Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    La Grèce reçoit ses six premiers Rafale
    Six Rafale de l’Armée de l’Air grecque (HAF- Hellenic Air Force), opérés par ses pilotes, ont décollé le 19 janvier du site de Dassault Aviation à Istres vers la base aérienne de Tanagra, où le Premier Ministre grec Kyriakos Mitsotakis, accompagné du ministre de la Défense nationale Nikolaos Panagiotopoulos, les ont accueillis, à l’occasion d’une cérémonie en présence d’Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Cette première livraison marque le coup d'envoi de l'entrée en service opérationnel des Rafale dans l'Escadron 332 de l'armée de l'Air grecque. « La maîtrise avec laquelle l'armée de l'Air grecque a procédé à ce premier convoyage témoigne avec brio de l'excellence de notre coopération et de la solidité de notre relation historique avec la Grèce depuis plus de 45 ans. Grâce à notre mobilisation, nous avons su répondre en un temps record aux attentes des autorités grecques, qui disposent aujourd'hui, sur le territoire national, du Rafale afin de conforter la protection et la souveraineté du pays. Elle atteste également de l'exceptionnelle qualité de notre avion, confirmée par ses succès à l'export. Enfin, elle traduit notre engagement total pour satisfaire aux besoins de la HAF et participer aux ambitions stratégiques de la Grèce », a déclaré Éric Trappier. La livraison des prochains Rafale de la HAF commencera fin 2022 avec l’objectif d’avoir l’intégralité de la flotte déployée sur la base de Tanagra à l’été 2023.

    Ensemble de la presse du 20 janvier
  • Défense
    Devant le Parlement européen, Emmanuel Macron plaide pour une Europe souveraine
    A Strasbourg, devant le Parlement européen, le Président français Emmanuel Macron a détaillé les ambitions de la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Emmanuel Macron a en particulier évoqué la souveraineté européenne : « La souveraineté est une liberté, elle est au coeur de notre projet européen, elle est aussi une réponse aux déstabilisations à l'œuvre sur notre continent », et notamment en Ukraine, a-t-il remarqué. « Ces prochaines semaines doivent nous conduire à faire aboutir une proposition européenne bâtissant un nouvel ordre de sécurité et de stabilité. Nous devons le construire entre Européens, puis le partager avec nos alliés, dans le cadre de l'OTAN, et ensuite le proposer à la négociation à la Russie », a suggéré le président français, soulignant la nécessité d’un renforcement de la défense : « L'Europe doit s'armer (...) pour assurer son indépendance dans ce monde de violence, pour ne pas subir les choix des autres », a-t-il insisté.

    Les Echos du 20 janvier
  • Défense
    Emmanuel Macron présente ses vœux aux Armées
    Le chef de l'Etat a présenté ses vœux aux Armées, au camp d’Oberhoffen (Bas-Rhin), mercredi soir, en présence de la ministre des Armées Florence Parly, de la ministre déléguée, Geneviève Darrieussecq, et du chef d'état-major des Armées, le général Thierry Burkhard, auxquels il a rendu hommage. Il a évoqué, notamment, la Loi de programmation militaire, soulignant que « 198 Md€ sont mobilisés sur la période 2019-2023 », ce qui se traduit par « une remontée en puissance » grâce à la livraison de nouveaux matériels plus innovants aux armées. « L'enjeu des prochaines années, en cohérence avec l'ambition 2030, sera d'adapter davantage notre modèle d'armée aux nouvelles menaces », a-t-il insisté. Il a tenu à saluer « nos industriels, qui ont remporté cette année des succès à l'export absolument majeurs, preuve s'il en était besoin du degré de reconnaissance de la qualité de nos équipements », insistant sur « l'osmose entre les armées, notre base industrielle et technologique de défense et les territoires ». Evoquant le sujet de la défense européenne, il a appelé de ses vœux « une Europe de la défense dans le cadre de l'OTAN ».

