Synthèse de presse

Formation
  • Formation
    Airbus Helicopters inaugure son « Aviation Safety Centre »
    Airbus Helicopters a inauguré son « Aviation Safety Centre » à Marignane, le jeudi 30 mars. Le constructeur souhaite en faire bénéficier toute la filière en formant 10 000 personnes d’ici fin 2025. « Nous voulons soutenir une évolution culturelle profonde et durable dans l’appréhension de la sécurité aérienne », a affirmé Laurent Mazoué, vice-président exécutif Operations d’Airbus Helicopters. Le projet, mis en œuvre avec le concours financier de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et du GIFAS, va devenir stratégique en Provence en accueillant des collaborateurs, des partenaires industriels et des clients du groupe, pour des sessions de formation prévues en plusieurs langues. 4 domaines de la sécurité aérienne y seront abordés : les accidents aériens, les facteurs organisationnels et humains, les FOD (corps étrangers pouvant engendrer des dommages) et la gestion des risques. 70 % de la valeur d’un hélicoptère étant acquis auprès de fournisseurs et sous-traitants extérieurs au groupe, ces derniers bénéficieront également de la formation. La filière régionale ambitionne de recruter 10 000 personnes supplémentaires dans les 10 prochaines années, en intégrant les projets engagés dans les hélicoptères du futur, les dirigeables, les drones ou le « Roissy de la Défense » sur la base aérienne d’Istres. Les acteurs ont ainsi conscience de la nécessité de trouver les bons vecteurs pour susciter, dans la jeunesse, l’envie de rejoindre ces métiers.

    Les Nouvelles Publications et l’Usine Nouvelle du 3 avril

Défense
  • Défense
    Le ministre des Armées fait le point sur la LPM avant sa présentation en Conseil des ministres
    Sébastien Lecornu présentera mardi 4 avril en Conseil des ministres la Loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030. Dans un entretien au Parisien, il rappelle les augmentations du budget des Armées et ses prochaines priorités. « Je confirme les 413 Md€ que le Président de la République a annoncés en janvier lors de ses vœux aux Armées » explique le ministre. « Le budget des armées en 2017 était de 32 Md€. Nous proposons de le porter à 69 Md€ en 2030, soit plus du double ». Le budget tient compte des urgences opérationnelles, notamment sur la base des retours d’expérience de l’Ukraine telles que les capacités en matière de drones et de lutte anti-drone. Une demande de dépense supplémentaire de 1,5 Md€ en 2023 va être faite au Parlement. « Cette somme nous permettra d’amortir les effets de l’inflation mais aussi d’accélérer la réparation de nos armées. Si le Parlement accepte de voter ce rectificatif budgétaire, pour 2023, l’augmentation ne sera plus de 3 Md€ mais s’élèvera à 4,5 Md€ », détaille Sébastien Lecornu. Autrement, la LPM actera le calendrier de construction du nouveau porte-avions nucléaire : début des travaux en 2025 et 1ers essais en mer en 2036-37. La LPM y consacrera 5 Md€ pour un coût total de l’ensemble du projet estimé à 10 Md€. Le ministre des Armées annonce également la livraison prochaine à l’Ukraine, avec l’Italie, d’un système de défense sol-air SAMP/T, capable de protéger une agglomération de la taille de Kiev.

    Le Parisien du 2 avril
  • Défense
    L’industrie de Défense au défi d’exporter sans dépendre des technologies américaines
    Les industriels français de la Défense devraient se passer des composants électroniques américains pour concevoir leurs systèmes d’armes, selon les conclusions d’un rapport de la Cour des comptes rendu public fin janvier. Se passer de composants américains permettrait à la France d’éviter des interdictions d'exportation à cause de la réglementation ITAR (International traffic in arms regulations). Dès lors qu’un système d’armes contient un composant ou une technologie américaine tombant sous le coup de cette réglementation, les États-Unis peuvent s’opposer à sa ré-exportation vers d’autres destinations que l’affectation primaire. « On estime que les entreprises françaises de Défense les plus importantes formulent chacune, chaque année, environ de 800 à 1 000 demandes de licences au DDTC (Directorate of defense trade controls) », indiquent les auteurs du rapport. L’enjeu est capital pour la France, 3ème exportateur mondial de matériel militaire. « Pour pallier ces contraintes, la France cherche à mettre en œuvre des programmes d’équipements dits « ITAR free » dès leur conception », souligne le rapport de la Cour des comptes. Les derniers grands programmes d’armement respectent cet impératif, y compris à l’échelle européenne. Celui du futur avion de combat, le SCAF, vise cet objectif afin de pouvoir être exporté sans contrainte. Tout comme l’Eurodrone, le drone de moyenne altitude et longue endurance développé par Airbus Defence and Space.

