Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Chypre commande six H145M pour sa Garde nationale
    Le gouvernement de Chypre a signé un contrat avec Airbus Helicopters pour l'achat de six H145M avec une option pour six autres appareils. Les hélicoptères à cinq pales seront exploités par la Garde nationale chypriote. « La mise en œuvre de cet accord fournira à la Garde nationale une solution d'hélicoptère rentable et performante qui satisfait aux exigences opérationnelles fixées par l'état-major général et répond à bon nombre des défis futurs des flottes d'hélicoptères d'attaque légers. Capable de fonctionner dans des environnements très exigeants, le H145M renforcera les capacités de la Garde nationale, de jour comme de nuit, en matière de réaction rapide, de puissance de feu et de précision, d'appui efficace au combat et d'acquisition d'informations critiques », a déclaré Andreas Louka, secrétaire permanent du ministère de la Défense de la République de Chypre. Olivier Michalon, Executive Vice President Global Business chez Airbus Helicopters, a souligné que les opérateurs du H145M « peuvent l'utiliser pour le transport aérien tactique, le déploiement de forces de réponse aux crises, l'appui-feu, la reconnaissance armée ainsi que l'évacuation de blessés ou la libération d'otage ». « Il y a maintenant cinq clients différents pour le H145M en Europe, ce qui ajoute à l'interopérabilité des forces armées sur le continent », a-t-il ajouté. « Nous constatons un fort intérêt pour le H145M à travers le monde et nous avons plusieurs campagnes en cours, ce qui est très prometteur pour cet appareil ».

    Capital du 27 juin
  • Défense
    L’impact du retour de la guerre de haute intensité sur l’industrie de Défense
    Lors d'une table ronde du Paris Air Forum organisé par La Tribune, Eric Béranger, PDG de MBDA, Pierre Eric Pommellet, PDG de Naval Group, Nicolas Chamussy, Directeur général de Nexter, et le sénateur LR Cédric Perrin, ont exploré l’impact du retour de la guerre à haute intensité sur l’industrie de la Défense. Ils ont examiné les différents aspects que revêt la notion élargie de souveraineté d'aujourd'hui : autonomie de décisions, capacité à nouer des alliances avec des partenaires, base industrielle et technologique de Défense (BITD) permettant d'avoir une armée efficace en lui fournissant les moyens nécessaires. La logique de production évolue, relève Nicolas Chamussy : « Contraints par les événements, et progressivement, nous arrivons à un mélange entre industrie de flux et industrie de stocks ». Si la chaîne d’approvisionnement représente des enjeux importants, en particulier pour l’acier et les composants électroniques, les compétences humaines sont aussi cruciales, comme l’a rappelé Pierre Eric Pommelet : « Nos industries souveraines ont besoin de compétences sur le temps long ». Eric Béranger s'inquiète des conséquences du projet de taxonomie européenne : « Si l'on explique à nos jeunes et en particulier aux ingénieurs dont l'industrie a besoin, que la défense, ce n'est pas bien, il nous manquera la première ressource nécessaire », estime-t-il.

    La Tribune du 24 juin
  • Défense
    Naval Group déploie un nouveau plan stratégique
    Naval Group a mis en place un plan stratégique, qui s’appuie sur trois piliers : la commande nationale, les contrats à l’international et l’innovation. La Grèce a signé en décembre 2021 une commande portant sur trois frégates de défense et d’intervention (FDI) de 1er rang, assortie d’une option sur un bateau supplémentaire. Le contrat, valorisé à 3 Md€ avec les armements et la maintenance, est entré en vigueur en mars 2022. La France remplace en outre ses sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire (SNA) de classe Rubis, par six SNA de classe Barracuda, dont le coût est estimé à 9,1 Md€. La France renouvelle aussi la composante océanique de la dissuasion avec le sous-marin lanceur d’engins de 3ème génération (SNLE 3G), dont un premier, sur quatre à venir, doit être livré en 2035. « Si la France tient son calendrier pour le sous-marin lanceur d’engins SNLE 3G et le porte-avions PA-NG, ces deux programmes porteront notre croissance. Nous sommes prêts à accélérer si l’État nous le demande », assure Pierre Éric Pommellet, PDG de Naval Group, cité par Le Figaro. « Nous pouvons intégrer, sur ces bateaux, les drones de lutte antimines franco-britanniques, développés par Thales et ses partenaires, dans le cadre du programme MMCM issu des accords de Lancaster House entre la France et le Royaume-Uni », indique le PDG.