    Le Figaro du 20 janvier

Emploi
  • Emploi
    Airbus, « de retour sur le marché de l'emploi », crée l’école digitale Airbus 2022
    La Tribune et plusieurs grands quotidiens détaillent l’annonce du plan de recrutement d’Airbus, intervenue le 19 janvier et qui prévoit au moins 6 000 recrutements dans le monde en 2022. Thierry Baril, Chief Human Resources & Workplace Officer d'Airbus, cité par La Tribune, commente : « Nous ne sommes pas encore tout à fait revenus dans la même dynamique qu'avant crise où nous avons pu atteindre 9 000 à 10 000 recrutements par an au niveau mondial, mais cette annonce vient confirmer la reprise d'activité ». Le détail des embauches par pays « sera dévoilé dans les prochaines semaines », à la fois dans les pays natifs d'Airbus (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, France) mais également « dans l'ensemble des zones géographiques du monde dans lesquelles nous intervenons ». « Airbus est depuis 15 ans l'entreprise préférée des jeunes diplômés de l'aéronautique où choisir de nous rejoindre est un réflexe », remarque Thierry Baril, qui souligne toutefois la nécessité pour l’avionneur de renforcer ses recrutements « sur des compétences plus tech ». Airbus annonce la création de l'école digitale Airbus dès 2022 pour former et fidéliser ce type de profils. « Cette école sera un peu sur le modèle de nos lycées qui sont plutôt orientés sur des activités de production au niveau bac ou bac pro. Cette nouvelle structure se positionnera plutôt sur un niveau de licence ou de master dans le domaine du digital », précise Thierry Baril. La Tribune rappelle qu’Airbus lance actuellement, par ailleurs, des formations de mise à niveau sur les technologies hydrogène, qui devraient toucher 5 000 salariés.

    La Tribune et Ensemble de la presse du 20 janvier

Industrie
  • Industrie
    Un rapport parlementaire propose 76 solutions contre la désindustrialisation en France
    La Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la désindustrialisation a rendu son rapport, mercredi 19 janvier, après l’audition de plus de 135 interlocuteurs. La Commission était chargée « d’identifier les facteurs ayant conduit à la chute de la part de l’industrie dans le produit intérieur brut (PIB) et de définir les moyens à mettre en œuvre pour relocaliser l’industrie, et notamment celle du médicament ». Les 76 solutions préconisées sont très variées, avec, pour objectif premier, indique le député Gérard Leseul, rapporteur de la Commission, « de réconcilier les Français avec l’industrie », en construisant « un nouveau pacte productif » qui permettrait d’établir un consensus sur les priorités à donner à la politique industrielle à long terme. La Commission préconise, par exemple, l’organisation d’« une grande conférence industrielle nationale » sur le territoire, avec l’ensemble des parties prenantes (Etat, régions et intercommunalités, entreprises, partenaires sociaux, représentants de l’Education nationale et de la société civile), et suggère la création d’un grand ministère, qui réunirait l’industrie, la recherche technologique et l’énergie, pour plus de cohérence.

    Le Monde du 20 janvier

Espace
  • Espace
    Nouveaux succès pour les startups françaises Loft Orbital et Unseenlabs
    La Tribune relève que deux startups françaises du spatial, Loft Orbital et Unseenlabs, témoignent de « beaux succès » en ce début d'année. L’acquisition, par Loft Orbital, startup franco-américaine basée à San-Francisco et Toulouse, de plus de 15 plateformes Arrow d’Airbus, représente « une opportunité d'offrir des services de constellation beaucoup plus importants aux gouvernements et aux entreprises du monde entier », comme le souligne Pierre-Damien Vaujour, directeur général de Loft Orbital. Unseenlabs, basée à Rennes, a quant à elle fait mettre en orbite, jeudi 13 janvier, un cinquième exemplaire de ses nanosatellites de géolocalisation et de surveillance maritime, le nanosatellite BRO-5 (Breizh Reconnaissance Orbiter-5), lancé par SpaceX au moyen d’un Falcon 9. Il s’agit d’un pas de plus vers l’objectif de la startup de déployer 20 à 25 satellites d'ici à 2025 en orbite.

