôts de production, qu’il recommande de réduire encore de 35 Md€ en cinq ans.

    Les Echos, Le Figaro et Le Monde du 25 janvier

international
  • international
    Azorra commande 20 Embraer E2 supplémentaires
    Le loueur américain Azorra, spécialisé dans la location d’avions d’affaires et régionaux, a signé un accord avec Embraer pour l'acquisition de 20 nouveaux appareils de la famille E2, plus 30 droits d'achat supplémentaires. Cet accord flexible laisse à Azorra, le choix entre E190-E2 ou E195-E2. Les livraisons doivent commencer en 2023.

    Air & Cosmos et Aerobuzz du 25 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Lufthansa et l’armateur MSC proposent d’acquérir la majorité du capital d’ITA Airways
    La compagnie allemande Lufthansa et le groupe de transport maritime italien MSC ont proposé, lundi 24 janvier, d'acquérir la majorité du capital d'ITA Airways, a annoncé la compagnie italienne dans un communiqué. La compagnie « a reçu aujourd'hui une manifestation d'intérêt de la part du groupe MSC et Lufthansa pour acquérir la majorité d'ITA Airways », est-il indiqué. MSC et Lufthansa « ont exprimé le souhait que le gouvernement italien conserve une participation minoritaire », indique le communiqué. Le conseil d'administration d'ITA Airways annonce qu'il examinera les détails de la proposition lors d'une prochaine réunion.

    Ensemble de la presse du 25 janvier