    Le Figaro du 24 juin
  • Défense
    Les chefs de la Marine française et américaine en faveur d’une plus grande interopérabilité, notamment entre les Rafale et le F-35
    L'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la Marine française, s'est exprimé le 24 juin au Washington Navy Yard sur la nécessité d'être interopérable et interchangeable avec la marine américaine, dans le cadre de leur partenariat sur quatre océans et dans tous les domaines. L'amiral Mike Gilday, chef des opérations navales américaines, a quant à lui rappelé que la Marine française a participé à l'exercice maritime international 2022 de la 5ème flotte américaine en février, qui s'est concentré sur l'incorporation de systèmes sans pilote, d'intelligence artificielle et de big data dans les opérations navales de routine. Il a fait remarquer que le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a exhorté la marine américaine à collaborer avec des partenaires proches sur des opportunités de partage d'informations et de transfert de technologies. L’amiral a notamment préconisé « d'apprendre à utiliser les avions de combat américains F-35 Joint Strike Fighter et la grande quantité de données qu'ils collectent avec les chasseurs Dassault Rafale de 4ème génération de la marine française ». « La coopération que nous avons constatée à travers l'OTAN pendant cette crise entre la Russie et l'Ukraine et le partage d'informations et de renseignements des États-Unis nous a également donné l'élan nécessaire pour faire tomber les barrières et échanger des informations et des technologies avec nos partenaires proches comme les Français. Nous le devons maintenant », a déclaré l’amiral Gilday.

    Defensenews.com du 24 juin
  • Défense
    Tribune : « Pourquoi faut-il repenser l’énergie des systèmes d’armes de façon globale »
    Le général Charles Beaudouin, sous–chef d'état-major chargé des plans et des programmes de l'état-major de l'armée de Terre, s’exprime dans La Tribune. Il appelle à une révolution dans la gestion de l'énergie par les armées françaises. « Aujourd'hui connectées et dotées d'électronique embarquée », les forces armées « sont de plus en plus énergivores », constate le général. Or, si le virage numérique des armées est largement engagé, « beaucoup, pour ne pas dire tout, reste à faire pour la gestion de l'énergie des forces numérisées », alerte-t-il, prônant la mise en place « d’un pilotage centralisé, une politique rigoureuse d'harmonisation des batteries et le recours à des énergies complémentaires si ce n'est alternatives », afin de repenser l'utilisation de l'énergie dans les armées.

    La Tribune du 27 juin

Industrie
  • Industrie
    Les Français sont « attachés » à l’avion, selon un sondage Ifop
    Selon une enquête de l’Ifop réalisée pour le compte de la Fondation Jean-Jaurès, les Français sont attachés à l’avion. Pour la majorité des personnes interrogées, « écologie et avion ne sont pas forcément incompatibles dans les années à venir ». 78% de l’échantillon représentatif de la population française « croient en la possibilité qu’il existe un jour un avion plus écologique, moins émetteur de CO2. » 77% reconnaissent « que l’avion et le secteur aérien participent à la grandeur et au rayonnement de la France », une opinion partagée quelles que soient la classe d’âge et la situation sociale, souligne la Fondation Jean-Jaurès. D’après le sondage, ce qui peut empêcher les Français de prendre l’avion, c’est d’abord le prix des billets. Le deuxième obstacle est l’accès à un aéroport. L’impact de l’avion sur l’environnement arrive seulement en troisième position.

    Aerobuzz et Air Journal du 26 juin
  • Industrie
    A321XLR : focus sur les essais en vol
    Air & Cosmos consacre un article à l’A321XLR, dont le premier vol d’essai, le 15 juin 2022, a lancé une campagne qui va mobiliser 3 appareils pour 1 000 heures de vol, pour conduire à une certification au deuxième semestre 2023. L’entrée en service commercial est prévue au début de l’année 2024. L’A321XLR possède une distance franchissable de 8 700 km, rappelle le magazine, un rayon d’action sans précédent pour un monocouloir.

    Air & Cosmos du 24 juin

Espace
  • Espace
    Test de réception du dernier moteur HM-7 d’Ariane
    Début juin, ArianeGroup a procédé au test de réception du dernier moteur-fusée HM-7 propulsant le troisième étage de lanceur Ariane. Depuis le premier vol d’Ariane, qui avait eu lieu le 24 décembre 1979 depuis le Centre spatial guyanais, tous les membres de la famille Ariane ont vu leur troisième étage propulsé par le moteur cryotechnique HM-7, développé par la SEP (Société européenne de propulsion). Sur Ariane 6, il sera remplacé par le moteur rallumable Vinci. Le dernier moteur cryotechnique HM-7 a été monté sur le banc PF41 du site de Vernon pour ses essais de réception. Ce 228ème modèle de vol propulsera l’étage supérieur de la dernière Ariane 5, qui lancera la sonde Juice de l’ESA vers Jupiter à l’été 2023.

    Air & Cosmos du 24 juin
  • Espace
    Gaia livre un troisième catalogue de données
    L'observatoire spatial européen Gaia vient de livrer son troisième catalogue de données, avec pour objectif la cartographie en 3D de notre galaxie et l’étude de son histoire vieille de 13 milliards d'années. Des milliers d'études scientifiques ont déjà été publiées sur la base des deux premiers catalogues (Data Releases) compilant les observations de Gaia, en septembre 2016 (pour la DR1) et en avril 2018 (pour la DR2). La publication, le 13 juin dernier, de la DR3, beaucoup plus complet que les deux précédents, a déjà été accompagnée d'une cinquantaine d'études supplémentaires. La mission Gaia est développée par l'Agence spatiale européenne (ESA). Le satellite Gaia a été assemblé par Airbus Defence and Space et piloté par le CNES à Toulouse.

    Les Echos du 27 juin