    La Tribune du 20 janvier
  • Espace
    En Chine, des chercheurs reproduisent l’environnement lunaire dans un simulateur terrestre
    Des chercheurs chinois ont développé un simulateur capable de reproduire l’environnement lunaire en laboratoire sur Terre, indique L’Usine Nouvelle, qui reprend une information parue dans le quotidien chinois South China Morning Post. Porté par l’université du Jiangsu et présenté comme une première mondiale par ses créateurs, le dispositif permettrait de diminuer les effets de la gravité dans une chambre à vide pendant une durée indéterminée. Si sa mise en service se déroule comme prévu, il pourrait fournir une alternative aux vols paraboliques effectués dans des avions spécialement équipés pour reproduire pendant quelques instants les effets de la microgravité. Annoncée comme ouverte aux chercheurs du monde entier, cette installation permet à la Chine, qui a déjà envoyé le robot Chang'e sur la face cachée de l'astre en 2018, de réaffirmer son ambition d’envoyer des astronautes sur la Lune d’ici à 2030, observe L’Usine Nouvelle.

    L’Usine Nouvelle du 20 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    La Commission européenne autorise une aide d'Etat supplémentaire de 20 M€ pour Air Austral
    La Commission européenne a autorisé, le 18 janvier, un prêt de 20 M€ à Air Austral, que l'Etat français avait annoncé fin août 2021. Selon la Commission, « à défaut d'un remboursement dans un délai de 6 mois après la date d'octroi, la France s'est engagée à lui notifier soit un plan de restructuration permettant de rétablir la viabilité à long terme de l'entreprise, soit un plan menant à la sortie d'Air Austral du marché ». La compagnie réunionnaise annonce sa volonté de « proposer dans les 6 mois à venir un plan de restructuration qui garantisse la continuité de son activité ainsi que la pérennité de ses emplois ». Air Austral a déjà contracté pour 80 M€ de prêts garantis par l'Etat et a bénéficié de 45 M€ d'apports en compte courant de la Région Réunion, son principal actionnaire, précisent Les Echos.

    Les Echos et Air & Cosmos du 20 janvier
  • Aviation Commerciale
    « Les Européens ont plus que jamais envie de voyager », selon le CEO d'easyJet
    Le CEO de la low-cost britannique easyJet, Johan Lungren, accorde un entretien aux Echos et au quotidien allemand Handelsblatt. Il fait part de son optimisme, expliquant que la compagnie tournera à pleine capacité à l’été 2022 et que le prix des billets pourrait remonter : « Le plus dur est derrière nous », déclare-t-il. « Nous avons fait un sondage qui montre que les Européens veulent voyager plus que jamais, particulièrement les Britanniques, pour qui les vacances à l'étranger sont une priorité ». Le dirigeant estime que c’est aussi le cas pour les voyages d'affaires : « Nous voyons la demande redémarrer plus rapidement chez les PME que chez les grandes entreprises où les déplacements sont encore encadrés par des politiques de groupe. La reprise va prendre plus de temps que dans le tourisme, mais d'ici deux à quatre ans, nous aurons retrouvé le même équilibre qu'avant la pandémie », indique-t-il. Johan Lungren évoque aussi les enjeux de la décarbonation du transport aérien, se félicitant des « développements très prometteurs dans l'hydrogène et l'électrique ». Il avertit toutefois : « Nous voulons éviter que les Etats [européens, NDLR] ne tombent dans le piège d'une taxe punitive qui compliquerait encore cette transition pour nous, ou d'initiatives qui ne sont pas pertinentes, comme l'interdiction des vols court-courriers ou un niveau minimum pour le prix des billets ».

    Les Echos du 20 janvier