    L’Usine Nouvelle du 2 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Comment ADP veut réduire l’attente dans ses aéroports
    Le groupe Aéroports de Paris (ADP) souhaite réduire au maximum les temps d’attente à chaque point du parcours du voyageur. « Nous avons une marge de progression dans la satisfaction client. L’ambition d’hospitalité est au cœur de notre stratégie et nous mettons tout en œuvre pour parvenir à apporter un service le plus qualitatif possible à nos clients », appuie Edward Arkwright, directeur exécutif d’ADP. Pour cela, il teste à Orly une nouvelle génération de scanners, développés par l’entreprise Smiths Detection, qui permettent de déceler la présence d’explosifs dans les liquides ou appareils multimédias sans avoir besoin de les sortir. Le temps par passager se situerait autour de 60 secondes, contre 90 secondes actuellement. Avant une éventuelle généralisation, le système, déjà opérationnel dans des aéroports américains notamment, doit prouver son efficacité et « respecter les impératifs de sûreté ». ADP travaille en lien avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), seule entité en mesure de changer la réglementation. Par ailleurs, ADP et la Direction centrale de la police aux frontières (PAF) veulent régler la situation de sous-effectif chez les policiers, dont le manque d’agents assermentés a complexifié et alourdi le flux de passagers ces dernières années. Un vaste plan de recrutement de contractuels a été lancé. La PAF prévoit ainsi l’embauche de 255 personnes pour réaliser des « missions de contrôles aux frontières, en renfort des policiers ». ADP va relayer les offres sur Aerowork, le site où sont recensés tous les emplois disponibles sur la plate-forme aéroportuaire.

    Le Parisien du 2 avril

Espace
  • Espace
    La startup Absolut Sensing va lancer une flotte de satellites pour mesurer les émissions de méthane
    La volonté européenne de taxer les émissions de méthane a ouvert à l’innovation un potentiel commercial dans le spatial. L’Europe s’est décidée à taxer, après les Etats-Unis, les fuites de ce gaz, 2ème cause humaine du réchauffement planétaire. Il lui faut pour cela un outil de détection ultra-fiable. L’agence spatiale européenne (ESA) a choisi celui d’Absolut Sensing, dans le cadre de son programme Copernicus. Elle s’est associée avec la startup française, filiale « spatiale » du groupe Absolut, spécialiste de la cryogénie, pour avoir accès à ses données et aux cartes d’émission de méthane, sur une durée de 5 ans. Le partenariat se traduira par la mise en orbite du 1er engin de la constellation baptisée GESat. Le tir sera assuré depuis cap Canaveral par SpaceX. Embarqués dans une constellation de 24 satellites, lancés à 550 km de la terre, les capteurs d’Absolut Sensing pourront ainsi détecter les gros émetteurs de méthane. La société espère aussi compter sur le soutien de l’État français dans le cadre d’une enveloppe consacrée aux activités dans le spatial. L’investissement total de la constellation de 24 satellites est estimé à 100 M€.

    Le JDD du 2 avril
  • Espace
    PLD Space, la startup espagnole s’apprête à effectuer son 1er lancement
    La startup PLD Space va prochainement tenter le 1er tir de son microlanceur Miura 1 depuis le site militaire El Arenosillo, une base de lancement de fusées-sondes située dans la réserve naturelle du parc de Donana en Andalousie. Sur une plateforme face à l'océan Atlantique, ses équipes attendent cette 1ère épreuve du feu, prévue entre le 15 et le 30 avril. « Nous sommes nous-même étonnés d'être parvenus à faire autant de progrès technologiques avec des moyens limités », explique Raul Verdu, un des 2 fondateurs de PLD Space. Miura 1 n'a été produit qu'à 3 exemplaires pour « apprendre » et servir le développement du lanceur final, Miura 5, qui utilisera 5 moteurs et sera capable de placer jusqu'à 500 kg en orbite basse. PLD Space souhaite inaugurer Miura 5 dès l'an prochain, le but étant de monter progressivement à une dizaine de lancements en 2027. Après 2 séries de levées de fonds en 2017 et en 2021 pour 15 et 25 M€, l'entreprise espère conclure un financement de série C de 150 M€ d'ici la fin de l'année. La société a aussi répondu à un appel d'offres du gouvernement espagnol, qui vient de créer une Agence spatiale nationale pour un microlanceur, avec un financement de 42 M€ à la clé. L'Espagne, en association avec le Portugal, a aussi prévu des fonds pour financer une constellation de satellites d'observation nommée « Atlantic ».

    Les Echos du 3 avril

Industrie
  • Industrie
    Aura Aero cherche à lever 50 M€ de fonds privés pour continuer son projet d’avion régional hybride
    Malgré le soutien des pouvoirs publics, le constructeur toulousain Aura Aero peine à trouver les fonds privés qui lui permettraient de lancer dès 2027, son projet phare d'avion régional « écoresponsable » ERA. « Nous avons besoin de 50 M€ de fonds privés pour poursuivre notre développement. En y ajoutant les mécanismes publics d'abondement, cela représenterait environ 80 M€. Mais à ce stade, il nous manque encore 10 à 15 M€ d'argent privé » explique son président, Jérémy Caussade. Depuis son lancement en 2018, Aura Aero a pourtant réussi à se financer auprès d'une quarantaine d'actionnaires publics, comme Bpifrance et privés, comme le fonds Innovacom. La région Occitanie lui a notamment fourni un soutien financier important. En attendant, l’avionneur poursuit son développement. Il dévoilera début mai, dans son nouveau centre de développement de Toulouse-Francazal, un 1er exemplaire grandeur nature du futur avion régional hybride, qui associera des moteurs à hélices électriques et des turbogénérateurs. Par ailleurs, un an après l’accident de son prototype, Aura Aero est prête à reprendre les essais en vol de son avion de voltige Integral R. Les 2 appareils, le biplace Integral R et l'avion régional ERA, seront présentés au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, du 19 au 25 juin 2023. Avec pour objectif de boucler la levée de fonds cet été, afin de pouvoir poursuivre le projet de l’avion ERA, avec déjà 330 intentions d'achat, d'une valeur théorique totale de 3 Md€.

    Ensemble de la presse du 3 avril

Emploi
  • Emploi
    L’UIMM choisit TikTok pour recruter des mécaniciens hélicoptères
    A Istres, l’UIMM (l’Union des industries et métiers de la métallurgie) a choisi TikTok, le réseau social made in China, pour convaincre une centaine de jeunes de devenir mécaniciens d’hélicoptères. Les 1ères vidéos sont en cours de tournage sur le réseau social pour sensibiliser les plus jeunes au métier de mécanicien hélico, dont Airbus Helicopters présente notamment le plus grand besoin dans le sud-est de la France. Pour l’UIMM, présidée par Eric Trappier, l’important est d’utiliser les bons canaux pour créer des vocations et de les transformer en recrutement dans la filière.

    Aerobuzz du 3 avril

Environnement
  • Environnement
    Du carburant durable pour les Falcon à Little Rock
    Dassault Aviation a annoncé que tous les vols d'acceptation et de départ des clients de son usine de finition à Little Rock, dans l’Arkansas, utiliseront des carburants d’aviation durable (SAF). L’utilisation de SAF sur ce site fait partie du plan SAF mis en œuvre par Dassault Aviation pour réduire l’empreinte carbone de ses opérations aériennes. Ainsi, tous les vols effectués par des avions Falcon appartenant à la société, qu’il s’agisse de vols d’affaires, de transport ou de support Falcon, utiliseront des mélanges SAF sur ce site, après Le Bourget et Bordeaux-Merignac. Tous les avions Falcon sont certifiés pour utiliser jusqu’à 50% de mélange SAF. Le nouveau bimoteur à très long rayon d’action Falcon 10X sera également compatible avec un mélange SAF à 100% dès son entrée en service. L’usine de Little Rock est maintenant approvisionnée en SAF par Avfuel Corporation et Neste, respectivement 1er fournisseur de carburant et 1er producteur de SAF du secteur.

    Aerobuzz du 2 avril
  • Environnement
    Safran Aircraft Engines s’engage en faveur du bas carbone en Ile-de-France
    Safran Aircraft Engines, implanté sur le territoire de Grand Paris Sud, déploie un plan de réduction des émissions occasionnées par ses opérations industrielles. Le constructeur déploie notamment à Évry-Corbeil et Réau/Villaroche ses 2 plus grosses installations de panneaux photovoltaïques. Cette stratégie de bas carbone s’ajoute à toutes les actions déjà menées pour réduire l’empreinte carbone de ses produits et ses services. Elle se conforme aux engagements pris avec l’ensemble des acteurs de l’aéronautique, dont l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone du transport aérien en 2050. Le groupe s’est fixé comme objectif une réduction de 30% des émissions de CO2 dès 2025 par rapport à 2018 pour l’ensemble de ses sites et de leurs activités. « Notre mission est d’être exemplaire dans la décarbonation de notre base industrielle », explique Patrick Calero, directeur des établissements de Safran Aircraft Engines. En plus de développer des moteurs de nouvelle génération par l’utilisation de carburants durables, et de solutions d’hybridation électrique ou à hydrogène, le groupe Safran souhaite produire une partie de son énergie en équipant 17 de ses sites français en panneaux photovoltaïques. Par ailleurs, sur les sites d’Évry-Corbeil et de Réau/ Villaroche, d’autres projets importants sont en cours ou à l’étude, tels que l’étude de l’utilisation de la géothermie profonde sur le site de Villaroche en remplacement du gaz pour le chauffage ; un vaste projet d’optimisation de mise en veille et d’utilisation des moyens industriels avec des procédures d’arrêt et de redémarrage adaptées ; l’utilisation de SAF ou comme alternative décarbonée au kérosène pour les essais moteurs sur le site de Villaroche ; un projet d’utilisation de biogaz ; et la capture de CO2 sur les bancs d’essais moteurs.

    Grands Paris Sud du 18 mars